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Paris au fil des rues

En attendant New York : l’expo « Graffiti »

In Paris au fil des rues

Je suis allée voir tout début décembre l’exposition « Graffiti, né dans la rue » à la Fondation Cartier (Paris XIVe). J’avais eu une invitation pour deux par le biais de ma plateforme de blog (merci !). Je ne suis pas une spécialiste du graffiti, loin de là. Je sais juste qu’il m’arrive d’en trouver certains assez beaux. Bref, en la matière, je suis vraiment « grand public ».

L’expo se tient essentiellement en sous-sol même si quelques « grandes œuvres » se trouvent au rez-de-chaussée ou en extérieur. Des panneaux racontent aux visiteurs comment le graffiti est né à New York dans les années 1970, comment les graffeurs risquent parfois leur vie (ou la laissent), comment ils ont développé des techniques pour ne pas se faire repérer et pour être rapides.

Graffiti Cartier

Certaines « œuvres » sont vraiment géniales et risquent de se « muséifier ». En revanche, je ne suis pas du tout sensible au graff noir qui ne représente que les initiales de celui qui les inscrit ou à tout ce qui « ne ressemble à rien ».

Quelques petits films sont projetés dans une salle. On y voit des graffeurs œuvrer dans des villages, voire parfois dans des églises de villages sud-américains, ou prendre des risques inconsidérables en se rendant dans des endroits improbables.

Honnêtement, je n’y serais pas allée de moi-même. J’ai appris quelques trucs et « me suis couchée moins bête » mais n’aurais pas forcément payé pour m’y rendre.

Graffiti Cartier 2009
Le site de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Un site consacré aux graffitis

Fondation Cartier
261 Boulevard Raspail
75014 Paris
01 42 18 56 50

Ouvert tous les jours de 11h à 20h, sauf le lundi
6,50 € en tarif plein
Expo jusqu’au 10 janvier 2009

La Nouvelle star : opération Aurélies à Baltard

In Paris au fil des rues

Il y a peu de temps, Aurélie et moi nous sommes dit que nous pourrions aller assister à un enregistrement de « la Nouvelle star » au pavillon Baltard. A cela, il y avait 2 raisons : nous regardons de temps en temps cette émission et n’habitons pas très loin de Nogent-sur-Marne.

Étant disponible le mardi 21 avril, j’ai rempli la semaine d’avant un formulaire pour chacune de nous deux sur le site de l’agence Cassandra. Le mercredi 15, un courriel indiquait que nous avions été tirées au sort. Nous allions donc découvrir Baltard de l’intérieur.

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Balade à Belleville

In Paris au fil des rues
Un dimanche après-midi début avril, je pars à la découverte de Belleville. Comme je connais mal le quartier et qu’il me semble qu’il faut quelques explications pour le cerner un peu, je suis une visite commentée de 2 heures qui doit finir à Ménilmontant.

Belleville est un quartier parisien multiethnique situé au Nord du XXe et au Sud du XIXe arrondissement. C’est un ancien quartier ouvrier qui accueille un certain nombre d’artistes. Un mur est même réservé aux graffeurs.

Belleville est connue pour Edith Piaf et Maurice Chevalier.

Je ne m’y étais rendue qu’une seule fois et avais le souvenir d’une grande oeuvre de Ben : « il faut se méfier des mots ». J’ai souvent eu envie d’y retourner.

Verdict : la balade était agréable et instructive mais je me suis sentie touriste, j’ai eu du mal à m’identifier. Je me retrouve dans de nombreux quartiers de Paris, au sens non géographique : le Marais, St Germain des Prés, Montmartre… Mais je suis un peu perdue à Belleville, trop loin de mon univers, même si j’ai bien aimé le côté « artistes » et populaire…

A voir si vous vivez dans la région ou êtes un peu plus que de passage dans la capitale.

L’oeuvre « les trois temps » : trois artistes ont composé sur le passé, présent et futur. Ben représente le présent.

Alors que tous les regards se portent sur les marches d’escalier où la légende fait naître Edith Piaf, je suis attirée par de belles affiches…

Le Louvre de Napoléon III

In Paris au fil des rues

Le 1er mars, ma soeur m’a entraînée au Louvre puisqu’elle cherchait un terrain de jeux pour tester son nouvel appareil photos. Avec seulement deux bonnes heures devant nous, nous avons parcouru à quatre la cour Puget, la partie de peinture hollandaise et les appartements de Napoléon III. C’est surtout dans cette dernière partie que j’ai défoulé mon petit Canon, très petit frère de celui de ma soeur.

Pour la petite histoire, le musée du Louvre a ouvert ses portes en 1793. Installé aux Tuileries, Napoléon III a achevé le Palais : le Grand Louvre réunit le Louvre et les Tuileries.

Le Grand Salon d’angle et la salle à manger.

Une porte et une vue sur l’extérieur, entre la grande Pyramide et les Tuileries…

Ne me demandez pas trop pourquoi pour vous présenter des appartements, je ne vous montre que des fragments mélangés à des photos de porte, de rideau et d’extérieur ! C’est la façon dont je vois le Louvre. Ce musée est si riche que l’on en a chacun mille visions différentes…

En passant rue de Rivoli…

In Paris au fil des rues

Si au quotidien, je parcours Paris en métro, j’apprécie beaucoup m’y promener à pieds, quand j’ai du temps devant moi, ou comme passagère en voiture lorsque ma soeur vient me rendre visite. Et en général, je ressemble à une copilote qui se hâte d’ouvrir la fenêtre aux feux pour prendre des photos. Le 28 février au matin, alors que nous nous dirigions vers Yes Change pour aller changer nos euros en dollars (youpi !), j’ai été surprise de voir rue de Rivoli un grand panneau qui contrastait beaucoup avec les devantures des boutiques ! Le résultat en photo. 

 

« De Miro à Wahrol » : déception au musée du Luxembourg

In Paris au fil des rues

Du 16 octobre 2008 au 22 février dernier, le musée du Luxembourg (Paris, 6e) accueillait l’exposition « De Miro à Wahrol ». Environ 70 oeuvres issues de la collection Berardo, entrepreneur portugais, étaient présentées autour de 4 thèmes :
– surréalisme
– abstraction de 1910 à l’après-guerre
– nouveau réalisme et pop-art
– création post-1970

Si j’écris ce billet 2 jours après la fermeture de l’expo, c’est surtout parce que j’ai été très déçue et que je ne vous l’aurais de toute façon pas conseillée. Et si un internaute égaré pouvait me convaincre de l’intérêt que j’ai manqué de cette expo, je lui en serais bien reconnaissante. 45 minutes d’attente pour accéder au musée, 9 € en tarif réduit pour passer 30 minutes (surtout dûes aux difficultés de circulation) dans 4 ou 5 petites pièces qui présentent très peu d’oeuvres intéressantes, c’est carrément indécent. 13€ pour ceux qui ont pris un billet coupe-file en plein tarif, c’est une plaisanterie. J’attendais beaucoup mieux.

Je vais être bonne joueuse et vous montrer 2 des rares tableaux qui m’ont plu :

– Max Ernst « Coquilles-Fleurs »
– Joan Miro « Figure à la bougie »

                     

Ca dégrade vraiment l’image que j’avais du musée du Luxembourg, que je surestimais grâce à la fabuleuse expo « Vlaminck, un instinct fauve », découverte au printemps 2008, où la quasi-intégralité des tableaux m’avait passionnée.

Découverte du musée du Quai Branly

In Paris au fil des rues

Le musée du Quai Branly est ouvert depuis l’été 2006. Ce musée consacré aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques n’avait pas encore eu l’honneur de ma visite quand j’ai décidé avec Florence, une amie, d’aller fouler ses allées deux ans et demi après son ouverture ! Ca a été chose faite le premier dimanche de février.

Je ne savais pas grand chose de ce musée et m’attendais à des collections qui susciteraient peu mon attention puisque je ne suis pas fan des « arts premiers  » devant l’éternel. Ca restait un peu « l’obscur musée voulu par Chirac ». On m’avait dit dans des temps réculés que Jean Nouvel en était l’architecte.

La première bonne surprise, en arrivant par les quais du VIIe arrondissement parisien, a été de voir le bâtiment en lui-même. Beaucoup plus beau que ce que j’imaginais, avec des teintes chaudes, du rouge…

Une fois à l’intérieur, pas de doute possible, c’est bien moderne, récent, assez classe.

 

Les oeuvres exposées le sont par continent. Nous avons commencé par ce que j’ai préféré et que vous pouvez voir sur les deux photos que je vous propose : l’Océanie ! C’est d’ailleurs la zone à laquelle nous avons été les plus attentives. Vraiment une bonne surprise.

 

Je dois avouer que nous étions de moins en moins attentives en parcourant le musée, nous promenant sur la fin un peu comme on parcourt un jardin public ! Mettez ensemble deux filles qui ne se sont pas vues depuis quelques semaines et partent aux Etats-Unis un mois et demi plus tard et vous comprendrez pourquoi le musée a fini par se muer en salon de thé !

Nous l’avons en tout cas suffisamment vu pour que je puisse dire que j’y retournerai volontiers et qu’il vaut le déplacement.

Chaque mois, le musée accueille environ 115 000 visiteurs.

Dix expositions temporaires sont montées par an. Nous nous sommes limitées aux collections permanentes pour cette découverte.

Allez voir le site du musée du quai Branly

Demarchelier décroche ses cadres

In Paris au fil des rues

Ce soir, les portes du Petit Palais vont se refermer sur l’exposition « Parick Demarchelier, Images et mode ».

Assez curieusement, je n’ai eu connaissance de cette expo que mi-décembre, 3 mois après son ouverture. Paris n’est pas recouverte de pub pour les expos gratuites mais met plutôt en avant Picasso, les estampes japonaises…Continue reading