J’ai choisi de lire, un peu par opportunité, Don’t resist de Nora Davy. L’écrivaine nous emmène sur le tournage d’un film et nous fait suivre l’histoire de Julia, nouvelle réalisatrice. Pour sa première, elle a la chance de pouvoir compter sur des stars dans les rôles titres. Et le héros masculin pourrait bien se frayer un chemin jusqu’à son cœur… Un roman sympathique et sans prise de tête, qui m’a fait penser à des comédies romantiques portées sur grand écran.
Don’t resist : l’histoire
La priorité pour Julia, ancienne reporter de guerre, c’est de mener à bien son nouveau projet, loin des scènes d’horreur qu’elle a connues : elle va diriger son premier film, avec Gabriel Cinnon dans le rôle-titre ! Mais Gabriel est tout ce qu’elle déteste : dominateur, séducteur, indomptable… Il la veut car elle lui résiste, et le tournage vire au cauchemar quand il lui propose un défi : celui de réussir à ne pas tomber sous son charme !
Entre attirance, désir et quiproquos, la nouvelle vie de Julia n’est finalement pas si simple !
Mes impressions sur Don’t resist
J’ai lu Don’t resist, une comédie sentimentale avec une bonne dose d’humour, juste après avoir refermé un drame psychologique. Je sentais que j’avais besoin de légèreté et en ai même trouvé plus que ce à quoi je m’attendais.
Julia, l’héroïne, ne manque pas de fougue ni de répartie. À l’écran, on l’imaginerait, mais avec un physique différent, dans un rôle comme ceux qui sont ou étaient attribués à Cameron Diaz ou Katherine Heigl. Elle se ridiculise parfois un peu, tout en en ayant conscience, mais sait surtout toujours retomber sur ses pattes. Son ancien métier – reporter de guerre – joue dans sa personnalité mais n’est pas un élément majeur du roman.
Gabriel, le héros, promène son air indéchiffrable, sa beauté et sa charisme dans son sillage. Au départ, le courant ne passe pas vraiment avec l’héroïne, mais les barrières ne tardent pas à commencer à tomber. Gabriel se révèle beaucoup plus délicat et attentionné qu’imaginé. Il n’est pas superficiel et reste assez équilibré pour une star hollywoodienne. J’ai trouvé son côté philanthrope un peu exagéré mais c’est un détail.
Le contraste avec ma précédente lecture a été un peu saisissant au départ car le ton, ici, est vraiment beaucoup plus léger et décontracté. Le roman est écrit « en toute simplicité ». La lectrice est régulièrement tenue au courant du style vestimentaire de tel ou tel personnage, jusqu’à des détails sur le maquillage ou les chaussures. Et pourtant, j’ai quelquefois ressenti la légère pression sur la poitrine qui m’indique que je suis vraiment saisie par ce qu’il se passe, touchée par l’histoire. Et j’ai aussi frissonné ! Pour moi, ressentir physiquement des émotions pendant une lecture est assez important. Cela me prouve que l’écrivaine est venue me chercher.
Quelques passages ou faits décrits dans le roman ne sont pas crédibles mais passent bien quand on ne prend pas l’histoire au 1er degré. Ainsi, par exemple, Julia endosse un rôle un peu inattendu, qui ne serait pas forcément possible dans la vraie vie.
Don’t resist ne manque pas de rythme. J’en ai lu les trois quarts en 24h un week-end et aurais pu le lire d’une traite si je n’avais rien prévu d’autre. Je ne sais pas si je me souviendrais longtemps du roman mais il m’aura fait passer un moment agréable. Et n’est-ce pas là l’essentiel ?
Don’t resist, Nora Davy
Sortie le 30 mai 2019
Éditions Addictives – Prix papier : 15,90 €
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