Jay Crownover est notamment connue pour sa saga « Marked men ». Pour ma part, j’ai découvert sa plume avec la trilogie « Wild men » et viens de dévorer sa nouveauté, « Love & Rehab », inspirée de sa première histoire d’amour. Je n’avais pas vu venir le coup de cœur que j’ai eu pour cette histoire entre une jeune femme raisonnable et un (ancien ?) drogué qui ne sait pas encore bien comment emprunter le chemin de la rémission ni s’il doit ou veut vraiment en prendre la direction. Amour, souffrance et tentative de résilience sont au programme. Une romance à la fois belle et sensible qui saura toucher les âmes passionnées, rêveuses, mélancoliques… ou bien d’autres encore !
L’histoire de Love & Rehab
« Elle ne le connaissait presque pas, pourtant, elle a été la seule à voir les signaux d’alerte. Cable James McCaffrey, si cool et populaire, est un junkie au bord de l’auto-destruction. Affton a trop souffert de l’addiction de sa propre mère pour ne pas au moins donner l’alerte, aussi odieux soit ce garçon.
Quand la mère de Cable apprend qu’une personne est assez folle pour se préoccuper sincèrement de son fils, elle s’empresse de faire une proposition à Affton : passer l’été en compagnie de Cable dans une villa du bord de mer et s’assurer qu’il ne retombe pas dans la drogue. Un service qu’elle saura payer suffisamment généreusement pour permettre à Affton d’étudier dans l’université de ses rêves.
Comment refuser ? Affton en est incapable, même en sachant pertinemment que Cable va détester ce projet. Et, surtout, qu’il est susceptible de développer chez elle une tout autre forme d’addiction, peut-être plus dangereuse encore… »
Mes impressions sur Love & Rehab
J’aurais pu passer à côté du roman si je n’avais connu ni Jay Crownover – que j’ai rencontrée – ni l’éditeur. La couverture et le sujet de la drogue n’auraient probablement pas fait tilt et j’aurais eu tort car j’ai adoré me plonger dans « Love & rehab », que j’ai lu avec grand intérêt et facilité. Le livre a su mettre en action ma compassion et ma sensibilité.
Plus qu’une histoire de drogue, c’est une histoire de fragilité. Chacun d’entre nous a ses blessures, petites et grandes, et peut, à sa façon, se projeter dans l’histoire et caler sa respiration et ses inquiétudes sur celles des personnages.
Rien n’est écrit pour être dans le sensationnel. Dans « Love & rehab », pas de Hardin qui lance une bouteille contre un mur ou autre démonstration de force. Cable, le héros, se sent profondément mal mais est tout aussi humain et crédible. Cela est sans doute dû au jeune homme qu’a connu l’écrivaine au sortir de son adolescence. Le personnage du livre est vraiment attachant. La lectrice voudrait l’aider à panser ses blessures et lui tendre la main. Cable vient d’une famille extrêmement riche et a eu accès à tout, sauf peut-être des choses essentielles. La fête, la popularité, les filles, la drogue… tout cela est en permanence au programme pour lui.
L’héroïne à sa mesure est Affton, une lycéenne qui a une revanche à prendre sur la vie depuis qu’elle a perdu sa mère… à cause de la drogue. Issue d’un milieu modeste et concentrée sur les cours et sur son avenir, ses camarades la croient vêtue de glace. Elle est quelque part entre innocente et volontaire, avec de bonnes réparties dans ses bagages.
« Love & rehab » a eu pour moi, je ne saurais dire pourquoi, quelque chose d’inattendu et de beaucoup plus touchant qu’espéré. On ne juge pas les faiblesses des personnages, on les comprend et on les accompagne. Le lien entre eux est évident et naturel.
La plume de Jay Crownover est particulièrement fluide et inspirée. Me voilà d’ailleurs avec l’envie de lire ses best-sellers.
« J’avais lu dans ses beaux yeux bleus qu’elle était sincère. Elle me détestait vraiment. Elle détestait ce que je faisais, et c’était comme si elle savait d’avance ce que je ferais ensuite et qu’elle le détestait tout autant. Elle détestait s’être intéressée à moi, tout comme elle détestait savoir qu’elle était la seule à avoir osé dire quelque chose. Elle détestait le fait de se soucier de moi quand j’étais pour ma part incapable de ressentir la moindre émotion. » [Love & rehab, page 52]
L’écrivaine habite dans le Colorado et nous emmène dans le Sud de l’Arizona ou au Texas. J’ai aimé imaginer certains coins des États-Unis que j’ai déjà visités ou dans lesquels je rêve d’aller et qui servent de toile de fond au récit.
La fin est bien trouvée et ne bascule pas dans quelque chose de trop simpliste. Bref, je ne saurais que vous conseiller cette lecture ! « Love & rehab » m’a vraiment plu ♥
Love & Rehab, de Jay Crownover
Sortie le 5 décembre 2019
Prix papier : 17€ / Prix numérique : 9,99€
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Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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Ma wishlist de livre est tellement immense… Ton article ne m’aide pas du tout ! Le roman a l’air de se dérouler dans une ambiance vraiment chouette (le Texas tout ça tout ça) et avec un sujet qui m’intrigue beaucoup. Merci pour ta chronique !
Oups ! 😉 J’adore le décor américain dans les romans et l’évocation de quelques villes locales me plaît. Dans celui-ci, une grande partie se déroule toutefois dans une grande maison. Mais cela ne remet pas en cause les qualités du livre, vraiment vraiment sympa 🙂 As-tu lu d’autres livres de l’écrivaine ? Bonne fin d’année !
Non aucun ! Mais j’ai beaucoup entendu parler de certains de ses romans, il va falloir que je m’y mette.