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Culture

Le Roi Lion montre sa superbe à Mogador

In Comédies musicales, Culture, Spectacles

Je suis allée voir la comédie musicale « Le Roi Lion » au théâtre Mogador un mardi soir de ce mois d’octobre.

Un beau succès…

Le spectacle est à l’affiche pour la 3e année consécutive. Je ne crois pas connaître quelqu’un qui soit allé le voir mais il paraît que la salle ne désemplit pas et les échos dans la presse sont très bons.

… mais un « beau » prix aussi !

L’une des raisons pour lesquelles je ne m’étais pas encore déplacée est assez simple : les places sont hors de prix.
La 4e catégorie ne représente que quelques mauvaises places et sont à 25 €. Il faut débourser entre 47 à 95 € pour être entre la 3e et la 1re catégorie. Et cette dernière recouvre une large partie du théâtre.

Invitée !

Mon amie Aurélie a obtenu des invitations grâce à ses points fidélité UGC et m’a gentiment proposé de l’accompagner. C’est comme ça que nous nous sommes retrouvées peu avant 20 heures et le début du spectacle dans le 9e arrondissement de Paris.

Nous étions très bien placées, de façon assez centrale, au premier rang du premier balcon en première catégorie.

Chouette !


Le spectacle

Je comprends le succès de la comédie musicale. Il s’agit d’un vrai beau spectacle. Le fait d’arriver en connaissant l’histoire du roi Lion est à la fois un plus et un moins.

Les côtés plus :

– les décors et la mise en scène : de ce côté là, tout était irréprochable. Les décors sont assez épurés et réussissent à étonner. Les scènes de foule m’ont agréablement surprise car tout est bien rendu. On réussit à y croire vraiment. Visuellement, de nombreux tableaux sont vraiment marquants. L’arbre, les herbes folles rendent incroyablement le fond poétique de l’histoire.

– les costumes et maquillages : là aussi, rien à redire. Le travail de maquillage est très soigné et permet d’imaginer que ce sont bien des animaux et non des hommes qui sont sur scène. Les costumes sont époustouflants. Le côté animal est valorisé très intelligemment. Vraiment excellent !

– la présence de l’orchestre : c’est bête à dire mais un orchestre, c’est drôlement mieux qu’une bande son ! En comparaison, la comédie musicale Cléopâtre souffre d’ailleurs beaucoup de ce manque !

– le jeu d’acteur d’un certain nombre de personnages. Zazou, l’oiseau calao majordome royal, est très ingénieusement interprété. Timon et Pumba sont plus que crédibles. Scar, le lion méchant, est très très fort également

la voix de l’interprète de Rafiki, le babouin sage : chaire de poule illico !


Les côtés moins :

– le manque de puissance vocale des lions : Mufassa, Nala, Simba. Pour certains, le casting a vraiment été fait sur le physique d’athlète (Simba) ou des talents autres que vocaux. De plus, il arrive que les voix soient étouffées par l’orchestre : impossible de distinguer les paroles !

– le changement des paroles : « je voudrais super vite être roi » est bien moins agréable à l’oreille que « je voudrais déjà être roi », surtout quand on connaît bien le CD du dessin animé…


En résumé : un très très beau spectacle surtout visuel et un peu décevant au niveau vocal. Allez-y si ça vous tente mais essayez de trouver un tarif car ça vaut plus 45 que 95 euros…

Au moins jusqu’en avril 2010 à Mogador

Le site du théâtre : www.mogador.net
Le site du spectacle : www.leroilion.fr

La bande originale du roi lion, en anglais

Francofolies 2009 : Grégoire, Emily Loizeau, Thomas Fersen, Raphaël et Renan Luce

In Concerts, Culture, Spectacles

Après une superbe première soirée aux Francofolies devant Anaïs, Charlie Winston, Julien Doré et Olivia Ruiz, ma soeur et moi avons rempilé pour une deuxième soirée de concerts.

Ce dimanche soir, Grégoire, Emily Loizeau, Thomas Fersen, Raphaël et Renan Luce étaient au programme de la scène Saint-Jean d’Acre.

Je ne vous cache pas que je suis loin d’être une fan de Grégoire et de son Toi+Moi. Ce n’était pas le cas de nombreuses ados folles amoureuses de lui et qui avaient parfois même écrit son nom sur leur peau. Son concert était gentillet donc ça passait quand même. Pas vraiment dans mes goûts mais pas trop agressif pour mes oreilles.Continue reading

Francofolies 2009 : Anaïs, Charlie Winston, Julien Doré et Olivia Ruiz

In Concerts, Culture, Spectacles

Je me souviendrai sans doute longtemps de ma première soirée aux Francofolies de la Rochelle.

Samedi soir, la programmation était très alléchante sur la grande scène, Saint-Jean d’Acre. Chaque jour, les concerts s’y enchaînent de 18 heures à 1 heure 15 du matin environ. Les fans les plus fans arrivent dans la queue à 14 heures pour une ouverture des portes à 17.

Nous nous y sommes rendues pour 16h30, cela représente déjà 9 heures dans la fosse debout ou assises une vingtaine de minutes entre chaque concert.Continue reading

Théâtre : « Panique au ministère » déchire !

In Culture, Théâtre
Deux mois après notre retour des États-Unis, Laurence, Florence et moi nous sommes retrouvées un dimanche après-midi autour d’une bonne pièce de théâtre : « Panique au ministère », à l’affiche du théâtre de la Porte Saint-Martin. Nous avions trouvé des places à 29,50 € en première catégorie sur le site du théâtre et étions placées en corbeille : un peu en hauteur avec beaucoup de place pour s’installer et tout près de la scène. Nickel !

Le résumé de la pièce, en ligne sur le site du théâtre

« Gabrielle est la chef de cabinet du ministère de l’Éducation Nationale. Entre Louis, son ministre complètement largué, Cécile, son énergique mère croqueuse d’hommes et Sarah sa fille en quête d’indépendance, elle n’est pas beaucoup aidée ! L’arrivée d’Eric, jeune homme de ménage de 20 ans son cadet, va faire voler en éclats ses habitudes d’éternelle célibataire et semer la panique au Ministère… »

Motivation initiale

Ceux qui me connaissent « en vrai » ont sans doute déjà compris en lisant le début de ce billet ce qui m’a motivée pour aller voir cette pièce… Mais à cette raison s’ajoute aussi la bonne critique qui était parvenue via les médias jusqu’à mes oreilles. Et l’affiche m’inspirait.

Les comédiens et leur rôle

Je connaissais deux des comédiens :

Amanda Lear, mais qui ne la connaît pas ? Elle colle parfaitement au rôle de Cécile. La surprise en la voyant est quand même l’état de son visage… la pauvre !

Édouard Collin, un jeune bellâtre icône gay né un 28 février, comme moi, que j’avais vu sur scène dans « Une souris verte » et à la télé dans la saison 2 de Clara Sheller. Il n’a pas le jeu le plus naturel du monde mais tire bien son épingle du jeu. Il fait immanquablement penser au jardinier de « Desperate housewives »…

Les autres comédiens :

Natacha Amal est Gabrielle, la chef de cabinet. Elle est vraiment rayonnante dans cette pièce.

Raymond Acquaviva, aussi metteur en scène, est le ministre. Ce que j’ai trouvé étrange, c’est sa façon d’être très en retrait, ce qui est très surprenant de la part d’un ministre. Son effacement n’était pas très réaliste.

Camille Hugues est Sarah, une jolie blondinette…

Elie Axas est la femme du ministre, qui passe juste pour une illuminée inintéressante dans la pièce.

Une pièce rigolote et réussie !

Assurément, si vous aimez le théâtre et habitez dans le coin : cette pièce vaut le détour ! Pas une seconde d’ennui, des situations vraiment amusantes qui font rire, réellement et régulièrement. La pièce est actuelle, surprenante, le public n’est pas vieillissant, le théâtre est beau, aucun comédien n’est plié de rire dans son coin à l’idée de ce qu’il va dire.

Même si un ou deux éléments de l’intrigue sont prévisibles, la pièce n’est pas avare en surprises de taille ! La dimension politique n’est que secondaire tant les problèmes sentimentaux des uns et des autres occupent leur vie !

« Panique au ministère » est l’une des meilleures pièces de cette saison à mon goût, peut-être même plus drôle que « Hors piste » et pas loin du niveau des « Deux canards » dans un tout autre registre. En tout cas, je la place devant « Secret de famille« , « Bio mais pas dégradées« , « La maison du lac« , etc.

En bref : je conseille chaleureusement !



Théâtre de la Porte St Martin
18 boulevard Saint Martin
75 010 Paris
de 15 à 40€
Le site du théâtre

Faisons un rêve : Guitry à Edouard VII

In Culture, Spectacles, Théâtre
L’affiche de « Faisons un rêve » ne m’attirait guère. La seule image de Clotilde Coureau, Pierre Arditi, Martin Lamotte ne m’avait pas interpellée. Les critiques sur la pièce de Sacha Guitry étant bonnes, voire excellentes, j’ai fini par me laisser convaincre et me suis rendue au théâtre Édouard VII (Paris 9e) ce week-end.

L’histoire est celle d’un homme qui souhaite séduire la femme d’un ami. L’ami est une sorte d’abruti, qui n’a pas grand chose pour lui. L’homme est intelligent et raffiné, avocat mais pas en exercice. L’ami va se rendre complice sans même s’en rendre compte…

Alors, alors ?

Le point qui n’a pas aidé sans doute était le fait que j’étais en dernière catégorie. En plein centre mais au 2e balcon. Qui a dit que le spectateur qui a payé 22,50 € (tout de même…) devait être sérieusement délaissé par le jeu sur scène par rapport à celui qui en a payé 33 de plus et est placé à l’orchestre ou au premier balcon ? A mes yeux, l’un des intérêts du théâtre est le fait d’être emporté par les comédiens, par la vie du lieu. Et « faisons un rêve » m’a laissée assise sur mon siège très étroit. Car oui, lorsque l’on mesure 1,72 m, on est déjà trop grand pour prétendre tenir une place au théâtre Edouard VII. Il devait me manquer au minimum 5 cm pour pouvoir serrer mes deux jambes ! Au bout d’1h50, ça devient très complexe. Comment font les vrais grands ? Mais passons…

Le décor est sympa, la mise en scène plutôt bonne, le texte est parfois longuet mais souvent assez drôle… On n’explose pas de rire mais on sourit largement de bon coeur à plusieurs occasions. Martin Lamotte a du mal à cacher son fou rire, Clotilde Coureau « n’arrive pas jusqu’au 2e balcon » et Pierre Arditi est vraiment très bon. C’est sa prestation qui est saluée partout. Et en effet, il a beaucoup de mérite à s’exprimer de façon aussi drôle et aussi rapide ! Sa gestuelle est très bonne, il habite la scène. Mais parfois, la tension qu’il exprime est si forte que l’on se sent soi-même assez stressé. J’ai eu envie qu’il parle moins vite, qu’il ne m’assomme pas de ses bons mots !

J’avais trop d’attentes. J’aurais aimé adorer cette pièce mais elle ne m’a fait passer qu’un moment agréable que je n’aurais pas souhaité voir durer plus longtemps…

Par ici, le site du théâtre Edouard VII