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Cinéma

Comédies romantiques ou dramatiques, films d’animation et, qui sait, parfois d’action : pas besoin d’aller loin pour se changer les idées, s’évader de son quotidien et vibrer devant une belle histoire ! Revue des films que je suis allée voir au cinéma. A voir tout de suite… ou parfois pas ;-)

« Victoria, les jeunes années d’une reine » en avant-première

In Cinéma

En lisant mon « 20 minutes » dans le métro la semaine dernière, j’ai découvert que le magazine offrait aux 150 premiers lecteurs qui enverraient un courriel deux places pour l’avant-première du film à Paris. Je n’y croyais pas trop mais ai envoyé vers 10 heures, assez tard, mes coordonnées. Jeudi, j’avais dans ma boîte aux lettres deux beaux cartons roses : j’allais voir le film.Continue reading

Lili au ciné : merci Trendy Mood !

In Cinéma
Je suis de plus en plus de blogs en ce début d’année. En avril, j’ai eu la lecture et le commentaire chanceux puisque j’ai gagné deux places pour aller voir « Celle que j’aime » et « Romaine par moins 30 » sur le blog Trendy Mood et un pain moussant  « Comme par magie » grâce à Bliss de Bliss in the city.

Celle que j’aime

Film réalisé par Élie Chouraqui avec Marc Lavoine, Barbara Schultz et Gérard Darmon.

L’histoire, brièvement : Isabelle est une jeune femme entourée d’hommes qui l’aiment : son fils Achille, son ami/amant caché Antoine et son ex-mari, Jean. Achille est très possessif et n’a qu’une idée en tête : que ses parents se remettent ensemble et qu’Antoine débarasse le plancher par n’importe quel moyen.

Alors, alors ? Avant la sortie du film, j’étais assez motivée pour le voir et sa sortie a été un échec. A la Rochelle, en deuxième semaine, le film n’était plus diffusé qu’à une seule séance. Mes attentes étaient donc relativement basses.

Isabelle est insupportable. Elle parle à une allure délirante, se promène nue du début à la fin du film. Son fils est aussi détestable : aucune limite, une vraie tête à claques ! Marc Lavoine, qui interprète Antoine, fait assez bien ressortir son personnage. Le scénario n’est pas d’une originalité folle mais il ferait un téléfilm sympathique. En bref, pour un jour de pluie en début de week-end prolongé et avec des entrées gratuites, nous n’avons pas regretté. A défaut d’être mémorable, le film nous a fait passer un moment agréable. Mais inutile d’investir dans un DVD !

Le concours et le résultat.

Romaine par moins 30

Film réalisé par Agnès Obadia avec Sandrine Kiberlain et Pascal Elbé.

L’histoire, brièvement : Romaine, 30 ans, vit avec Justin. Celui-ci lui réserve une grande surprise : il l’emmene passer Noël dans le grand nord québecois et compte fermement s’y installer. Pendant le vol qui les mène au Canada, Romaine apprend que l’avion va s’écraser. Aussi, elle fait une « grande » révélation à Justin… qui va la planter.

Alors, alors ? Ce film est vraiment sympa et fait passer un bon moment. J’ai éclaté de rire un peu trop de fois pour les compter sur les doigts de deux mains. Romaine est paumée mais pas pénible pour deux sous. L’histoire nous ballotte d’une situation à une autre, de façon assez légère, pas très structurée. Ca a un côté un peu bordélique vraiment plaisant.

Le film n’est pas là pour en faire des tonnes et nous donne envie d’aller nous perdre quelque part loin de nos repères. Evasion, rire : il ne m’en fallait pas plus pour vraiment bien aimer « Romaine par moins 30 » !

Le concours et le résultat.

Chéri : beauté et émotions à la Belle époque

In Cinéma
Dimanche dernier, jour pluvieux, je suis allée avec Florence du côté du Gaumont Parnasse voir « Chéri », film réalisé par Stephen Frears. Je ne connaissais de lui que « Les liaisons dangereuses », superbe film avec John Malkovitch et Michelle Pfeiffer. Cette dernière est au casting de « Chéri » aux côtés de Rupert Friend. « Rupert qui ? » allez-vous me dire. Rupert Friend. Il paraît qu’il était dans « Orgueil et préjugés » : je ne crois pas l’avoir remarqué. Je devais être trop occupée à lutter contre l’oppression dans laquelle cette superbe histoire nous entraîne.

Revenons à l’histoire de « Chéri »

« Chéri » a le Paris du début du XXe siècle pour cadre. Léa de Lonval est une belle et aisée courtisane d’environ 50 ans. Une ancienne consoeur la pousse dans les bras de son fils : Fred Peloux, surnommé « Chéri ». Mais après quelques années à partager lit et vie, Mme Peloux décide qu’il est temps pour son fils de se marier et que l’élue serait Edmée, la fille d’une autre courtisane. Léa et Chéri doivent alors se séparer et cette rupture est beaucoup plus difficile à surmonter qu’ils ne le pensaient…

Alors, alors ?

Ce film, tiré d’un roman de Colette, est une réussite.

Les intérieurs sont superbes. Léa de Lonval habite un hôtel particulier comme Paris sait si bien les faire. Tout semble sorti droit d’une gravure : la baignoire en milieu de pièce, les perles, les escaliers… Léa, surnommée « Nounoune » (quelle horreur !), rayonne. Chacune de ses tenues est d’une élégance infinie et on rêverait d’avoir des penderies garnies de robes aussi somptueuses… Toute courtisane qu’elle est, Léa est angélique.


Mme Peloux réside également dans une très belle demeure mais plus chargée, moins raffinée. Reflet de sa personnalité. Elle est assez vulgaire et joue dans le registre de l’opulence. On retient son jardin d’hiver et le jardin en extérieur… Beaux et excessifs.

Dans les mêmes décors, on respire et on étouffe. Le jardin d’hiver semble tout à tour être une bulle d’air lorsque les coeurs sont légers et moite et insupportable lorsqu’ils suffoquent.

Chéri est égoïste et mystérieux. Il est détestable mais on l’aime. Il représente l’intouchable touché. On ne sait quoi penser de ses cheveux bruns trop longs, on perçoit sa torture sous son chapeau haut de forme, son coeur fier. Il est à la fois droit et lâche. Un être perdu et sublime.


La cas de la pauvre Edmée est difficile à cerner. Comment pourrait-elle égaler une femme de trente ans son aînée ? Sa position est difficile, elle souffre aussi. Mais elle souffre de n’être qu’ordinaire. Elle est une jeune femme sacrifiée, mariée à un homme trop liée à une autre. Elle est un pion qui n’a pas demandé à intégrer le jeu.

Le film décrit très bien l’absence et la solitude de ceux qui s’aiment. La douleur, la jalousie, encore la douleur… Un cri dans la nuit, des pas qui s’éloignent sur les pavés… A qui ce film pourrait ne pas parler ?

En résumé, si vous êtes sensibles à la Belle époque et aux tourments de l’âme, courrez !

Ciné : Jennifer vs Aniston : quel film choisir ?

In Cinéma
Jennifer Aniston fait souvent parler d’elle mais ces temps-ci, on atteint des sommets ! Entre son 40e anniversaire, son histoire difficile à suivre avec John Mayer, sa coupe de cheveux dont on parle depuis 10 ans, son presque face-à-face avec Angelina Jolie au moment des Oscars, les sujets ne manquent pas ! Mais c’est aussi parce qu’elle est à l’affiche de deux films qu’elle fait la couverture du dernier Glamour et d’un très récent Elle.

Si vous vous interrogez sur un éventuel choix entre les deux films ou sur l’opportunité d’en voir au moins un, voici un peu de matière pour vous aider dans vos décisions :

Ce que pensent les hommes

Sorti en France le 11 février, « ce que pensent les hommes » a une affiche prometteuse.

Cette comédie met en scène l’incompréhension entre hommes et femmes pour tout ce qui touche à l’amour. On nous apprend en deux bonnes heures à ne jamais rappeler un homme après une rencontre. On nous explique aussi que s’il ne couche pas avec nous, couche avec une autre ou est marié à quelqu’un d’autre, c’est que notre existence lui importe peu.

Ce film est à voir entre amies, ce qui a été mon cas. Si vous ne voulez pas friter avec votre Jules au sujet d’un mariage ou de vos coups de téléphone, fuyez ! On passe un agréable moment mais « ce que pensent les hommes » ne restera pas dans les annales.

L’affiche nous promettait davantage : Drew Barrymore, Jennifer Aniston, Ben Affleck, Scarlett Johansson… Comment ne pas imaginer une bonne comédie romantique à mettre directement dans la liste des DVD à avoir absolument ? C’est cela qui déçoit. D’autant plus que l’héroïne est une inconnue. Elle est pénible mais sympathique. Je dis « pénible » car elle a les défauts de beaucoup de femmes, mais en version bien accentuée. Elle a au moins le mérite de nous aider à plaindre ces pauvres hommes qui se font apperler 15 fois par jour par leurs nanas.

Bref, un film sympa à voir entre copines devant la télé. Il mérite un 6/10.

Marley & moi

En voyant l’affiche de « Marley & moi », j’étais assez partagée. Owen Wilson, Jennifer Aniston : OK, mais euh… c’est un chien que je vois avec eux ? Et puis, les critiques m’ont semblé très positives et je me suis laissée tenter.

Le premier bon signe a été la chanson du générique « Shiny happy people » de REM. J’adore cette chanson (que vous pouvez écouter ici) !

Jenny et John se marient dans le Michigan et partent travailler comme journalistes sous le soleil de la Floride. Madame commence à avoir envie d’enfants. Pour retarder l’échéance, Monsieur décide grâce aux conseils d’un ami coureur de jupons d’acheter un chien : Marley. Le chiot est adorable… mais en apparence seulement ! En réalité, c’est une vraie tornade ! Son histoire va être le fil conducteur de celle d’une famille qui se construit car les enfants vont tout de même finir par être conçus 😉

Ce film est une belle réussite ! Ni mièvre ni grotesque, il est drôle et intelligent. La famille traverse de vrais problèmes, a à faire face à des choix divers, qu’ils soient professionnels ou privés. On passe un très bon moment.

A voir en famille, en couple, entre amis… Ce film parle de la vie !

Et puis l’on s’attache quand même à cet affreux petit chiot ! Mais qu’on se le dise : je ne veux JAMAIS de chien !! Cela dit, ce n’est pas une nouveauté !

Il doit bien mériter un 7,5/10 et le déplacement !

LOL a sa résonance

In Cinéma

Le 14 février, je suis allée au ciné voir « LOL », le film que l’on compare à « la Boum », film cultissime pour un grand nombre de nanas comme moi. Une évidence : j’ai adoré ! Je me suis sentie un peu vieille, et puis finalement pas tant que ça.

« Lol » nous colle un peu la douleur du temps qui passe, le coeur encore serré par les beaux souvenirs que l’on n’a pas digérés…

On se souvient de tout : du lycée, d’avant, d’après, les 10 journaux intimes griffonnés, les journées racontées, les extraits de rien collés sur des pages, les voyages en bus, les mains qui se frôlent, les cheveux en pagaille, les rires, les salles de classe, le banc dans le jardin du lycée, les vêtements parfumés d’un autre dont on s’enivre, les écouteurs d’un lecteur CD qu’on se partage, la force de la bande d’amis…

Dans notre vie à nous, il n’y avait pas le métro mais des garages à vélos, il n’y avait pas les portables mais on s’écrivait des mots, il n’y avait pas les slims mais nos fringues faussement rétro…

La vie a toujours son lot de bulles de savon et de boulets de plomb. On la chérit toujours autant tout en la maudissant. Le bonheur et la difficulté d’exister sont encore mêlés. La complicité et la musique existent toujours.

Tout ça transpire de la vidéo que je poste dans ce billet. J’aime beaucoup cette chanson et son clip, petit concentré du film. Je ne peux que vous le conseiller. Nostalgiques, ne pas s’abstenir.

Le (désolant) séminaire Caméra Café

In Cinéma
Je vous vois arriver ! Vous vous dites « mais qu’est-ce qu’elle est allée foutre devant ce film ? ». Je sais, je sais… je baisse tristement la tête ! Mais imaginez un groupe qui a très envie d’aller voir « l’étrange histoire de Benjamin Button »… imaginez que ce film soit un film à succès et que les places s’arrachent comme des petits pains… imaginez que la moitié du groupe réussisse à avoir des places pour la séance désirée mais que l’autre ne parvienne pas à s’en procurer avant l’épuisement… On peut aisément imaginer que la mort dans l’âme, ils échangeraient leurs billets contre des billets pour un autre film qui passerait à la même heure. Au hasard : « le séminaire Caméra Café ». Arg ! Cette histoire est tirée d’une histoire vraie. Si, si…

Si, comme moi, vous n’avez vu que quelques épisodes de « Caméra Café » sur M6, vous êtes parfaitement en mesure de suivre l’histoire. Six personnes d’une même entreprise viennent suivre un séminaire à Paris. Nos deux héros, Jean-Claude et Hervé, ont des difficultés conjugales. Tandis que l’un va écumer tout un quartier de Paris à la recherche de sa femme, l’autre va tenter de se rapprocher de la « gentille » assistante du séminaire et découvrir que le séminaire est en réalité un prétexte pour restructurer la société en profondeur…

En bref, ce film n’a rien à faire au cinéma. En téléfilm, ça aurait largement suffi. Visuellement, certains passages sont assez sinistres. La salle où se déroule le séminaire est d’une tristesse à faire pleurer. L’énigme est simplette. Si les acteurs n’étaient pas ceux d’une série connue, le film n’aurait même pas existé. N’y allez pas !

Si on positive, on peut se dire que les 1h35 sont supportables et que nous n’avons pas non plus quitté la salle. Certains passages sont vaguement voire assez drôles. Mais ça ne fait pas un bon film !

Il y a suffisamment de bons films à l’affiche pour éviter celui-là : Lol (que je vous recommande), Benjamin Button…

Si je devais noter, on serait dans l’ordre du 3/10.

Le site du film