Pour une Saint-Valentin, Monsieur nous avait offert une boîte de caviar Petrossian. Comme beaucoup, je connais peu le caviar et n’aurais peut-être pas osé pousser la porte de la boutique historique de la marque si je n’avais pas été invitée à découvrir cette maison d’excellence de plus près.

De sa visite à la belle boutique Petrossian, Monsieur m’avait raconté comment il avait été servi avec attention et avait reçu des explications sur les différents caviars avant de se décider pour de l’Alverta. J’ai pu constater à mon tour avec quel professionnalisme et avec quelle attention on était reçu. Madame Petrossian a eu la gentillesse de me faire découvrir les spécialités des lieux.

J’ai appris par exemple que :

  • l’on ne parle que des espèces d’esturgeons et pas des pays d’origine puisque le caviar ne vient plus de poissons sauvages mais bien de poissons d’élevage. Il ne faut pas se méprendre : ce n’est pas parce que le caviar vient de poissons d’élevage que la qualité et le savoir-faire ont baissé.
  • le caviar se marie très bien avec la pomme de terre et pas particulièrement avec des blinis.
  • plus la quantité dégustée est modeste, moins il faut l’accompagner d’un autre aliment
  • le métier de caviarologue® existe

J’ai ainsi pu goûter trois caviars :

  • l’Ossetra, que j’ai trouvé excellent et particulièrement fondant
  • le Baeri
  • l’Alverta, le seul que je connaissais déjà, salé et au goût que l’on garde longtemps

Juste après, j’ai pu déguster quelques œufs de homard bleu, que j’ai trouvés beaucoup plus fermes, comme si l’on sentait chaque petite bille céder sous les dents !

Petrossian propose comme des feuilles de caviar pour préparer des croque-monsieur au caviar, avec de la mozzarella. De quoi donner faim, non ?