Le rainbow bridge, un oasis de verdure au cœur du lac Powell

Samedi 21 mars : peut-être la journée la plus tranquille du séjour ! C’est en tout cas le seul jour où nous n’avons pas changé d’hôtel. Au programme : le lac Powell ! Comme je le disais dans mon billet « jour 5« , c’est un lac artificiel formé par la construction du barrage de Glen canyon sur le Colorado.

 Nous avions rendez-vous pour prendre un bateau à 8h30. Sachant qu’à cette période, un seul bateau par semaine propose une croisière jusqu’au Rainbow bridge et connaissant le coût de la réservation, il ne faut pas le manquer. En partant en voiture de l’hôtel à 8h, nous espérions arriver à l’heure. C’était sans compter la difficulté pour trouver l’embarcadère, caché derrière un hôtel lui-même complètement isolé. Ça avait un peu des airs de « la carte au trésor ». Trois filles qui tournent dans tous les sens, trottent pour demander leur chemin… Tout s’est bien fini !

 

Lac Powell : on lève l’ancre !

A 9h15, le bateau est parti. Nous étions sur la partie supérieure du bateau… et chaudement habillées. A la réflexion, une grosse couette en plumes d’oie spéciale « hiver qui caille » en plus nous aurait permis d’avoir réellement chaud ! Bref, une bonne petite séance de 2h45 d’aération, de vent et de froid ! Mais nous restions à l’extérieur pour profiter des paysages qui entourent le lac. Encore une fois, les nuages, qui semblaient plutôt partis pour nous arroser copieusement, ont laissé place peu à peu à un temps bien plus dégagé.

A midi, le bateau s’est arrêté. Il faisait alors très chaud et nos bretelles semblaient presque nous tenir chaud comme un bon gros pull en plein été. Des bouteilles d’eau étaient distribuées. Nous allions enfin découvrir le Rainbow bridge. Tout ce que je savais, c’était qu’il s’agissait d’une arche, que ceux qui l’ont vue la trouvent vraiment belle et qu’elle justifie de prendre le bateau toute une journée ! En photo, j’avais du mal à me la représenter à sa juste valeur.

Le Rainbow bridge

Nous avons alors marché entre 15 et 20 minutes. Des chemins étroits longent les roches, les contournent. Plus nous avançions, plus nous prenions conscience de la beauté de la nature qui nous entourait : des herbes, de l’eau… Tout contribuait à nous emmener hors du temps. Il n’y avait plus que le silence, la beauté, le rêve, la perfection… et nous !

A un détour, nous avons commencé à voir le Rainbow bridge. Soudain, la prise de conscience de la magie du lieu a opéré. Le Rainbow bridge est l’un de ces lieux (rares !) dont on a l’impression qu’ils ont été créés pour les Dieux. A couper le souffle. On voudrait y être seul, gommer les 20 autres touristes et se gonfler simplement de bonheur d’être là.

Pour vous faire une représentation : le Rainbow bridge serait le plus grand pont naturel du monde : 85 mètres de long et 90 mètres de haut ! C’est un lieu sacré pour les Amérindiens. Quelques panneaux nous l’indiquent et nous dissuadent de passer sous l’arche, par respect. Dociles, nous n’avons pas fait les curieuses.

Paysage rose, bleu, vert et même blanc… Il n’y a pas qu’en Norvège que la nature est parfaite !

Après une vingtaine de minutes aux pieds de l’arche et à l’ombre, il a fallu retourner sur le bateau.

De retour à bord

Cette fois, nous sommes restées à l’intérieur du bateau, plus bas. Cela nous a permis d’être au calme et de nous reposer en papotant (ou en dormant pour l’une d’entre nous qui devrait se reconnaître !) sans lutter contre les conditions climatiques inverses à celles du matin. Nous avons pique-niqué et passé l’après-midi tranquillement chacune près de la vitre sur trois banquettes différentes. Nous avions de la place car le bas du bateau à lui seul comptait 60 places assises couvertes et nous n’étions que 20 à 25 sur le bateau entier.


Soirée à Page, Arizona

Vers 16h30, nous avons reposé le pied sur la terre ferme. Petit détour par quelques points de vue, dont le Scenic view, avant de regager l’hôtel puis de repartir au Wal Mart, le supermarché.

Cette fois, nous y avons trouvé de la mélatonine ! Au rayon pharmacie, les prix m’ont interpellée car beaucoup d’artciles sont vraiment moins chers qu’en France. J’ai même trouvé du Carmex à la fraise. Ce produit ne coûte vraiment rien : 1,30 dollars… soit environ 1 euro… soit 3 fois moins en moyenne qu’en France.

Nous avons à nouveau pique-niqué dans la chambre : sandwich au thon, yaourt, muffin… Que du diète !

Avec un comprimé pour dormir, j’ai enfin fermé l’œil durablement !

Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. J'attends mon 2e enfant pour fin octobre 2024. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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