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« De Miro à Wahrol » : déception au musée du Luxembourg

In Paris au fil des rues

Du 16 octobre 2008 au 22 février dernier, le musée du Luxembourg (Paris, 6e) accueillait l’exposition « De Miro à Wahrol ». Environ 70 oeuvres issues de la collection Berardo, entrepreneur portugais, étaient présentées autour de 4 thèmes :
– surréalisme
– abstraction de 1910 à l’après-guerre
– nouveau réalisme et pop-art
– création post-1970

Si j’écris ce billet 2 jours après la fermeture de l’expo, c’est surtout parce que j’ai été très déçue et que je ne vous l’aurais de toute façon pas conseillée. Et si un internaute égaré pouvait me convaincre de l’intérêt que j’ai manqué de cette expo, je lui en serais bien reconnaissante. 45 minutes d’attente pour accéder au musée, 9 € en tarif réduit pour passer 30 minutes (surtout dûes aux difficultés de circulation) dans 4 ou 5 petites pièces qui présentent très peu d’oeuvres intéressantes, c’est carrément indécent. 13€ pour ceux qui ont pris un billet coupe-file en plein tarif, c’est une plaisanterie. J’attendais beaucoup mieux.

Je vais être bonne joueuse et vous montrer 2 des rares tableaux qui m’ont plu :

– Max Ernst « Coquilles-Fleurs »
– Joan Miro « Figure à la bougie »

                     

Ca dégrade vraiment l’image que j’avais du musée du Luxembourg, que je surestimais grâce à la fabuleuse expo « Vlaminck, un instinct fauve », découverte au printemps 2008, où la quasi-intégralité des tableaux m’avait passionnée.

Lectures en attente : ma « pile à lire »

In Lecture
Tagguée par Youggie, je me prête au jeu de l’exhibition de ma PAL ou « pile à lire« .

Les règles sont simples :

– Prendre en photo les livres qui attendent sagement qu’on les lise, c’est-à-dire sa PAL
– Dire celui qui vous motive le plus
– Dire celui qui branche le moins
– Passer le tag à quatre personnes

Ma PAL est assez modeste comparée à celle de beaucoup d’autres. En matière de lecture, j’essaie de freiner les achats compulsifs de nouveaux livres tant que la pile n’a pas diminué. Cela n’empêche pas que si l’on m’offre un livre qui me fait très envie ou si un petit pavé m’attire, il peut passer aisément avant les autres. Ca a été le cas récemment avec « Sexe, diamants et plus si affinités » de Lauren Weisberger que j’ai lu tranquillement mais d’une traite un dimanche de janvier où le soleil baignait ma chambre.

Dans ma pile, je vais bientôt éplucher le guide sur la Californie, et notamment la partie sur Los Angeles, puisque dans 3 semaines, je serai précisément dans l’avion pour les États-Unis…

Si vous voyez sur la photo que quelques billets de train dépassent des livres, c’est que j’en ai commencé certains mais suis restée en panne. C’est le cas du « Marie-Antoinette » d’Antonia Fraser, commencé l’an dernier au moment du festival de Cannes… Mais je souhaite m’y replonger à l’occasion !

Le livre qui me motive le plus est le dernier acheté : « Perte et fracas » de Jonathan Tropper.

Celui qui me branche le moins est en fait l’ensemble des 4 livres situés tout en bas de la pile et écrits par V.C. Andrews. J’adorais cet auteur quand j’étais ado et dévorais tous ces livres mais depuis ma majorité, je trouve qu’ils se sont dégradés et les synopsis me branchent vraiment moins qu’avant. C’est dans un moment d’égarement nostalgique que je les ai achetés sur eBay.

En réalité, en ce moment, j’ai très envie de lire :
– « Jane Austen et moi » d’Emma Campbell Webster et illustré par Pénélope Bagieu
– « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. J’ai vu le film il y a 2 semaines et ai été si émue et torturée que je n’ai qu’une envie : retrouver ces sensations décuplées devant un bon livre !
– « Raison et sentiments » de Jane Austen, mais surtout si le précédent m’a totalement convaincue…
– « Joséphine », BD de Pénélope Bagieu (rejoint ma PAL le 28/02)
– « Fascination » de Stephenie Meyer m’intrigue car autour de moi, j’ai quelques exemples d’amies totalement sous le charme et j’aimerais savoir si le charme pourrait opérer aussi sur moi.

Et ne parlons pas en détails des livres que je compte lire un jour : « Les contes de Beedle le Barbe » de J.K. Rowling, « Chagrin d’école » de Daniel Pennac, etc.

Il est temps pour moi de passer ce tag à quatre personnes… Alors, si elles le souhaitent et ne l’ont pas déjà fait, je soufflerais les noms de Bliss, sid, Fliquette et Pascale.

Le (désolant) séminaire Caméra Café

In Cinéma
Je vous vois arriver ! Vous vous dites « mais qu’est-ce qu’elle est allée foutre devant ce film ? ». Je sais, je sais… je baisse tristement la tête ! Mais imaginez un groupe qui a très envie d’aller voir « l’étrange histoire de Benjamin Button »… imaginez que ce film soit un film à succès et que les places s’arrachent comme des petits pains… imaginez que la moitié du groupe réussisse à avoir des places pour la séance désirée mais que l’autre ne parvienne pas à s’en procurer avant l’épuisement… On peut aisément imaginer que la mort dans l’âme, ils échangeraient leurs billets contre des billets pour un autre film qui passerait à la même heure. Au hasard : « le séminaire Caméra Café ». Arg ! Cette histoire est tirée d’une histoire vraie. Si, si…

Si, comme moi, vous n’avez vu que quelques épisodes de « Caméra Café » sur M6, vous êtes parfaitement en mesure de suivre l’histoire. Six personnes d’une même entreprise viennent suivre un séminaire à Paris. Nos deux héros, Jean-Claude et Hervé, ont des difficultés conjugales. Tandis que l’un va écumer tout un quartier de Paris à la recherche de sa femme, l’autre va tenter de se rapprocher de la « gentille » assistante du séminaire et découvrir que le séminaire est en réalité un prétexte pour restructurer la société en profondeur…

En bref, ce film n’a rien à faire au cinéma. En téléfilm, ça aurait largement suffi. Visuellement, certains passages sont assez sinistres. La salle où se déroule le séminaire est d’une tristesse à faire pleurer. L’énigme est simplette. Si les acteurs n’étaient pas ceux d’une série connue, le film n’aurait même pas existé. N’y allez pas !

Si on positive, on peut se dire que les 1h35 sont supportables et que nous n’avons pas non plus quitté la salle. Certains passages sont vaguement voire assez drôles. Mais ça ne fait pas un bon film !

Il y a suffisamment de bons films à l’affiche pour éviter celui-là : Lol (que je vous recommande), Benjamin Button…

Si je devais noter, on serait dans l’ordre du 3/10.

Le site du film

La marmite est pleine… de salade !

In Restaurants, Restaus à Paris

Ce n’est pas dans mes habitudes de vous parler « restau » mais les habitudes sont faites pour être bousculées. Pour quelqu’un qui aime trouver sur Internet des infos sur tel ou tel lieu, il serait temps que je sorte de mon silence alimentaire !

J’ai déjeuné à la Marmite, brasserie située à Pigalle dans le XVIIIe. L’endroit est tapissé de publicités anciennes, fait très « Paris traditionnel », tel qu’on imagine ses brasseries. Il n’était pas empli mais la clientèle était au rendez-vous, plutôt composée de jeunes adultes.Continue reading

Conviés à la maison du lac

In Culture, Spectacles, Théâtre

Mardi dernier, je me suis rendue au théâtre de Paris avec Alix, une amie, pour applaudir « La maison du lac », pièce montée au Théâtre de Paris. Ce spectacle fait partie de ceux largement promus dans les couloirs du métro. Dans un premier temps, je ne pensais pas spécialement m’y rendre parce que l’affiche ne laissait rien présager de drôle et que les têtes d’affiche ne me parlaient pas : Jean Piat, Maria Pacôme, mouais super ok. Et puis les bonnes critiques m’ont fait céder. Après tout, 10 euros puisque j’ai moins de 26 ans, ça n’engage pas à grand chose.

Le hall du théâtre marque par sa grandeur et nous nous précipitons dans la salle juste avant le début de la pièce à 20h30. Les sièges sont microscopiques (ou presque) et nous nous dépêchons de retirer manteau, écharpe etc. Déjà un papy s’impatiente derrière nous : « elles vont arrêter de bouger oui ! ». Bonjour, tolérance ! Un peu dur de rentrer dans la pièce sur le coup…

L’histoire :
Kate et Tom Murphy passent leurs vacances près d’un lac dans le Maine. Ce couple d’octogénaires, interprété par deux comédiens de 84 et 85 ans, est passionnément amoureux et a ses habitudes tous les étés près du lac. Claudia, leur fille, leur annonce sa venue. On comprend très vite que ses relations avec son père, Tom, sont très houleuses puisqu’il ne veut pas d’elle pour son anniversaire. Lorsqu’elle arrive, elle est accompagnée de son nouvel ami, avec lequel elle va se marier, et du fils de celui-ci. Ce dernier, Billy, est laissé en pension pour l’été chez Kate et Tom. On assiste au rapprochement entre ce jeune homme mâcheur de chewing gums et Tom, ancien prof de grec.

Ce que j’ai surtout retenu de la pièce, c’est l’énergie de Maria Pacôme, vraiment excellente comédienne. Jean Piat et elle prennent tout l’espace scénique à côté de personnages plus pâles. Leur fille Claudia ne brûle pas le plancher et semble moins vivante que ses parents. Elle est éteinte et torturée pour une jeune mariée…

L’histoire est sympathique sans être transcendante. La pièce souffre un peu à mon goût de n’être ni drôle ni trop émouvante… C’est une tranche de vie. Le public est résolument âgé. Vous auriez dû entendre avec nous un spectateur qui toussait comme s’il allait reverser le contenu de son estomac sur ses voisins. Eurk.

En bref, la pièce est bonne sans être mémorable. Je ne l’aurais pas payé plein pot. A 10 euros, pourquoi pas. Je ne saurais que vous orientez vers des pièces plus drôles, comme Hors piste.

Découverte du musée du Quai Branly

In Paris au fil des rues

Le musée du Quai Branly est ouvert depuis l’été 2006. Ce musée consacré aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques n’avait pas encore eu l’honneur de ma visite quand j’ai décidé avec Florence, une amie, d’aller fouler ses allées deux ans et demi après son ouverture ! Ca a été chose faite le premier dimanche de février.

Je ne savais pas grand chose de ce musée et m’attendais à des collections qui susciteraient peu mon attention puisque je ne suis pas fan des « arts premiers  » devant l’éternel. Ca restait un peu « l’obscur musée voulu par Chirac ». On m’avait dit dans des temps réculés que Jean Nouvel en était l’architecte.

La première bonne surprise, en arrivant par les quais du VIIe arrondissement parisien, a été de voir le bâtiment en lui-même. Beaucoup plus beau que ce que j’imaginais, avec des teintes chaudes, du rouge…

Une fois à l’intérieur, pas de doute possible, c’est bien moderne, récent, assez classe.

 

Les oeuvres exposées le sont par continent. Nous avons commencé par ce que j’ai préféré et que vous pouvez voir sur les deux photos que je vous propose : l’Océanie ! C’est d’ailleurs la zone à laquelle nous avons été les plus attentives. Vraiment une bonne surprise.

 

Je dois avouer que nous étions de moins en moins attentives en parcourant le musée, nous promenant sur la fin un peu comme on parcourt un jardin public ! Mettez ensemble deux filles qui ne se sont pas vues depuis quelques semaines et partent aux Etats-Unis un mois et demi plus tard et vous comprendrez pourquoi le musée a fini par se muer en salon de thé !

Nous l’avons en tout cas suffisamment vu pour que je puisse dire que j’y retournerai volontiers et qu’il vaut le déplacement.

Chaque mois, le musée accueille environ 115 000 visiteurs.

Dix expositions temporaires sont montées par an. Nous nous sommes limitées aux collections permanentes pour cette découverte.

Allez voir le site du musée du quai Branly

Je m’invite sur le blog des Paresseuses

In Au quotidien

Le 22 janvier dernier, le blog des Paresseuses décidait de donner une chance à ses lectrices de s’exprimer dans ses colonnes. C’est la 2e initiative de ce type après un concours de poésie. Un appel à billets a cette fois été lancé et chacune pouvait proposer un article pratique sur le thème de son choix en adoptant le ton du blog. En petite forme au retour de mes vacances loupées, j’ai hésité à participer mais me suis prise au jeu. Je ne pouvais pas ne pas écrire. Et j’ai bien fait car c’est mon billet qui a été retenu !Continue reading

« Take my heart »

In Culture

Soko est une jeune comédienne et chanteuse bordelaise. Au hasard des détours sur Deezer et autres e-passages publics, j’ai découvert quelques-unes de ses chansons et avoue vraiment aimer celle-ci, « Take my heart », et une autre un peu moins rose bonbon « It’s raining outside » (à écouter ).


L’air de « Take my heart » est pour moi celui des possibles, le royaume où l’esprit navigue entre les bulles de savon. Je m’imagine dans la campagne les pieds dans la mousse au bord d’un étang. Libre et baignée de soleil.

Restaus du coeur : les Enfoirés à Paris-Bercy

In Concerts, Culture, Spectacles

Pour leur semaine de concerts 2009, les Enfoirés installaient leurs traiteaux à Paris. Il aurait été dommage de s’en priver. Je ne suis pas une fan de la première heure et n’ai jamais regardé plus que des extraits du concert diffusé chaque fin d’hiver à la télé. Il me semblait cependant que leurs CDs étaient plutôt réussis et agréables à écouter, voire émouvants. Et la cause est juste.Continue reading

Megève sous la neige

Le ski et la tourmente

In France

Non, non, je n’hiberne pas depuis deux semaines. Je suis simplement partie du samedi 17 au vendredi 23 janvier direction Megève, commune de Haute-Savoie. Cette station de ski, bien qu’à une altitude plutôt basse, a une renommée internationale… on s’en aperçoit vite car dans les télécabines et en haut des pistes, ça ne parlait pas beaucoup français ! Pour la petite histoire, la famille Rothschild a voulu en faire une concurrente de Saint-Moritz, célèbre station suisse.Continue reading