Ma dernière lecture m’a conduite à l’Opéra de Sydney, à la rencontre de Leo et d’Orion. Battista Tarantini signe deux romans de new romance autour de la danse dans un univers tourmenté. C’est le premier des deux volumes, « Ainsi soient les étoiles », sorti en janvier, que je viens de lire. « Orion » parle d’amour et d’initiation mais sous un autre angle que celui du romantisme. Je vous fais part de mes impressions !
« Orion, tome 1 : Ainsi soient les étoiles » : l’histoire
« Première danseuse de la compagnie, premier rôle dans un ballet, Leo Kats est sur le point d’atteindre un sommet dans sa jeune carrière : elle sera Nikiya dans la Bayadère qui se jouera à l’Opéra de Sydney. Les années de travail, intenses et douloureuses, ont porté leurs fruits, mais la jeune femme est fébrile et encore trop peu confiante à l’aube de sa consécration.
Quelques jours avant la représentation, Orion Atlay, illustre chorégraphe français, s’invite au Temple, l’école de danse de la compagnie, pour y créer un ballet irrévérencieux. Dès la première seconde, Orion veut Leo, lumineuse, parfaite et docile. Seulement Leo.
Un combat s’engage. Obsédé par la jeune femme, Orion tente de la convaincre de danser pour lui afin de mener à bien d’obscurs projets. Secouée par les méthodes peu académiques du maître de ballet, éveillée par le désir qu’elle éprouve pour la première fois, Leo craint de ruiner sa carrière qui ne semble plus tenir qu’à un fil. Des studios à la scène, en passant par les coulisses de l’Opéra, Orion et Leo devront se battre pour trouver l’amour ».
Source : Hugo & Cie
Mention spéciale à la couverture du roman !
« Orion, tome 1 : Ainsi soient les étoiles » : mes impressions
Mes premières pensées au début de ma lecture ont été pour le film « Black Swan », que je n’ai pourtant pas vu, et pour le roman « Notes noires« . En effet, ce dernier, bien que dans un univers artistique différent, mettait en scène une jeune femme douée et son mentor aux intentions pas si innocentes que cela. Mais j’ai rapidement oublié ces évocations pour entrer dans l’histoire de Battista Tarantini.
J’ai aimé que le propos se passe en Australie. Cela change un peu ! Cerise sur le gâteau : j’ai déjà visité l’opéra de Sydney et ai pu me construire des décors à la croisée entre la réalité et ce que le livre m’a inspiré. Repenser à mon plus lointain voyage m’a forcément plu.
« Ainsi soient les étoiles » porte essentiellement sur le travail de révélation, en partie par la douleur, d’une première danseuse par un chorégraphe français particulièrement torturé. On comprend rapidement que celui-ci vit, d’une façon ou d’une autre, comme un condamné, même si tout cela est diffus. Il est question d’énergie vitale, d’instinct de survie, de dépassement de soi, de libération, de souffrance, de désir et de sensualité. Lorsqu’on parle de vie, on parle aussi parfois de mort… Les pulsions destructrices habitent le récit.
En tant que lectrice, j’ai ressenti les tourments de Leo et Orion, sans bien en cerner les contours. Ils ont une vie intense et hors norme, faite de créativité et de labeur. Même si j’ai fait beaucoup de danse (maintenant, je ne fais plus que de la zumba, qui mise sur le plaisir et non la contrainte !), je ne peux pas me figurer à quel point cela doit être difficile d’être l’un des plus grands danseurs classiques du pays, voire du monde. Avoir fait de la danse m’a sans doute aidée car j’ai compris les termes utilisés dans le roman.
Orion a tout du chorégraphe maudit, Leo de la danseuse brillante qui s’est perdue. Comment tenir ? Comment être au sommet de son art ? Par quels sacrifices et épreuves ? Si « Ainsi soient les étoiles » donne presque envie de se remettre à la danse classique, le roman ne donne pas envie d’avoir un don extraordinaire ! J’ai eu une pensée pour Andre Agassi, étoile d’un autre genre (du tennis si besoin de préciser !), qui a fini par avouer qu’il détestait la discipline à laquelle il vouait sa vie !
Je ne me suis pas identifiée aux personnages, évidemment bien trop différents de moi, avec une approche de la vie différente. J’ai été spectatrice de leurs échanges mais ai eu envie de les voir évoluer vers une vraie forme de bonheur. Leo, Orion et les personnages qui les entourent ne semblent avoir plaisir que dans les moments de vie extrêmes.
Dans le second tome, j’attends de découvrir ce qui fait réellement que Leo souffre autant et quels secrets du passé elle renferme. Je prie pour que les héros trouvent une forme d’apaisement et soient heureux. Rendez-vous en librairie le 7 février pour découvrir la suite, dont je parlerai ici après l’avoir lu.
Il m’a manqué une appropriation des sentiments des personnages ou un calage de ma respiration sur leurs échanges pour qu’il s’agisse d’un coup de cœur. Par goûts personnels, je préfère quand il y a quelque chose d’un peu plus léger ou frais chez les héros. Mais j’ai bien apprécié le premier volume d' »Orion » et attends avec curiosité de connaître le dénouement.
Orion, tome 1 : Ainsi soient les étoiles – Battista Tarantini
Sortie le 3 janvier 2019
Retrouvez « Orion, tome 1 : Ainsi soient les étoiles » en grand format ou au format numérique (17€ /9,99€)
Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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