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Le blog de lili

Carmex : wanted !

In Beauté
Nous avons tous dans nos vies des petits trucs débiles, des objets fétiches, des petits problèmes pas intéressants.

Dans mon top 20 des petits nouages (positifs et négatifs !) de cerveau du moment, derrière quelques questions ultra-existencielles comme :

– où partir en vacances la prochaine fois ? (question regroupant « où la bouffe est-elle digeste ? » « où la plage est-elle la plus belle ? » « où vais-je faire le plein de soleil ? » « où vais-je rire le plus ? » « quel paysage de carte postale vais-je ramener dans ma tête de lili ? » « quelle ville que je rêve de visiter est agréable en hiver ? » « pourquoi les catalogues de voyages ne vont que jusqu’en décembre ? », etc.)

– pourquoi dois-je avoir lundi un entretien d’évaluation de mon année de boulot passée avec Grand Chef (celui qui a 5 plumes et habite dans un grand tipi) alors que mes collègues passent leurs entretiens avec Moins Grands Chefs (ceux avec 3 plumes et qui font danser autour des feux de camp) ? Que vais-je lui dire et quel est son regard sur mon travail ?

– où se planque ce pµ*%# d’homme parfait ?

– pourquoi les pages de l’outil de mise en ligne de mon boulot mettent 2 minutes à s’afficher quand il faut au moins afficher 4 pages pour commencer à bosser ?

Bref, après tout ça, et après quelques autres points, se trouve LA question : « purée, mais où trouver du Carmex ? ». Le Carmex, c’est une petite boîte ronde et blanche avec un bouchon jaune qui se visse. Le Carmex, ça piquotte les lèvres, ça fait tout frais et ça hydrate un max. Je ne veux plus rien d’autre sur ma bouche ! (enfin, on s’entend, je ne parle que de baumes à lèvres, lol, ne vous emballez pas !).

A Monop, le verdict est formel : « on ne fait plus » « plus du tout ? » « c’est fini » « ahhhhhhhhhhhh »
A la pharmacie, même sentence : « on n’en a plus ».

Mouhhhhh. Les Américains ont même du Carmex à la fraise ! Et moi ? Aidez-moi !

Entraînement sportif - Photo : PixaBay

« Attention vibrations » : PowerPlate, l’essai !

In Activités sportives, Bien-être

Vous avez sans doute entendu parler de PowerPlate, machine à la mode depuis quelques années. Le principe est assez simple : un coach nous fait prendre diverses postures sur un appareil qui vibre (beaucoup !) et nos muscles se contractent. C’est vendu un peu comme « le sport sans effort » (tu parles !!).

Les bénéfices vendus sont nombreux :
– stimulation de tous les muscles du corps
– brûlage des graisses
– amélioration de la circulation sanguine
– production d’hormones
– reconstitution osseuse
– faire travailler les muscles en une séance de 10 à 30 minutes comme si l’on faisait 1h-1h30 de gym
– etc. !Continue reading

Jeune femme qui rêve - Source : PixaBay

Je suis occupée : je rêve

In Confidences

Je sais que la vie est dehors, que le vendredi soir, les gens se réunissent, rient, dansent. Je le fais aussi parfois. Mais savent-ils tous aussi ce qu’est une bonne soirée seul chez soi ? De n’exister à des moments pour personne d’autre que soi-même ?

Céder à l’appel de la douceur, de la couette-DVD noyé entre les oreillers, se laisser porter par la musique, se sentir bien dans la contemplation, zen comme en un début de week-end… Il faut souvent exister pour soi avant d’exister pour les autres.

Vous me direz qu’il existe des pièges et qu’il ne faut pas à outrance garder sa porte blindée fermée. On pourrait avancer aussi qu’à d’autres moments, habiter seul revêt des aspects plus étranges. On peut se dire « bon, allez, ce soir, je lis » et se rendre compte que cette activité est tellement silencieuse, nous renvoie tellement à nous-même qu’elle est bien meilleure quand la solitude est accompagnée, dans une maison, en famille, près d’amis, dans le métro. Bien souvent en réalité, le temps sait s’occuper.Continue reading

Danseuse - Visuel : Pixabay

Miss Lili et la mi-cata dansante

In Activités sportives, Bien-être

Ma soirée de ce lundi mérite bien un petit article ! De toute façon, j’ai les membres tellement endoloris que seuls mes doigts peuvent encore servir ! En gros : à part pianoter avant la douche, et mieux le sommeil !, je ne suis plus bonne à rien.

Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi : j’ai pris des cours de danse de 4 à 19 ans : 13 ans de classique et 8 de modern’ jazz, dans deux écoles différentes : une nullissime puis dans une pas mal. Ca ne m’a pas réjouie d’arrêter mais je ne savais pas vers quelle école me tourner et avais du mal à faire le pas de pousser à nouveau la porte d’une école de danse. Le fait d’avoir commencé la gym suédoise en 2007 m’a remis au sport. J’aime bien mais ça manque de chorégraphies. Ce n’est pas de la danse en somme !Continue reading

La rentrée et l'automne - Photo : Pixabay

C’est la rentrée !

In Confidences
22h10, un dimanche soir. L’heure des calculs et des pages à tourner.

Trois semaines déjà que j’étais en vacances. J’ai quitté un bureau dont l’air aoûtien était brassé par des ventilateurs-sauveurs et vais le retrouver un parapluie à la main. C’est bien la pluie qui, jeudi à mon retour de Norvège, m’a indiqué que l’automne était la prochaine saison et qu’il allait falloir déranger de leurs boîtes mes chaussures plus fermées. Les promenades dans les chemins, voire dans les bois (sic !), les albums photos à mettre à jour, les rêves de Norvège… tout paraît soudain bien loin ! Demain, c’est la rentrée !

Mes chaussures ne sont pas cirées, je n’ai pas acheté de cahiers puisque cette rentrée est la troisième qui n’est pas « des classes » mais je sens qu’il est temps pour moi de reprendre la route… Je ne suis pas une habituée des bonnes résolutions du 1er janvier. En général, je me dis tous les ans la même chose : « faire mon possible pour être heureuse ». Ca n’engage pas beaucoup même si c’est très ambitieux. Pour cette rentrée de septembre, je suis plus inspirée. Ecrirai-je seulement tous les projets, envies et objectifs que j’ai en tête pour ces 12 prochains mois ? Je me permets en tout cas de ne pas les écrire ici et de m’imposer toute seule ma discipline (pas folle la mouette). En espérant que tout cela ne restera pas lettre morte faute de volonté. J’ose croire que, les années passant, on devient plus raisonnable.

23h48 (j’en fais des choses en même temps !). Quoi qu’il en soit : rien ne sert de blablater, il faut dormir à point ! Demain : au boulot !

Fjord en Norvège

La Norvège, terre zen

In Europe, Norvège, Voyages

Toi qui, derrière ton clavier, rêves d’évasion, d’air pur et de sérénité, j’ai un secret à te livrer ! Le pays réunissant toutes ces qualités existe. Il n’est sans doute pas le seul, mais c’est le premier que j’ai découvert et j’en garderai à vie des images de verdure et de beauté…

Je viens de passer une semaine en Norvège, d’Oslo à Bergen en passant par Lillehammer et Ålesund. 1712 kilomètres de route, des mini-croisières dans les fjords, des heures à regarder les paysages défiler, des rires avec un couple de notre groupe que ma sœur et moi avons rencontré, des siestes bercées par la musique du lecteur MP3 (et surtout pas la flûte de pan vénérée par notre chauffeur) et la verdure en toile de fond…Continue reading

Un bon livre de plus dans ma « chick lit » liste!

In Lecture

Oyé oyé ! Que les amatrices de chick lit s’approchent de l’écran !

Les poulettes ont leur rayon en librairie

Pour les jeunes femmes parties depuis cinq ans sur Vénus et qui auraient loupé un épisode de 7 ou 8 ans (oui, quand même !!), l’ami Wikipédia pourra vous éclairer :

« La chick lit, courant littéraire récent, se définit sur le plan thématique: elle raconte l’histoire d’une jeune citadine, âgée d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années généralement de classe moyenne. Elle est habituellement aux prises avec un travail harassant ou inintéressant dans le monde des médias, à la recherche de l’homme de sa vie, souvent en désaccord avec sa famille (le plus souvent sa mère) ou minée par un besoin compulsif visant à calmer ses anxiétés. Les aventures seront toujours saupoudrées d’humour et de dérision, spécificité essentielle de la chick lit. »Continue reading

Forêt - Photo : PixaBay

Promenons-nous dans les bois…

In Au quotidien, Confidences

Les vacances sont enfin arrivées, et avec elles, les rêves de repos, de nature, de fraîcheur, d’oiseaux qui chantent, de sources scintillantes… Vous y êtes ?

Pour ma première matinée dans la lointaine contrée de Troyes (sic ! lol) où je suis venue chercher couette et air pur, mes adorables père et sœur me proposent d’aller, telle la naïve belle au bois dormant, non pas chanter en attendant le prince Philippe et son fidèle destrier mais… me promener dans les bois (sans garantie que le loup n’y soit pas) et ramasser des bolets. Soit !

En bonne parisienne, j’hésite quelques instants entre chaussures et baskets et, merci mon Dieu, fais preuve d’un peu de bon sens en choisissant la deuxième option. Bien que le bois de Vincennes soit parfaitement praticable, il paraît qu’il peut y avoir un peu de terre en forêt (re-sic !)…

Ma soeur m’incite vivement à me munir d’un vêtement couvrant, bientôt incarné par un pull. Mon père s’exclame quelque chose du genre « tu laisses trop de peau apparente pour les moustiques ! ». Je brandis mon pull en réponse. Ils comptent m’emmener dans la forêt amazonienne et m’abandonner aux moustiques ou quoi ?

Une fois près de la forêt de Chaource, ma sœur s’affole en voyant que deux voitures sont déjà garées à la lisière du bois. « Ahhhh ils vont nous piquer tous nos bolets ! ». Car oui, cher lecteur, le bolet est rare et cher ! gné-eh ! Il ne faut pas rire avec le bolet !

Nous voilà habillés et nous nous enfonçons dans les bois. On marche, on marche… Hmm en effet, les baskets, c’était mieux pour la boue. Ah, des moustiques commencent à arriver en masse. C’est l’heure de la pulvérisation massive de répulsif sur nos minois craintifs. Nous avançons fièrement derrière notre épée (incarnée par une branche de citronnelle apportée pour l’occasion) brandie. Ah tiens, c’est charmant ces grosses limaces. Eurk. L’oeil vif et l’allure soutenue, nous nous dirigeons vers le microscopique coin à bolets. Je vous passe les détails sur le temps qu’il faut passer pour en trouver dix, ce que l’on peut déjà considérer comme une cueillette fructueuse.

Le premier à s’être régalé, c’est un moustique qui m’a fait une piqûre de barbare à travers mon pull.

Je concède tout de même volontiers que cette heure trente passée dans les bois, à l’abri des quelques gouttes qui sont tombées, faisait beaucoup de bien. Mais comprenez que je dois adopter le ton « anti-bêbêtes et dangers du bois » de rigueur pour continuer à râler sur la nature ! Insurgeons-nous donc ensemble.

Le lendemain soir, rebelote direction les bois. Mais il est déjà près de 21h30. Le sol est détrempé, et les limaces de sortie ! Elles se sont sans doute passé le mot car nous ne faisons que nous exclamer : « attention !! » « y’en a une là ! » « et là ! ». La nuit tombe et plus le temps passe, moins nous voyons ce qui nous attend. Et si nous écrasions une limace par inadvertance ? Effroi.

Nous finissons par arriver, après ce qui nous a semblé être une éternité, vers le coin « bolets ». Impossible de voir quoi que ce soit avec la nuit. En louchant sur les trois petits champignons vus la veille, nous voyons qu’ils n’ont pas grandis les coquins.

Nous repartons donc dans le noir vers la voiture. Eviter les flaques d’eau boueuse se fait sans trop de difficultés, d’autant que nous lorgnons sur le sol avec la position « Sherlock Holmes » mais nous devons nous rendre à l’évidence : impossible de voir les limaces !!

Tiens, c’est quoi cet aboiement bizarre ? Ah, c’est un sanglier, nous dit mon père. Très charmant. Vraiment, très charmant. Euh, elle est où la route ? On veut sortir !!

C’est alors qu’un moustique, pas effarouché pour deux sous et bien affamé comme il faut, me pique encore à travers mes vêtements (répéter chaque matin environ 50 fois : « les moustiques sont un cadeau de la nature, je les adooore »)… sur la fesse ! La fête est complète !

La bonne nouvelle, c’est que nous n’avions rien d’orange/rouge/cradingue écrasé sous nos baskets !

L’autre bonne nouvelle, c’est que nous avons regagné la sortie et que je n’y ai pas remis les pieds.

Ah, elle est belle la nature !!

PS : si vous cherchez un champignon mortel, je connais un bois sympa 😉

Pluie et gouttes - Photo : Pixabay

J’aimerais tant qu’il pleuve

In Confidences
Le temps est lourd ce soir. Il n’a pas fait beau aujourd’hui malgré les 32 ou 33°. Je n’aime ni cette chaleur ni la moiteur immonde du métro ni l’étouffement dans les bureaux. Je manque d’eau, je manque d’air.

Le ciel ne sait que gronder. Sa vision simpliste de son emploi du temps du jour me désole. J’aimerais tant qu’il pleuve ! Je ne parle pas de la pauvre pluie hivernale, qui ne semble pas avoir d’autre sens que de passer le temps en attendant des jours meilleurs, mais de pluie d’orage salvatrice.

J’aimerais que le ciel me lave la peau que je ne peux m’arracher, qu’il me lave le coeur de ce qui y reste collé. Je veux plus de neuf, plus de propre. Et lancer à la mer un vieux sac de souvenirs qui dérivera là où bon lui semble. Sauf sur la berge où je m’endors.

Je veux que l’eau coule dans la nuit, qu’elle noie le passé, plonge violences et tristesses dans l’oubli, qu’elle se substitue aux larmes des âmes désolées, qu’elle emporte tout l’immatériel, le non-palpable, ce qui colle à la peau… Je rêve que la ville et les émotions du monde soient purifiées… même pour un soir, même pour une nuit.

Je veux que les hommes se taisent pour écouter la pluie et la solitude baignée par sa musique aux airs torrentiels.

Où est l’eau ? Que font les nuages ?

Si seulement colère contenue et impatiences trouvaient écho dans le ciel ! Je cherche l’apaisement.

Mon Dieu… J’aimerais tant qu’il pleuve !