J’ai eu la chance et le plaisir d’être allée voir « Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat… » lors de son passage à Paris, au Palais des congrès, en ce week-end de Pâques. C’est ainsi que j’ai assisté pour la première fois à la représentation de l’une des créations du Béjart Ballet Lausanne, fondé en 1987 et dont Gil Roman a repris la direction artistique depuis la mort de Béjart en 2007.
Derrière cet intrigant nom de spectacle se cache un ballet chorégraphié par Maurice Béjart, créé pour le théâtre national de Chaillot en 1997 (avec Elton John et Queen sur scène, s’il vous plaît !). « Le Presbytère » est un hommage à Jorge Donn, danseur icône de Béjart, et Freddie Mercury, morts tous les deux du Sida. Mais c’est surtout la vie, dans toutes ses nuances, que les 37 danseurs célèbrent sur scène pendant 1h45. Les artistes évoluent sur la musique Queen mais aussi, dans une mesure moindre, sur celle de Wolfgang Amadeus Mozart.Continue reading