Je suis allée voir tout début décembre l’exposition « Graffiti, né dans la rue » à la Fondation Cartier (Paris XIVe). J’avais eu une invitation pour deux par le biais de ma plateforme de blog (merci !). Je ne suis pas une spécialiste du graffiti, loin de là. Je sais juste qu’il m’arrive d’en trouver certains assez beaux. Bref, en la matière, je suis vraiment « grand public ».
L’expo se tient essentiellement en sous-sol même si quelques « grandes œuvres » se trouvent au rez-de-chaussée ou en extérieur. Des panneaux racontent aux visiteurs comment le graffiti est né à New York dans les années 1970, comment les graffeurs risquent parfois leur vie (ou la laissent), comment ils ont développé des techniques pour ne pas se faire repérer et pour être rapides.
Certaines « œuvres » sont vraiment géniales et risquent de se « muséifier ». En revanche, je ne suis pas du tout sensible au graff noir qui ne représente que les initiales de celui qui les inscrit ou à tout ce qui « ne ressemble à rien ».
Quelques petits films sont projetés dans une salle. On y voit des graffeurs œuvrer dans des villages, voire parfois dans des églises de villages sud-américains, ou prendre des risques inconsidérables en se rendant dans des endroits improbables.
Honnêtement, je n’y serais pas allée de moi-même. J’ai appris quelques trucs et « me suis couchée moins bête » mais n’aurais pas forcément payé pour m’y rendre.
Le site de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Un site consacré aux graffitis
Fondation Cartier
261 Boulevard Raspail
75014 Paris
01 42 18 56 50
Ouvert tous les jours de 11h à 20h, sauf le lundi
6,50 € en tarif plein
Expo jusqu’au 10 janvier 2009