J’ai assisté lundi soir à une avant-première du très joli film de Carine Tardieu : « Du vent dans mes mollets », l’adaptation d’un livre de Raphaële Moussafir. Je ne peux que conseiller ce long métrage sorti ce 22 août ! Un film simple, sur les choses simples, ou plus graves, avec beaucoup d’humour et d’émotion !
L’histoire
« Prise en sandwich entre des parents qui la gavent d’amour et de boulettes, Rachel, 9 ans, compte les minutes qui la séparent de la liberté. Jusqu’au jour où son chemin croise celui de l’intrépide Valérie. »
Source : « Du vent dans mes mollets » sur le site de Gaumont
Alors, alors ?
« Du vent dans mes mollets » est une bonne surprise : c’est ce qu’avait l’air de penser toute la salle lors de la projection du film. On y suit les histoires d’une fillette de 9 ans, née en 1973 (tiens tiens comme ma sœur !). L’histoire se passe donc avant ma naissance (comment ça, vous vous en moquez ?) et, si je n’ai donc pas forcément vu toutes les références au début des années 80, j’ai bien aimé cet univers reconstitué et les couleurs et looks de cette période. Les décors et ambiances sont vraiment plaisants : la maison de la mère de Valérie, les cuisines, le cabinet de la psy, etc. Le film parle donc aussi beaucoup de l’enfance des spectateurs. L’importance des Barbies pour les jeunes filles m’a bien replongée dans mon enfance…
Rachel est la fille unique d’une famille où chacun a ses névroses, plus ou moins gênantes pour les autres. Son amie Valérie vit avec sa mère et son frère. « Du vent dans mes mollets » aborde de nombreux sujets : la famille, l’école, le psy, la maladie, le couple, la mort, etc. Finalement, c’est un peu la preuve qu’il n’y a pas d’existence ordinaire !
Juliette Gombert et Anna Lemarchand, les comédiennes qui interprètent Rachel et Valérie, ne sont pas une minute éclipsées par Agnès Jaoui, Denis Podalydès ou encore Isabelle Carré : le casting était aussi une réussite. Agnès Jaoui, qui n’est pas épargnée pendant 1h29, était vraiment méconnaissable par rapport à mon souvenir !
Il serait dommage de vous en dire trop mais, quand Carine Tardieu a fait irruption dans la salle de projection à la fin du film, j’avais tout juste eu le temps d’éponger les quelques larmes qui faisaient leur chemin sur mes joues. « Du vent dans mes mollets » m’a vraiment touchée. Mon amoureux, qui était à mes côtés, n’a pas moins aimé que moi.
J’ai aussi aimé entendre la réalisatrice parler de ce projet, voir à quel point il l’a habitée, sa façon de voir les comédiens, les personnes avec lesquelles elle a travaillé. Elle a paru vraiment sympa et humaine, confortant ainsi le côté très sensible du film.
Très joli !
Et vous, avez-vous prévu le déplacement ?
Et bien voilà, j’ai trouvé mon film à aller voir ce week end! Merci
J’en ai entendu parler pour la première fois en début de semaine et j’avoue que la bande annonce m’a donné très envie! Ce film a l’air vraiment intéressant!
Ce film a l’air très touchant…je viens de lire plusieurs articles à ce sujet et apparemment, tu n’es pas seule à avoir été émue par l’histoire et à avoir verser ta petite larme;)
ça me tente bien !
Je l’ai vu la semaine dernière et je suis du même avis que toi. J’ai passé un très bon moment, et je me suis retenue de pleurer à la fin pour faire la dure auprès du garçon qui m’accompagnait.
Mais au prix d’un sérieu effort ! ahah
Lol ! L’avantage est que mon accompagnateur me connaît bien et est au courant de ma propension occasionnelle à ne pas gérer mes larmes 😉 (pour dire ça joliment ;-))