Je viens de refermer le 4e et dernier tome de la saga de new romance The Shakespeare sisters, de Carrie Elks. La fantaisie du printemps vient conclure, avec l’histoire de Lucy et de Lachlan, cette série de comédies romantiques toutes plus belles les unes que les autres. Si cette histoire m’a un peu moins transportée que les précédentes, elle reste des plus agréables à lire et a su me toucher, provoquant chaire de poule et larmes aux yeux. Dommage que les sœurs Shakespeare ne soient que quatre !
La fantaisie du printemps : l’histoire
« Lucy Shakespeare, l’aînée, vit à Édimbourg. Avocate de renom, dans l’hyper contrôle d’elle-même, elle accepte de suivre son client, un superbe et séduisant businessman qui l’engage pour régler un différent dans une affaire d’héritage inattendu. Que pourrait-il risquer de pire au cours de leur périple, qui les mènent du château familial en Écosse à Paris, en passant par New York et Londres, que de tout perdre en tombant amoureux ? »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur La fantaisie du printemps
Si vous avez le cœur romantique, « The Shakespeare sisters » est un vrai bonbon à lire. Chaque tome est centré sur l’histoire d’amour naissante entre l’une des sœurs Shakespeare et un jeune homme prometteur. Avec le recul, les histoires de Cesca et Sam et de Kitty et Adam sont peut-être mes coups de cœur les plus durables et absolus mais Juliet et Ryan et Lucy et Lachlan ne sont pas en reste.
La raison tient peut-être seulement dans le fait que Lucy se veut solide et vit pour sa carrière tandis que je suis une jeune sœur qui vit pour ses soirées et week-ends. Lachlan est une sorte de double de l’héroïne au masculin, lui aussi forgé par la vie, avec une âme et un quotidien d’entrepreneur. Ils ont en commun d’avoir perdu un parent et que l’autre soit souffrant et pas loin d’être à charge. Je ne me suis donc pas plus que cela identifiée aux personnages même si cela ne m’a pas empêchée de les apprécier et de m’attacher à eux. Il m’a peut-être fallu pas loin de 100 pages pour entrer complètement dans l’histoire.
Malgré cela, Carrie Elks m’a une fois de plus touchée et émue. Elle fait vivre ses personnages à travers le regard d’un narrateur omniscient, qui décrit parfaitement les situations comme les émotions.
Petite parenthèse mais je me suis amusée de lire que le héros s’appelait Lachlan, prénom que je ne connaissais pas du tout jusqu’à il y a peu et que je retrouve coup sur coup dans « Le roi sans pitié« , « Les MacCoy » et ici.
D’ailleurs, ayant tout juste refermé « Les MacCoy », qu’elle n’a pas été ma surprise de lire dans La fantaisie du printemps le passage suivant, agrémenté de la mention du clan des MacLeod (!) : « Le système féodal écossais s’est peut-être éteint depuis des siècles, mais certaines personnes ne prennent pas les clans à la légère. Et pas seulement les MacLeish écossais. Des membres du clan sont dispersés à travers le monde, et ils vous considéreront comme leur laird« .
La fantaisie du printemps évoque la porte qui s’ouvre dans la vie de célibataires endurcis grâce à la rencontre de l’Autre. Dans cette histoire, l’attrait entre les deux héros est évident dès le départ. La distance géographique comme les murs érigés autour de chacun d’eux sont les principaux obstacles. En effet, les personnages comme les lecteurs font le grand écart entre Miami, New York, Édimbourg et Londres.
La fin, avec toutes les sœurs Shakespeare réunies, nous laisse avec le sourire.
Une jolie histoire à découvrir cet été !
The Shakespeare sisters, tome 4 : La fantaisie du printemps, de Carrie Elks
Sortie le 13 juin 2019
Prix papier : 17€ / Prix numérique : 9,99€
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Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
Mes articles sur les précédents tomes :
- Les promesses de l’été (tome 1)
- À la grâce de l’automne (tome 2)
- La Magie de l’hiver (tome 3)
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