Nous avons tous dans nos vies des petits trucs débiles, des objets fétiches, des petits problèmes pas intéressants.
Dans mon top 20 des petits nouages (positifs et négatifs !) de cerveau du moment, derrière quelques questions ultra-existencielles comme :
– où partir en vacances la prochaine fois ? (question regroupant « où la bouffe est-elle digeste ? » « où la plage est-elle la plus belle ? » « où vais-je faire le plein de soleil ? » « où vais-je rire le plus ? » « quel paysage de carte postale vais-je ramener dans ma tête de lili ? » « quelle ville que je rêve de visiter est agréable en hiver ? » « pourquoi les catalogues de voyages ne vont que jusqu’en décembre ? », etc.)
– pourquoi dois-je avoir lundi un entretien d’évaluation de mon année de boulot passée avec Grand Chef (celui qui a 5 plumes et habite dans un grand tipi) alors que mes collègues passent leurs entretiens avec Moins Grands Chefs (ceux avec 3 plumes et qui font danser autour des feux de camp) ? Que vais-je lui dire et quel est son regard sur mon travail ?
– où se planque ce pµ*%# d’homme parfait ?
– pourquoi les pages de l’outil de mise en ligne de mon boulot mettent 2 minutes à s’afficher quand il faut au moins afficher 4 pages pour commencer à bosser ?
Bref, après tout ça, et après quelques autres points, se trouve LA question : « purée, mais où trouver du Carmex ? ». Le Carmex, c’est une petite boîte ronde et blanche avec un bouchon jaune qui se visse. Le Carmex, ça piquotte les lèvres, ça fait tout frais et ça hydrate un max. Je ne veux plus rien d’autre sur ma bouche ! (enfin, on s’entend, je ne parle que de baumes à lèvres, lol, ne vous emballez pas !).
A Monop, le verdict est formel : « on ne fait plus » « plus du tout ? » « c’est fini » « ahhhhhhhhhhhh »
A la pharmacie, même sentence : « on n’en a plus ».
Mouhhhhh. Les Américains ont même du Carmex à la fraise ! Et moi ? Aidez-moi !