Parmi les choses que je n’ai jamais eu l’occasion de mentionner, il y a un certain goût pour le dessin « quand j’étais petite ». Je ne faisais pas partie de ceux qui avaient un super coup de crayon mais j’aimais bien ça. Du coup, de 10 à 12 ans, j’ai passé quelques heures de chaque mercredi après-midi à aller dessiner au musée d’Art moderne de Troyes avec d’autres n’enfants. On faisait des cartes à gratter, des pastels & Cie. Ensuite, j’ai rempli mes journées de danse, de web, de tout ce qu’on veut mais je n’ai jamais dessiné à nouveau passé le brevet.
Mon père en revanche s’est mis au dessin et à la peinture il y a un an et demi et a naturellement une vision et une technique que je n’ai pas. De passage quelques jours à Troyes, j’ai eu envie de l’accompagner à un atelier au musée Saint-Loup « pour voir ». L’atelier portait sur l’orientalisme. Il paraît que chaque peintre du XIXe siècle a au moins travaillé une fois sur le thème de l’Orient, qu’il soit allé voir lui-même ou non un pays oriental.
Après une intro sur le thème, nous avons disposé de plus de deux heures pour décider de ce que nous voulions faire et le réaliser : toile, papier de toile, peinture acrylique, pastels, etc. Nous avons chacun choisi une œuvre pour travailler à partir de quelque chose de concret mais nous étions complètement libres et ce n’était pas un atelier de copie, si bien que le résultat était parfois très éloigné du « modèle ». Le moins que l’on puisse dire est que ma toile est bien différente des « Souvenirs d’Algérie » d’Eugène Girardet qui posaient à 2-3 mètres de moi pendant l’atelier. Je vous montre ?Continue reading