Monument Valley, Ouest américain

Monument Valley Navajo Tribal Park est l’un de mes plus beaux souvenirs de mon premier voyage dans l’Ouest américain. Je me souviendrai toute ma vie de ses contours, de notre promenade à cheval entre stress et fou rire… Une expérience magnifique à vivre !

Vendredi 20 mars, cocorico ! On se lève après une nuit de sommeil presque bonne !

Vue sur Mexican Hat et Gooseneck

Nous sommes parties dans un premier temps dans la direction inverse de Monument Valley pour voir la roche qui ressemble à un mexicain avec un chapeau qui a donné son nom à Mexican Hat. C’était assez amusant à voir…

En continuant un peu, nous avons fait un détour par Gooseneck, gorges de 300 mètres de haut creusées par la San Juan River. Encore une fois l’œuvre d’un fleuve ! Le chemin pour avoir un point de vue sur ce décor était désert et les bisons s’y promenaient librement… Il faut dire qu’il n’y avait pas foule et que l’on n’était pas certaines d’être au bon endroit. Notre ami GPS guettait… Nous avons ensuite emprunté la route en sens inverse pour repartir en direction de Monument Valley.

Arrivées à Monument Valley

Sur place, nous avons emprunté la piste de Monument Valley de 10h à 14h. Les Navajos tiennent le parc national et proposent différentes activités. Si l’on ne se sent pas d’emprunter la piste (chaotique !), il est possible de partir avec un guide en 4×4 mais voir les touristes amassés à l’arrière des véhicules en extérieur et dégringoler dans les chemins à toute berzingue ne faisait pas envie ! Ma sœur et Florence se sont relayées au volant et nous avons fait de fréquents arrêts pour profiter, faire des photos, re-profiter… Plus l’heure avançait, plus il faisait bon et le ciel s’est totalement découvert. Les nuages d’avant 9h s’étaient envolés. Les conditions idéales !

A dada sur mon bidet !

Vers midi, nous avons demandé à faire un tour à cheval. Nous avons pris le temps minimal : 30 minutes (45 à 50 en réalité !). Selon le niveau et l’envie, on peut se déterminer pour le nombre d’heures que l’on souhaite, jusqu’à 6h. Pour de grandes débutantes comme nous, la plus petite promenade semblait être déjà un bon début. Il a fallu attendre pas mal de temps avant de partir car nos chevaux ainsi que ceux d’une autre famille ont été préparés un à un. Juste ce qu’il faut pour stresser un peu en essayant de repérer les chevaux les plus calmes… !

Nous sommes finalement parties toutes les trois derrière le Navajo-mal-aimable. Ma jument, Bonita, s’est placée au milieu des deux autres et était assez disciplinée. Soulagement général ! Sauf que… il m’a bien fallu le temps d’une descente puis d’une montée un peu escarpée pour me dire que je n’allais pas me ramasser lamentablement sur le sol de Monument Valley. Chaque pas semblait mettre à rude épreuve mon équilibre dans ces pentes. Vous pouvez imaginer trois filles gloussant nerveusement (je caricature un peu !) et des phrases du genre « euh, on est parties il y a combien de temps ? » « une minute » « aïe ».

La première appréhension passée, nous nous sommes décontractées. Le guide commençait à bien déserrer les mâchoires pour nous crier dessus ! Nous avons dû entendre 35 fois « Take your horse ! ». Il est gentil mais on n’était pas là pour demander aux chevaux d’accélérer alors que l’on ne sait pas s’arrêter et qu’il était hors de question pour nous de les fouetter. S’agirait pas de déconner, quand même. Alors quand l’indien se retournait, on testait nos talents de comédiennes peu convaicues pour adopter le style « oui, oui, c’est bon, j’avance ». On caressait un peu les chevaux pour faire mine de les fouetter et de ne pas savoir faire. Bref, c’était très très drôle !!

En coupant un peu le son du Navajo-stressé, on pouvait alors se rendre compte du cadre idyllique où l’on avançait. Nous étions seules, à cheval, au milieu de ce que la nature a de plus beau. Peu importe que ce que l’on voyait s’appelait « window » ou « machin-tartempion », c’était un vrai moment de bonheur. Le soleil magnifiait le tout… Le paysage n’était plus que bleu, terre battue et vert.

Retour au sol


A la fin de la promenade, nous avons achevé notre tour de piste et sommes allées déjeuner à 14h30. Le Navajo qui nous a servies était bien plus aimable que la moyenne que nous venions de constater. Nous avons donc pu l’abreuver de « not spicy » et manger un p’tit truc local et pas spicy pour un sou avec une vue imprenable.

En route pour Page et le lac Powell

15h15 : en route pour Page au bord de Lac Powell ! Pour la petite histoire, le lac Powell est un lac artificiel formé par la construction du barrage de Glen canyon sur le Colorado. C’est un lac aux eaux très claires.

Sur la route, la question de la vérification des pneus après la piste très chaotique s’est posée ! A une station essence, Florence s’est employée à faire comprendre au personnel, mort de rire, que nous avions besoin d’aide. Un pneu regonflé plus tard, nous avons pu partir.

Un supermarché à l’américaine

Arrivées à Page, nous nous sommes installées à l’hôtel, situé juste en face d’un grand supermarché. C’était le retour à la civilisation ! Direction le Walmart pour essayer de se trouver à manger pour le soir. La pharmacie était fermée à notre plus grand regret car nous étions à la recherche de mélatonine, l’hormone du sommeil. Au bout de 5 jours, ma sœur et moi dormions encore mal et assez peu.

Nous avons donc arpenté les rayons alimentaires. Enfin, il y avait des fruits ! Pas de trace de poisson… De toute façon, nous n’avions pas de casserole. Les Américains ont l’air d’être très friands de viande !? Nous nous sommes exclamées devant un sandwich de 2 kilos ! Hallucinant ! Les pizzas 16 » étaient effrayantes de grandeur. Quant aux gâteaux multicolores, je vous laisse regarder la photo que j’ai prise ! J’ai acheté des muffins à la banane très très bons et un yaourt aux fruits pour mon pique-nique.

A la caisse, nous avons tenté de reparler mélatonine à la caissière… morte de rire elle aussi ! C’était un peu dans le goût « we want to sleep ». Bref, à part rire devant nos trois visages fatigués et effarés, elle n’a rien su nous indiquer.

Fin de journée

La grande découverte du soir a été : le wifi !! Internet, Internet ! Youpi youpi ! Nous avons eu la consultation de courriels compulsive ! Nous allions enfin pouvoir envoyer quelques photos, regarder la météo, quelques adresses, retrouver le monde lointain !

Le pique-nique passé : au lit !

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, nos deux fils nés en février 2022 (Poussin) et octobre 2024 (Baby A), et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 18 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi de jeune maman.

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