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Confidences

Si ce blog n’a pas vocation à être un journal intime, je m’y suis parfois livrée, surtout à sa création en 2008 avant de le faire évoluer en même temps que moi…

J’ai mon avatar !!

In Confidences

Certains ont déjà eu l’info en avant première : j’ai mon avatar ! Un avatar est un petite image nous représentant sur Internet sur des forums, sites, etc. et qui peut tout aussi bien être votre photo que celle de votre belle-mère (si, si) que celle de Pinocchio ou la représentation de votre tableau préféré.

Pour rendre à César ce qui appartient à César, le dessin a été réalisé par Bruno ervbefeL (eh eh, vous ne croyez pas que je vais écrire son nom à l’endroit pour que tout le monde tombe directement sur mon blog en « google-isant » son nom ! Pas folle la mouette). Comme moi, tous mes collègues du Web ont été dessinés. Nous pourrons ainsi nous servir de ces avatars pour le futur blog de notre pôle.
Ma sœur et mon père trouvent que j’ai un peu trop de joues mais s’amusent de mon débardeur et mon collier. Et vous, qu’en pensez-vous ?aurelie_webface_XL

Mon coeur, ce matin

In Confidences

Ce matin en m’éveillant, j’ai vu mon coeur serré. Mon souffle court l’a pincé malgré lui. Alors en moi, je lui ai dit :

« Qui t’a piétiné ainsi ? »

Je l’ai pris dans ma main, il s’y est lové, a épousé ma paume. Mes doigts l’ont écouté. Il leur a dit ses peines, les a battus régulièrement, leur a appris son rythme.

« Mon coeur doux, qui t’a ainsi baigné de chagrin ? »

Blotti contre moi, il a senti la caresse de doigts bienveillants l’imprégner de baume. Lentement, j’ai pris soin de lui.

« Coeur, pardonne-moi de te cogner à la vie. Parfois, tu me fais mal et avec toi, tout mon corps se serre ».

« Tu ne seras plus meutri si je t’aime. La peine qui se rappelle à moi ne doit être tienne. Ne ressens-tu pas mon bonheur lorsque baignée de soleil, je sens le sucre sur mes lèvres ? Coeur, viens en ma poitrine et je te promets un jour de t’épanouir tout-à-fait ».

Paris s’offre à nous

In Confidences
Paris, qui t’a dessiné ainsi ?

Comment peux-tu croire que je sois sérieuse en fredonnant que je ne t’aime plus ?

J’aimerais connaître de toi tout ce que je n’ai pas lu, intérioriser les innombrables mots qui te dessinent sur de vieux papiers jaunis. Tant de grands noms t’ont dépeint. Tant de robes et de souliers t’ont connu. Préfères-tu les fiacres aux Vélib’ ? La Seine souffre-t-elle dans son lit ? Certains jours, rien n’y paraît. Il semble que tu es à ce point inscrite dans l’histoire que tu es autant toi-même aujourd’hui que tu ne l’as été à la Belle Époque ou au temps des Halles et que tu ne le seras dans des temps que je ne connaîtrai jamais. J’envie pourtant tous ceux qui ont de toi un autre visage que celui que je connais.

J’aime vivre parfois uniquement pour te louer, clamer comme il est bon de t’admirer.

Photos : passage des diaporamas et la cour du Palais Royal, 20/09/08
Paris matin, Paris chagrin.

Les ombres rasantes du soleil qui peine à se lever te subliment. La lumière t’embrasse en même temps que nous, passants énamourés de toi.

Je m’en remets à toi pour porter mes jours…

Jeune femme qui rêve - Source : PixaBay

Je suis occupée : je rêve

In Confidences

Je sais que la vie est dehors, que le vendredi soir, les gens se réunissent, rient, dansent. Je le fais aussi parfois. Mais savent-ils tous aussi ce qu’est une bonne soirée seul chez soi ? De n’exister à des moments pour personne d’autre que soi-même ?

Céder à l’appel de la douceur, de la couette-DVD noyé entre les oreillers, se laisser porter par la musique, se sentir bien dans la contemplation, zen comme en un début de week-end… Il faut souvent exister pour soi avant d’exister pour les autres.

Vous me direz qu’il existe des pièges et qu’il ne faut pas à outrance garder sa porte blindée fermée. On pourrait avancer aussi qu’à d’autres moments, habiter seul revêt des aspects plus étranges. On peut se dire « bon, allez, ce soir, je lis » et se rendre compte que cette activité est tellement silencieuse, nous renvoie tellement à nous-même qu’elle est bien meilleure quand la solitude est accompagnée, dans une maison, en famille, près d’amis, dans le métro. Bien souvent en réalité, le temps sait s’occuper.Continue reading

La rentrée et l'automne - Photo : Pixabay

C’est la rentrée !

In Confidences
22h10, un dimanche soir. L’heure des calculs et des pages à tourner.

Trois semaines déjà que j’étais en vacances. J’ai quitté un bureau dont l’air aoûtien était brassé par des ventilateurs-sauveurs et vais le retrouver un parapluie à la main. C’est bien la pluie qui, jeudi à mon retour de Norvège, m’a indiqué que l’automne était la prochaine saison et qu’il allait falloir déranger de leurs boîtes mes chaussures plus fermées. Les promenades dans les chemins, voire dans les bois (sic !), les albums photos à mettre à jour, les rêves de Norvège… tout paraît soudain bien loin ! Demain, c’est la rentrée !

Mes chaussures ne sont pas cirées, je n’ai pas acheté de cahiers puisque cette rentrée est la troisième qui n’est pas « des classes » mais je sens qu’il est temps pour moi de reprendre la route… Je ne suis pas une habituée des bonnes résolutions du 1er janvier. En général, je me dis tous les ans la même chose : « faire mon possible pour être heureuse ». Ca n’engage pas beaucoup même si c’est très ambitieux. Pour cette rentrée de septembre, je suis plus inspirée. Ecrirai-je seulement tous les projets, envies et objectifs que j’ai en tête pour ces 12 prochains mois ? Je me permets en tout cas de ne pas les écrire ici et de m’imposer toute seule ma discipline (pas folle la mouette). En espérant que tout cela ne restera pas lettre morte faute de volonté. J’ose croire que, les années passant, on devient plus raisonnable.

23h48 (j’en fais des choses en même temps !). Quoi qu’il en soit : rien ne sert de blablater, il faut dormir à point ! Demain : au boulot !

Forêt - Photo : PixaBay

Promenons-nous dans les bois…

In Au quotidien, Confidences

Les vacances sont enfin arrivées, et avec elles, les rêves de repos, de nature, de fraîcheur, d’oiseaux qui chantent, de sources scintillantes… Vous y êtes ?

Pour ma première matinée dans la lointaine contrée de Troyes (sic ! lol) où je suis venue chercher couette et air pur, mes adorables père et sœur me proposent d’aller, telle la naïve belle au bois dormant, non pas chanter en attendant le prince Philippe et son fidèle destrier mais… me promener dans les bois (sans garantie que le loup n’y soit pas) et ramasser des bolets. Soit !

En bonne parisienne, j’hésite quelques instants entre chaussures et baskets et, merci mon Dieu, fais preuve d’un peu de bon sens en choisissant la deuxième option. Bien que le bois de Vincennes soit parfaitement praticable, il paraît qu’il peut y avoir un peu de terre en forêt (re-sic !)…

Ma soeur m’incite vivement à me munir d’un vêtement couvrant, bientôt incarné par un pull. Mon père s’exclame quelque chose du genre « tu laisses trop de peau apparente pour les moustiques ! ». Je brandis mon pull en réponse. Ils comptent m’emmener dans la forêt amazonienne et m’abandonner aux moustiques ou quoi ?

Une fois près de la forêt de Chaource, ma sœur s’affole en voyant que deux voitures sont déjà garées à la lisière du bois. « Ahhhh ils vont nous piquer tous nos bolets ! ». Car oui, cher lecteur, le bolet est rare et cher ! gné-eh ! Il ne faut pas rire avec le bolet !

Nous voilà habillés et nous nous enfonçons dans les bois. On marche, on marche… Hmm en effet, les baskets, c’était mieux pour la boue. Ah, des moustiques commencent à arriver en masse. C’est l’heure de la pulvérisation massive de répulsif sur nos minois craintifs. Nous avançons fièrement derrière notre épée (incarnée par une branche de citronnelle apportée pour l’occasion) brandie. Ah tiens, c’est charmant ces grosses limaces. Eurk. L’oeil vif et l’allure soutenue, nous nous dirigeons vers le microscopique coin à bolets. Je vous passe les détails sur le temps qu’il faut passer pour en trouver dix, ce que l’on peut déjà considérer comme une cueillette fructueuse.

Le premier à s’être régalé, c’est un moustique qui m’a fait une piqûre de barbare à travers mon pull.

Je concède tout de même volontiers que cette heure trente passée dans les bois, à l’abri des quelques gouttes qui sont tombées, faisait beaucoup de bien. Mais comprenez que je dois adopter le ton « anti-bêbêtes et dangers du bois » de rigueur pour continuer à râler sur la nature ! Insurgeons-nous donc ensemble.

Le lendemain soir, rebelote direction les bois. Mais il est déjà près de 21h30. Le sol est détrempé, et les limaces de sortie ! Elles se sont sans doute passé le mot car nous ne faisons que nous exclamer : « attention !! » « y’en a une là ! » « et là ! ». La nuit tombe et plus le temps passe, moins nous voyons ce qui nous attend. Et si nous écrasions une limace par inadvertance ? Effroi.

Nous finissons par arriver, après ce qui nous a semblé être une éternité, vers le coin « bolets ». Impossible de voir quoi que ce soit avec la nuit. En louchant sur les trois petits champignons vus la veille, nous voyons qu’ils n’ont pas grandis les coquins.

Nous repartons donc dans le noir vers la voiture. Eviter les flaques d’eau boueuse se fait sans trop de difficultés, d’autant que nous lorgnons sur le sol avec la position « Sherlock Holmes » mais nous devons nous rendre à l’évidence : impossible de voir les limaces !!

Tiens, c’est quoi cet aboiement bizarre ? Ah, c’est un sanglier, nous dit mon père. Très charmant. Vraiment, très charmant. Euh, elle est où la route ? On veut sortir !!

C’est alors qu’un moustique, pas effarouché pour deux sous et bien affamé comme il faut, me pique encore à travers mes vêtements (répéter chaque matin environ 50 fois : « les moustiques sont un cadeau de la nature, je les adooore »)… sur la fesse ! La fête est complète !

La bonne nouvelle, c’est que nous n’avions rien d’orange/rouge/cradingue écrasé sous nos baskets !

L’autre bonne nouvelle, c’est que nous avons regagné la sortie et que je n’y ai pas remis les pieds.

Ah, elle est belle la nature !!

PS : si vous cherchez un champignon mortel, je connais un bois sympa 😉

Pluie et gouttes - Photo : Pixabay

J’aimerais tant qu’il pleuve

In Confidences
Le temps est lourd ce soir. Il n’a pas fait beau aujourd’hui malgré les 32 ou 33°. Je n’aime ni cette chaleur ni la moiteur immonde du métro ni l’étouffement dans les bureaux. Je manque d’eau, je manque d’air.

Le ciel ne sait que gronder. Sa vision simpliste de son emploi du temps du jour me désole. J’aimerais tant qu’il pleuve ! Je ne parle pas de la pauvre pluie hivernale, qui ne semble pas avoir d’autre sens que de passer le temps en attendant des jours meilleurs, mais de pluie d’orage salvatrice.

J’aimerais que le ciel me lave la peau que je ne peux m’arracher, qu’il me lave le coeur de ce qui y reste collé. Je veux plus de neuf, plus de propre. Et lancer à la mer un vieux sac de souvenirs qui dérivera là où bon lui semble. Sauf sur la berge où je m’endors.

Je veux que l’eau coule dans la nuit, qu’elle noie le passé, plonge violences et tristesses dans l’oubli, qu’elle se substitue aux larmes des âmes désolées, qu’elle emporte tout l’immatériel, le non-palpable, ce qui colle à la peau… Je rêve que la ville et les émotions du monde soient purifiées… même pour un soir, même pour une nuit.

Je veux que les hommes se taisent pour écouter la pluie et la solitude baignée par sa musique aux airs torrentiels.

Où est l’eau ? Que font les nuages ?

Si seulement colère contenue et impatiences trouvaient écho dans le ciel ! Je cherche l’apaisement.

Mon Dieu… J’aimerais tant qu’il pleuve !

Chat de gouttière

Heureux qui, comme le chat…

In Confidences

Qui a dit que la vie était juste ? Le lundi matin, les chats squattent les gouttières et les humains vont travailler.

Cela dit, le chat regarde en bas : foutage de guxxle en regardant les gens qui passent ou pensées suicidaires parce qu’il ne connaît pas la joie des tablettes de chocolat à partager entre collègues ?

Un peu de repos

In Confidences

À la veille d’un week-end prolongé par un jour férié, l’ambiance est plutôt calme au boulot. Le métro, lui aussi, se fait attendre et l’affichage électronique annonce la couleur : l’attente est de « 5 minutes ». Pour le parisien stressé (et je m’y reconnais), 5 minutes, c’est énorme ! Il piétine, regarde sa montre et les gens se tasser sur les quais. 5 minutes : voilà de quoi dérégler tout le timing de la journée ! Au lieu d’arriver 8 minutes en retard par rapport à ce que l’on a décidé comme « étant l’heure », on franchira peut-être de 12 minutes ce seuil imaginaire ! Mais ce matin, l’atmosphère était plus détendue sur la ligne 12.Continue reading

Ce visage…

In Confidences

Je ne sais pas très bien, en dehors des raisons chimiques, ce qui fait que l’on se met à aimer follement l’un ou l’autre. Je ne sais pas très bien non plus ce qu’est exactement l’amour, bien que je distingue peut-être quatre hommes au-dessus du lot dans ma vie. J’en ai sans doute aimé d’autres, que je ne saurais pas forcément énumérer (d’ailleurs en y réfléchissant un peu, je pourrais presque augmenter le nombre de la première liste , donc c’est dire ! ;-)) et dans un sens moins noble, répondant juste au désir, sans qu’il soit forcément assouvi, ou à d’autres petits critères vite oubliés.Continue reading