Fin septembre, les résultats d’une prise de sang effectuée au laboratoire Zamaria venaient m’indiquer de quels aliments j’allais devoir me passer pour quelques mois au moins : ceux auxquels je serais intolérante. La liste est assez longue et réduit considérablement toute chance de pouvoir manger à l’extérieur, et notamment au restaurant. Heureusement, je n’ai pas dépéri pour autant même si mon quotidien a été profondément modifié et que mon temps passé en cuisine a explosé. Si le sujet des intolérances alimentaires vous intéresse ou si vous avez des proches concernés, je vous propose de faire un petit bilan de ces six semaines écoulées depuis fin septembre.
Petit rappel des aliments à extraire de mon alimentation
Sont apparus comme à éviter (non classés) : caséine, laits de vache, chèvre, brebis, blanc d’œuf, petits pois, orge, couscous, semoule de blé, riz, farine de blé, sole, chou (pas tous les types), pomme de terre, cerise, datte, litchi, grenade, amande, noix du Brésil et de cajou, noisette, cacahuète, pistache, graine de soja et graine de moutarde.
Son apparus comme étant « limite » : haricots rouges, gliadine (gluten), son, thon, alga, wakame, céleri, figue, orange, noix de cola et ginko.
La liste des aliments qui ne déclenchent pas de réaction est heureusement très importante et comprend aussi des céréales contenant du gluten (seigle, épeautre, etc.).
Une période d’adaptation et quelques traces encore présentes
Le cas de la cantine
Je ne travaille pas à côté de chez moi et mon temps de trajet ne me permet pas de rentrer déjeuner. Sur mon lieu de travail, aucune cuisine n’est prévue – et aucune salle de repos – même s’il est possible de trouver des frigos voire, en faisant pas mal de politesses et sous réserve que le plat n’aie aucune odeur, d’emprunter un micro-ondes.
Dans un premier temps, j’ai voulu emmener mon repas préparé à la maison. Je me suis retrouvée à cuisiner en urgence et dans le stress à 22h30 ou à 7h (les journées ne sont pas extensibles, je travaille à plein temps, j’ai du temps de trajet et, autant il est possible de lire ou de travailler un brouillon d’article dans le métro, autant je ne peux pas promener ma gazinière !) des bentos à base de quinoa ou de lentilles corail que je mangeais devant mon ordinateur. Autant dire que c’est un comportement que je déteste et qui, il me semble, fait perdre tout le bénéfice à la pause déjeuner. Je me retrouvais dès le milieu d’après-midi à voir extrêmement faim, à tel point qu’il était difficile de rester concentrée et que je me sentais sur le point de craquer, physiquement et moralement. En effet, pour moi, le déjeuner est le repas le plus important, notamment au niveau de la quantité, et son rôle social a une place déterminante. C’est même ce dernier facteur qui est le plus difficile. Lorsqu’on est habitué à de grandes tablées à discuter et à manger tranquillement, faire autrement sonne un peu (beaucoup) comme une punition.
Je peux voir le lundi les menus de la semaine prévus par mon employeur et aviser les jours où rien ne correspond à mon « régime » (comprenez par là : j’apporte mon bento). Je vais à la cantine si je vois qu’il y a des haricots verts mais réfléchis davantage si c’est salsifis ! Il est certain que le manque de choix fait que je ne me régale pas toujours et ne peux plus jamais prendre le plat dit végétarien qui comprend toujours de la pâte ou du fromage ou tout interdit. Il reste quand même deux problèmes : je ne sais pas quelle est la matière grasse utilisée et cela me fait une grosse quantité de légumes uniquement, souvent pas très digeste. Je ne peux clairement pas adapter le contenu du repas.
Le cas du gluten
Le laboratoire encourage tout patient ayant une sensibilité à la gliadine à arrêter également le gluten, même dans le cas où il n’aurait pas de réaction à certaines des céréales en contenant. Sachant que la gliadine n’est que tout juste limite chez moi et que la liste des interdits dans des proportions bien supérieures est déjà très longue, je conserve jusque là les céréales qui ont été détectées comme n’entraînant pas de réaction chez moi. Sans cela, je pense devenir folle (ou chèvre, au choix) prochainement ! Si je finis par trouver une recette de pain sans épeautre, sans seigle (deux céréales auxquelles j’ai le droit en théorie) et sans riz, je suis prête à tenter. Mais, malgré mes longues recherches, je n’ai pas encore trouvé et les vendeurs du magasin bio n’ont pas non plus de solution pour moi.
Ma nouvelle vie en cuisine
Le marathon des magasins bios
Depuis fin septembre, je suis allée dans un magasin bio à 15 minutes à pieds de chez moi, dans au moins quatre à Paris, deux près de chez mes parents, qui eux-mêmes sont allés dans un autre magasin bio pour préparer ma venue… Bref, c’est devenu une activité à part entière (je sens que je vous vends du rêve, à ce stade de l’article ! ah ah). Biocoop, la vie claire, la coopérative Hermès, bio c bon, Naturalia, etc. : il faut dire que des trouvailles sont à faire partout et qu’aucun magasin ne vend les mêmes farines ou les mêmes produits que son supposé double. Au départ, je changeais de magasin pour changer de farine. Je commence à élargir mes critères !
Dans l’absolu, alors que 500 grammes de farine de châtaigne coûtent entre 7,50 et 9,50€ à peu près partout, il peut être intéressant de voir un paquet de 2,5 kgs à moins de 12€ au Bio c bon près de la station Duroc, non ? Dans ma nouvelle vie, je sais où trouver de la farine de pépins de raisin… mais pas encore l’utiliser ! J’ai encore à apprendre comment doser les farines, sans blé et sans riz !
D’ailleurs, quand vous achetez de la farine, n’hésitez pas à la passer 3 jours au congélateur pour éviter les bestioles.
De nouvelles alternatives pour mes repas
Je sais maintenant que j’aime le millet (prévoyez une passoire fine !) mais pas trop le sarrasin dans autre chose que les galettes que j’aime tant. Quant au quinoa… je me force et je recouvre mais je n’aime pas tellement ça. Je n’ai jamais consommé trop de beurre, mais la margarine (et la mozzarella, car j’y ai droit !) de Bonneterre est/sont excellente(s).
Régalade au petit-déjeuner
Jusque là, le Saint-Morêt était roi pour le petit-déjeuner car j’aime beaucoup le salé ! Finalement, j’ai trouvé des alternatives qui me régalent : mélange tomates séchées, olives vertes et pignons de pin, houmous, œufs de lump, etc. Miam !
Je ne créé pas de recette et ne suis pas une blogueuse culinaire ou une passionnée des fourneaux mais, si je vous rapporte des recettes sur Instagram, j’utilise le hashtag dédié : #RecetteiaLili. C’est uniquement dans un souci d’entraide.
Des loupés
Je l’avais déjà évoqué mais il y a parfois quelques loupés en cuisine. Parlons-nous des crackers – pas craquants dans ma version – de graines de lin et de chia qui ont fini dans le compost (coucou les moisissures après quelques jours !) ?
Côté santé, qu’est-ce que cela donne après un mois et demi ?
Les promesses du labo et la réalité
C’est là que la déception est pour le moment la plus grande : côte santé, après avoir été même plutôt plus mal que mieux, on pourrait dire que rien n’a changé.
Le laboratoire m’avait promis, après trois mois (d’ici Noël donc), une grande amélioration de l’état de ma peau, un vrai bien-être et un adieu à l’anxiété, une digestion bien meilleure, 3-4 kgs en moins, etc.
J’ai fini le premier mois avec plus d’acné que je n’en avais auparavant. Même si c’est très localisé, cela me complexe énormément. J’ai changé ces deux dernières semaines mes produits du quotidien, refais des masques, acheté des capsules d’onagre, rose musquée et argan à avaler, etc. et j’ai réussi à stabiliser l’ensemble. Ouf ! Mais tout cela pour des résultats pas meilleurs que ceux qui connaissais avant de changer d’alimentation.
D’un point de vue digestif, les ballonnements ont été démultipliés (je mangeais jusqu’alors beaucoup de légumes mais je suis bien au-delà des cinq fruits et légumes). Lorsque j’ai vu mon ostéo après un mois, elle a constaté que j’étais pas mal bloquée et le contact avec mon estomac a été douloureux comme rarement. Aïe ! Depuis que je l’ai vue, cela va un peu mieux. La prise de charbon doit jouer aussi.
J’avais parfois l’impression d’avoir des migraines digestives, de façon très occasionnelle. Je n’en ai pas eu depuis un mois et demi. C’est un impact assez minime même si agréable.
Je me suis beaucoup documentée et ai des heures et des heures de lecture et de recherches derrière moi (cela ne remplacera jamais un expert, je ne prétends pas cela !). Je fais au mieux pour manger varié mais je ressens beaucoup plus la faim qu’avant, comme si je me privais, et n’ai donc pas perdu de poids (quelques grammes tout au plus).
Quant à l’anxiété, elle est bien plus grande car je me sens submergée par tout ce que j’ai à faire en cuisine. Je ne peux pas compter sur le sans gluten puisque je suis bien plus intolérante au riz qu’au blé. En raison de tout cela, mon temps de loisirs a chuté. Je fais aussi moins d’exercice puisque j’ai moins de temps (quand on doit faire jusqu’à son pain…) et sors moins. Toute sortie occasionnait de longues et belles marches dans Paris. Il faut maintenant que je rentre vite dans ma proche banlieue préparer à manger en passant toujours par le même coin de Paris. Et je suis tellement fatiguée !
Plus de contraintes, moins de plaisir, pas de mieux-être : je vous laisse faire l’équation !
Le coup de pouce des remèdes et compléments alimentaires
Après 3 semaines, je suis allée faire le plein de compléments alimentaires pour tenter de me soutenir. C’est la durée après laquelle j’étais sensée commencer l’aloe vera et les probiotiques. N’aimant pas du tout le goût de l’aloe vera que l’on trouve en magasin bio, j’ai opté pour l’un des deux proposés par ma parapharmacie. Ce n’est pas la révélation mais il se boit. Côté probiotiques, on m’a expliqué qu’il fallait que je me tourne vers des probiotiques plutôt végétaux (mais sans riz, pommes de terre et autres). Bref, mission quasi impossible et le pharmacien – qui me conseille de me tourner vers un autre produit de la gamme Lactibiane, que j’ai beaucoup consommée : le tolérance – doit rire encore de mon passage (comment ne pas en perdre son latin ?).
J’ai fait le plein de L-glutamine, manganèse et soufre dans l’idée de restaurer ma barrière intestinale (ne me dites pas merci !). J’attends, pour entamer cette cure, d’avoir terminé ma cure de charbon actif. D’ailleurs, quand j’en rachèterai, j’insisterai pour en avoir du sans sucre.
Quel avenir à table ?
En faisant le point, on voit bien que, pour l’instant, les promesses ne sont pas tenues. Mais, après tant d’efforts, je pense qu’il me faut continuer pour atteindre au moins les trois mois indiqués par le laboratoire (cap Noël !). Il sera temps de faire un bilan plus global. Si rien ne s’était passé après trois mois, j’image que je réintégrerais peu à peu des aliments, même si je garderais certains principes et orienterais mon alimentation en fonction des résultats d’analyse.
Je lis tellement de témoignages ravis et conquis après quelques semaines que j’ai du mal à comprendre pourquoi je ne vis pas la même chose. Beaucoup de ceux que je lis racontent comment, pour trouver un bon accompagnement, il y a pu avoir une errance et je ne suis pas encore prête à aller taper à la porte de tous les diététiciens pour trouver celui qu’il me faut sans y passer encore la moitié de mon salaire (que d’argent gaspillé dans une vie pour des consultations vaines…).
Le problème reste, je dois donc essayer de le résoudre. Les analyses ont montré que j’avais une flore très déséquilibrée, ce dont je ne doute pas. Et, heureusement, aucun problème de candidose par ailleurs !
Pour persévérer, il faut des convictions, de l’enthousiasme, du plaisir, des résultats, de l’espoir, etc. Des éléments manquent à l’appel… En soi, je n’ai pas perdu le plaisir de manger et ai trouvé des alternatives convenables voire convaincantes. Mais les intolérances alimentaires me coupent clairement du monde (et ne parlons même pas de toutes les propositions alléchantes que je décline en cascade pour ce blog). Je ne tiendrai pas indéfiniment comme cela, à être cloîtrée dans ma cuisine (et encore, j’ai la chance de ne pas vivre seule !). Et je suis teeeellement inquiète pour les voyages !
Pour revenir à du positif, j’ai l’impression de découvrir – un peu – un monde. Pourquoi la société dans laquelle on vit ne mange pas plus varié et ne cuisine éternellement qu’avec les mêmes ingrédients ? Et encore, nous ne sommes sans doute pas si mal lotis que cela en France ! Je sais aussi précisément ce que je mange et ne doute pas que c’est infiniment meilleur qu’une cuisine qui conjugue les additifs aux conservateurs.
Cet article se veut être le récit de mon expérience personnelle. J’ai bien conscience que, comme « tout le monde », je fais sans doute des erreurs. N’hésitez pas à réagir si vous avez des expériences, des questions ou des conseils !
Rendez-vous en fin d’année ou tout début d’année prochaine pour le bilan des trois mois, objectif initial ! [Edit : j’ai abandonné ce régime car j’ai eu une grosse infection de l’hiver qui a commencé 8 semaines après le début du régime et ai été même hospitalisée… mes défenses immunitaires étaient au plus bas. Je n’ai pas repris le régime une fois rétablie, ce qui a pris pas mal de temps].
Retrouvez :
Heureusement qu’on arrive à trouver de tout ici pour avoir chacun une alimentation adaptée.
Mais dans ton cas c’est une contrainte monstrueuse, c’est plus compliqué qu’un régime sans, même végétalien. Je te souhaite du courage, en espérant que tu puisses de nouveau manger tout ce que tu aimes, ou trouver de bonnes alternatives peu chronophages.
Merci beaucoup de tes encouragement et de ton soutien à distance 🙂
Je te rejoins : quand je regarde des livres et des sites de recettes « sans », je ne trouve (presque) rien pour moi. Ca me donnerait presque l’impression que le sans gluten est facile à côté !
En 2018, je ferai très certainement des arrangements. Je ne vois pas comment tenir la distance et vivre « sans » (même une simple invitation à un mariage !). La liste des interdits est si longue que même un restaurateur n’arrive pas à faire avec.
Bonne fin de journée !
Très sympa cet article « bilan », on en lit souvent dans lequel il est question de régime à venir ou bien enclenché et favorable, rarement des aussi détaillés et aux résultats mitigés.
Je te trouve bien courageuse de t’accrocher en ne voyant rien venir,beaucoup auraient lâché l’affaire, tu peux être fière de toi!
Si j’ai un conseil à te donner (deux ans après avoir commencé à modifier mon alimentation dans le cadre de problèmes de santé) c’est de persévérer et de ne pas seulement te baser sur les résultats d’un labo mais aussi sur ton vécu/ressenti. Enlève et réintègre des aliments, tu vas apprendre à identifier ceux qui ne te réussissent pas. C’est un long chemin, ça nécessite beaucoup de résilience mais ça se fait, en tâtonnant on y arrive.
De mon côté je suis bluffée quand je constate à quel point mon « instinct » s’est aiguisé et ma petite routine alimentaire s’est construite selon une logique qui ne réponds pas forcément à celle des thérapeutes (je suis sensée être intolérante au sésame et je n’ai aucun problème quand j’en consomme, je ne dois pas avoir de problème avec certains oléagineux et pourtant ça coince)
Tiens bon, c’est un vrai jeu de patience 😉 😉
Je te remercie de ton message, de tes encouragements et de ton témoignage !
Il est vrai que j’avais identifié que l’artichaut (non détecté), le saumon fumé (idem),le chèvre chaud (que j’aime tant ♥) et le lait ne me convenaient pas à plus que petite dose. Je savais aussi que le riz, sensé « calmer le jeu » quand on est malade ne faisait pas vraiment son office. Au Japon, j’avais été super malade après avoir mangé du riz et de l’omelette et je n’avais pas trop compris…
À échéance proche, je vais tenter de persévérer et, à partir de la fin d’année, sans doute jouer aux réintégrations comme tu l’évoques. J’ai lu que c’était un aliment à la fois et tous les 4 ou 5 jours en principe. Dur de trouver en effet des témoignages un peu complets sur le sujet !
Bonne soirée et merci encore !
Olala, j’imagine que trop-bien ta frustration alimentaire… J’ai l’impression de lire mon ressenti quand j’ai appris ma première grossesse (pour ma deuxième, j’étais préparée psychologiquement :D) et toute cette liste d’interdits alimentaires (je me revois encore zoner dans les allées du supermarché, ne sachant qu’acheter, ahah). Bref, bon courage pour cette période et j’espère que tu pourras en tirer que des bonnes habitudes 🙂 je pense fort à toi, de gros bizzz
Coucou
Merci de ton petit mot !
Dans le cas d’une grossesse, heureusement, c’est par précaution pour le bébé, c’est motivant j’imagine… (Après, je n’ai pas toute la liste en tête probablement ah ah ;-))
Franchement, je suis sur les nerfs (en mode « je vais tuer quelqu’un »), épuisée et, depuis les quelques jours écoulés depuis l’écriture de ce billet (déjà 7 semaines de restrictions alimentaires !), j’ai eu l’occasion de réfléchir davantage et d’avoir des échanges sur le sujet… Il est probable que je réintroduise des aliments « interdits » dès les prochains jours. On me promettait la pleine santé et l’envol de l’anxiété et me voilà quasi-déprimée et d’une humeur massacrante (et ballonnée lol). Je crois que l’on m’a vendu du miracle, je suis contente d’avoir testé mais le résultat n’est pas là :-/
De gros bisous à toi aussi et merci de ton soutien ♥
Eh bien…
Tous ces efforts et sacrifices pour en arriver à aucune plaisir certes mais surtout pas beaucoup de résultats.
Y a de quoi être terriblement frustrée. Je en sais pas comment tu tiens. Moi si au bout d’un moi je ne vois pas d’amélioration je change. Je n’ai pas ta patience pour 3 mois.
Je vais m’abstenir de passer par un labo je crois 😛
Comme le dit Sarra, j’apprends plutôt à identifier ce qui ne me convient pas à force d’expérience. Pas toujours simple, mais je teste 🙂
J’étais motivée ! À vrai dire, suite à une discussion que j’ai eue jeudi soir, j’ai commencé à remettre un peu de souplesse. Rien de fou pour le moment mais pas grave s’il y a de la crème avec des champignons ou un morceau de cake. Il faut que je creuse les histoires d’enzymes / probiotiques, etc. Hier midi, j’ai mangé des california rolls (le riz est plus qu’interdit selon la prise de sang) et j’ai mieux digéré ça qu’un repas autorisé de la veille. Je me sens un peu entre deux chaises mais je crois que ce régime poussé à l’extrême a atteint ses limites en ce qui me concerne après 7 semaines…
Ne mets pas d’argent dans une prise de sang. J’ai en tête les résultats et ça peut sûrement m’aider à ne pas abuser du fromage par exemple mais, passé cela, il faut que je retrouve un peu de simplicité !
Bonne semaine ^^
Cet article arrive pile quand j’en ai besoin. Je vis exactement les mêmes choses que toi. Et en plus je suis intolérante a la plupart des céréales, je te raconte pas la frustration.
Sans œufs, sans aucun lait animal, sans céréales (sauf quinoa, tapioca, manioc), sans aliments à graminées, etc etc !… toi aussi je vois que la liste
est longue !
Pareil je refuse des invitations par peur d’être frustree, je suis d’une humeur massacrante et je ne vois pas de résultats, et j’ai même l’impression que c’est pire… J’ai l’impression de ne plus rien digérer au final. Et que ma vie est régie par la nourriture et ma santé. Au final, le stress ne va rien arranger.
Je prends de l’oligopermea et des compléments naturopathiques, mais rien. 43 euros la boîte du premier, je te laisse imaginer le budget final mensuel… Pour rien.
Alors si moi aussi je ne sens pas de résultats dans quelques mois, j’arrêterai.
J’ai constaté aussi que certains aliments auxquels je ne suis pas sensée être intolérante me provoquent des réactions. Alors je crois aussi que finalement il faut s’écouter et juste ne pas abuser. Mais trop de frustrations c’est pas bon non plus.
Courage à toi et merci pour ton témoignage ! J’espère que tu iras mieux de ton côté 🙂
Je suis contente de lire un autre témoignage car j’ai trouvé dur d’en trouver vraiment…
As-tu été suivie par un naturopathe ?
Ta conclusion est aussi du coup la même que la mienne : s’écouter, trouver ce qui nous convient et ne pas se priver aussi drastiquement.
J’ai respecté les principes pendant deux mois puis ai assoupli. Hasard du calendrier, je suis tombée malade dans ces moments là (une belle infection hivernale des poumons) et c’est la première fois de ma vie que j’ai été hospitalisée… une semaine ! Ce n’est pas la faute du « régime » mais je suis certaine que la très grande fatigue physique et morale générée par les nombreuses heures en cuisine et l’absence de moments en société ont nui à mes défenses immunitaires. On me promettait la pleine santé, je n’ai jamais eu quelque chose d’aussi long et surtout sérieux qu’en cette fin d’année !
Bref, je ne suis pas du tout convaincue… mais j’aurais testé !
Bon courage à toi aussi ^^
Bonjour Lili,
Je fais suite à ta réponse de décembre ! Désolée pour le retard !!
J’ai été suivie par un naturopathe mais ai arrêté car les huiles essentielles qu’il m’a données en interne m’ont dévastée.
J’ai préféré continuer autrement. Aujourd’hui j’écoute plus ma nutritionniste.
J’en suis à 8 mois d’exclusion stricte et c’est encore invivable. J’ai même une partie de ma famille qui m’a exclue à cause de ça. Que faire ? Ou en es tu toi ? Tu as continué du coup à faire selon tes ressentis ?
Bon courage à toi aussi, je comprends ce que tu ressens. J’espère que tu vas mieux !
Bonjour Tara,
Pas de problème ! Avec quelques mois de recul en plus, c’est intéressant d’en reparler.
J’ai repris, depuis que j’ai été très malade cet hiver, une alimentation normale. Ca va mieux que lorsque j’excluais les aliments auxquels j’étais, en principe, intolérante. Le résultat était vraiment négatif et excluant (et je fonçais vers la dépression !). Je ne sais pas ce que je devrais faire mais, quand même, le fait d’avoir eu une grave infection conduisant à une hospitalisation après deux mois de ce régime était vraiment effrayant.
Cette année, quelqu’un s’y connaissait en médecine chinoise m’a fait peur elle aussi. J’en parle à la fin d’un article (genre, si je ne suis pas ses conseils, elle me promet de mauvais kystes un jour !!).
Bon courage à toi aussi !
Bonjour Lili.
Je suis tombé par hasard sur votre blog en cherchant des avis sur le laboratoire Zamaria.
On m’a diagnostiqué Crohn ( maladie inflammatoire chronique intestinale).
Persuadé que l’alimentation industrielle d’aujourd’hui joue un rôle capitale sur notre santé, j’ai commencé comme vous à me documenter.
Je vous partage une piste que je suis moi même en train d’explorer.
C’est le livre de Nathalie Martin ( une canadienne ) qui propose de « guérir » par l’alimentation les MICI.
C’est un régime sans sucre ( industrielle/ raffiné ) et sans levure.
Bon courage à vous.
bonjour quand est-il après ce temps, avez vous vu des résultats ou pas?
Bonjour, j’ai arrêté après un peu plus de deux mois car j’ai attrapé un virus de l’hiver et me suis retrouvée hospitalisée comme je ne guérissais pas et que mes défenses immunitaires ne réagissaient pas. A l’hôpital, il n’aurait pas été possible de suivre un régime aussi contraignant sachant qu’aucune recette toute prête, y compris de pain, ne respecte « ma » liste. Cet épisode a été traumatisant – je n’ai jamais été aussi malade de ma vie – et j’en ai conclu que si j’étais aussi affaiblie, c’est que ces restrictions ne m’avaient pas vraiment convenu. Mon état digestif est donc inchangé mais je vis avec (et mes défenses immunitaires ne doivent pas si mal le vivre que ça car je n’ai pas attrapé le Covid alors que mon conjoint l’a eu…). Je suis cependant déçue de ne pas avoir réussi cette expérience. Bonne soirée