« L’Honneur de Preston » est le 5e roman de Mia Sheridan que je lis. Les romances de l’écrivaine américaine sont souvent poignantes et emplies de sensibilité. Elles mettent un signe du zodiaque à l’honneur. Ici, il s’agit du Gémeaux puisque Preston et Cole, les voisins d’Annalia, sont jumeaux. « L’Honneur de Preston » aborde de nombreux thèmes : le travail dans les fermes, comme employeur ou employé, les choix de vie, l’immigration, le deuil, la communication, le sens de l’honneur, la famille… et bien sûr : l’amour. Mia Sheridan m’a de nouveau convaincue et emportée à travers ce drame psychologique.
« L’Honneur de Preston » : l’histoire
« Toute sa vie durant, Annalia Del Valle a aimé Preston Sawyer. Elle a grandi dans une cabane dans Central Valley en Californie, mais a découvert la liberté, dans la ferme Sawyer vosine et auprès des garçons qui étaient ses seuls amis.
Preston est amoureux de Annalia depuis son enfance. Il a réussi à le lui cacher jusqu’ à ce que leurs mondes – comme leurs corps– sont entrés en collision par une chaude nuit d’été. Une nuit qui va bouleverser leur vie pour toujours.
Après avoir disparu corps et âme pendant six mois, Annalia est de retour en ville. Si Preston a échappé à son désespoir amoureux, son sens de l’honneur et sa fierté parviendront-t-ils à le retenir à nouveau, lorsque, l’objet de son désir de toujours, est de retour.
Comment fait-on pour dépasser les blessures du passé ? Réparer L’irréparable ? »
Mes impressions sur « L’honneur de Preston »
« L’Honneur de Preston » offre bon nombre d’heures de lecture. Sans être un énorme pavé, le roman est, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs, assez long. J’ai été emportée dès la 2e page par le style de l’écrivaine et l’intrigue.
On sait dès le début quelle difficulté s’est posée sur le parcours des héros avant de plonger dans le passé et de voir évoluer la relation entre Annalia, fille d’immigrée clandestine, et Preston et Cole, les fils de la ferme productrice de fraises d’à côté. Le récit est fait alternativement du point de vue de la jeune femme et de celui qui a donné son nom au roman.
Le personnage dont je me suis sentie la plus proche pourrait être Preston, qui est mesuré, sait se mettre en retrait et a aussi pas mal de profondeur. Il est vraiment un book boyfriend adorable, à la fois tendre et fort. Il est la moitié réfléchie, plus anxieuse et terrienne d’un duo. Cole, son frère jumeau est plus solaire, taquin et inconséquent.
Annalia, adolescente et enfant non désiré, n’a de cesse que de s’excuser de vivre et de le faire sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger. Elle n’a pas l’habitude de s’écouter, ni celle de s’exprimer. Elle fait des déductions en son for intérieur et ne partage pas ses émotions. Elle soutient sa mère du mieux qu’elle peut, sans aucun retour ni geste d’affection à son égard. Je ne me suis pas identifiée à son personnage mais ai aimé lire son histoire.
La vie des personnages est semée d’embûches. Amour ou pas, argent ou pas : tous sont logés à la même enseigne et doivent faire face à des situations dramatiques. J’ai régulièrement eu la gorge serrée, la poitrine compressée ou les larmes aux yeux. J’en ai même essuyé quelques-unes à la fin. Certains passages sont aussi intenses parce qu’ils concernent les sentiments ou la passion des personnages.
En bref, si « L’Honneur de Preston » n’a pas forcément fait écho en moi en tous points, cette new romance m’a plu, emportée et émue. À découvrir !
L’honneur de Preston, de Mia Sheridan
Publié le 9 novembre 2017
Grand format (17€), format poche (7,60€), numérique (9,99€)
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Le roman figure au catalogue de la bibliothèque George Brassens (Paris XIVe)
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