J’ai eu la chance de voir « La couleur des sentiments » en avant-première il y a quelques jours. L’affiche et l’histoire m’avaient déjà donné envie et, depuis, je ne cesse de lire des critiques positives sur le long métrage et sur le livre. Il faut dire que le film, qui sort aujourd’hui dans les salles, est une vraie réussite.couleur-des-sentiments-affiche.jpg

L’histoire

« Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement… »

Source : la fiche de « La couleur des sentiments » sur Allociné

 

Alors, alors ?

« La couleur des sentiments », ou « The Help » en VO, m’a beaucoup touchée. Il faut dire que l’on ne voit pas tous les jours des films engagés, qui nous émeuvent sans pour autant donner dans le lourd, avec de belles images, des acteurs qui semblent ne pas en être tant ils jouent bien.

Lorsque l’on a vu quelques épisodes de « Mad men », on a du mal à s’empêcher de comparer les deux univers qui reproduisent les États-Unis des années 60 : les gens qui fument chez eux ou en assemblée, les robes, le rôle des femmes… La peinture est parfaite !

Le film est une belle leçon sur la tolérance. Le sujet principal est la condition des femmes noires qui élèvent les enfants des riches blanches qui ne les laissent même pas poser leurs fesses sur leurs toilettes. Mais pas seulement. Les femmes lettrées qui n’auraient pas de mari à 23-24 ans mais ont un travail, celles qui ne parviennent pas à s’intégrer dans le moule et qui souffrent dans leur coin, toutes les femmes qui ne sont pas de jeunes mères de famille qui renvoient une image parfaite sont mises à l’honneur. « La couleur de sentiments » se penche vraiment quasi exclusivement sur le monde des femmes, des Américaines.

Je n’ai pas arrêté de me demander dans quel film j’avais vu récemment Emma Stone. La réponse est pourtant simple : dans « Crazy stupid love » ! Dans « The Help », je l’ai trouvée sublime. Son teint tranche avec celui des femmes noires, comme pour montrer le fossé entre leurs origines.

Les autres actrices ne sont pas en reste. Jessica Chastain est une adorable névrosée, une femme qui souffre de façon intolérable et a du mal à sentir qu’elle mérite sa place. Viola Davis interprète l’une des bonnes, extrêmement attachante.
Tous les ingrédients sont en place pour que ce drame de 2h26 soit un beau moment de cinéma qui nous fasse réfléchir à ces conventions admises par la société qui sont pourtant aberrantes pour l’humanité.


Et vous, avez-vous prévu de voir « La couleur des sentiments » ?

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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