Théâtre : « Émilie, ma chérie », sois gentille, ne me déprime pas !
Je me suis rendue récemment à la Comédie des boulevards avec une amie pour découvrir la pièce « Émilie, ma chérie ».Continue reading
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Je me suis rendue récemment à la Comédie des boulevards avec une amie pour découvrir la pièce « Émilie, ma chérie ».Continue reading
Comme moi, vous avez peut-être entendu parler de la pièce « Le vieux juif blonde » lorsqu’elle a été jouée pour la première fois par Mélanie Thierry, en 2006. Aussi, quand on m’a proposé d’y assister cet automne, j’étais très curieuse de découvrir le texte d’Amanda Sthers et l’interprétation qu’en fait Aurore Auteuil.
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Hier soir, j’étais invitée au théâtre du Palais Royal pour découvrir « Le technicien », une bonne comédie comme je les aime !Continue reading
Je suis allée voir « Les deux timides » au théâtre Aktéon vendredi soir dernier. La pièce était jouée dans le cadre du festival « my classique is rich », qui dépoussière quelques pièces classiques et se termine à la fin de cette semaine.Continue reading
C’est un reportage diffusé à Télématin qui m’a donné envie d’aller voir « Thé à la menthe ou t’es citron ? » au théâtre Fontaine. J’avais déjà vu l’affiche dans le métro mais doit bien avouer qu’elle n’est pas très explicite et ne donne pas plus envie que ça. Dommage !Continue reading
Ma cousine et moi n’avons pas passé notre 31 octobre à fêter Halloween mais sommes allées voire « Boire, fumer et conduire vite » au théâtre. Notre motivation était simple : nous avions adoré « Le jeu de la vérité », bien aimé « Le jeu 2 la vérité » et avions envie de revoir les mêmes comédiens, pensant retrouver la même qualité.Continue reading
Je suis allée voir mi-septembre la pièce « Hommes-femmes, mode d’emploi » à la Comédie République. Je connaissais ce théâtre pour être allée y voir « ma colocataire est une garce » il y a quelques années.Continue reading
Deux mois après notre retour des États-Unis, Laurence, Florence et moi nous sommes retrouvées un dimanche après-midi autour d’une bonne pièce de théâtre : « Panique au ministère », à l’affiche du théâtre de la Porte Saint-Martin. Nous avions trouvé des places à 29,50 € en première catégorie sur le site du théâtre et étions placées en corbeille : un peu en hauteur avec beaucoup de place pour s’installer et tout près de la scène. Nickel !
L’histoire est celle d’un homme qui souhaite séduire la femme d’un ami. L’ami est une sorte d’abruti, qui n’a pas grand chose pour lui. L’homme est intelligent et raffiné, avocat mais pas en exercice. L’ami va se rendre complice sans même s’en rendre compte…
Alors, alors ?
Le point qui n’a pas aidé sans doute était le fait que j’étais en dernière catégorie. En plein centre mais au 2e balcon. Qui a dit que le spectateur qui a payé 22,50 € (tout de même…) devait être sérieusement délaissé par le jeu sur scène par rapport à celui qui en a payé 33 de plus et est placé à l’orchestre ou au premier balcon ? A mes yeux, l’un des intérêts du théâtre est le fait d’être emporté par les comédiens, par la vie du lieu. Et « faisons un rêve » m’a laissée assise sur mon siège très étroit. Car oui, lorsque l’on mesure 1,72 m, on est déjà trop grand pour prétendre tenir une place au théâtre Edouard VII. Il devait me manquer au minimum 5 cm pour pouvoir serrer mes deux jambes ! Au bout d’1h50, ça devient très complexe. Comment font les vrais grands ? Mais passons…
Le décor est sympa, la mise en scène plutôt bonne, le texte est parfois longuet mais souvent assez drôle… On n’explose pas de rire mais on sourit largement de bon coeur à plusieurs occasions. Martin Lamotte a du mal à cacher son fou rire, Clotilde Coureau « n’arrive pas jusqu’au 2e balcon » et Pierre Arditi est vraiment très bon. C’est sa prestation qui est saluée partout. Et en effet, il a beaucoup de mérite à s’exprimer de façon aussi drôle et aussi rapide ! Sa gestuelle est très bonne, il habite la scène. Mais parfois, la tension qu’il exprime est si forte que l’on se sent soi-même assez stressé. J’ai eu envie qu’il parle moins vite, qu’il ne m’assomme pas de ses bons mots !
J’avais trop d’attentes. J’aurais aimé adorer cette pièce mais elle ne m’a fait passer qu’un moment agréable que je n’aurais pas souhaité voir durer plus longtemps…
Par ici, le site du théâtre Edouard VII
Mardi dernier, je me suis rendue au théâtre de Paris avec Alix, une amie, pour applaudir « La maison du lac », pièce montée au Théâtre de Paris. Ce spectacle fait partie de ceux largement promus dans les couloirs du métro. Dans un premier temps, je ne pensais pas spécialement m’y rendre parce que l’affiche ne laissait rien présager de drôle et que les têtes d’affiche ne me parlaient pas : Jean Piat, Maria Pacôme, mouais super ok. Et puis les bonnes critiques m’ont fait céder. Après tout, 10 euros puisque j’ai moins de 26 ans, ça n’engage pas à grand chose.
Le hall du théâtre marque par sa grandeur et nous nous précipitons dans la salle juste avant le début de la pièce à 20h30. Les sièges sont microscopiques (ou presque) et nous nous dépêchons de retirer manteau, écharpe etc. Déjà un papy s’impatiente derrière nous : « elles vont arrêter de bouger oui ! ». Bonjour, tolérance ! Un peu dur de rentrer dans la pièce sur le coup…
L’histoire :
Kate et Tom Murphy passent leurs vacances près d’un lac dans le Maine. Ce couple d’octogénaires, interprété par deux comédiens de 84 et 85 ans, est passionnément amoureux et a ses habitudes tous les étés près du lac. Claudia, leur fille, leur annonce sa venue. On comprend très vite que ses relations avec son père, Tom, sont très houleuses puisqu’il ne veut pas d’elle pour son anniversaire. Lorsqu’elle arrive, elle est accompagnée de son nouvel ami, avec lequel elle va se marier, et du fils de celui-ci. Ce dernier, Billy, est laissé en pension pour l’été chez Kate et Tom. On assiste au rapprochement entre ce jeune homme mâcheur de chewing gums et Tom, ancien prof de grec.
Ce que j’ai surtout retenu de la pièce, c’est l’énergie de Maria Pacôme, vraiment excellente comédienne. Jean Piat et elle prennent tout l’espace scénique à côté de personnages plus pâles. Leur fille Claudia ne brûle pas le plancher et semble moins vivante que ses parents. Elle est éteinte et torturée pour une jeune mariée…
L’histoire est sympathique sans être transcendante. La pièce souffre un peu à mon goût de n’être ni drôle ni trop émouvante… C’est une tranche de vie. Le public est résolument âgé. Vous auriez dû entendre avec nous un spectateur qui toussait comme s’il allait reverser le contenu de son estomac sur ses voisins. Eurk.
En bref, la pièce est bonne sans être mémorable. Je ne l’aurais pas payé plein pot. A 10 euros, pourquoi pas. Je ne saurais que vous orientez vers des pièces plus drôles, comme Hors piste.