The Player, 1er tome d’une duologie signée K. Bromberg, est le 3e roman de l’écrivaine que je lis. J’ai d’ailleurs préféré cette romance psychologique au 1er tome d’Everyday Heroes, lu peu de temps auparavant. Cette histoire nous plonge dans l’univers du sport aux côtés d’un talentueux joueur de baseball et de sa kiné, qui doit au départ prouver sa crédibilité. J’ai passé un agréable moment en leur compagnie et n’ai pas terminé car, une fois n’est pas coutume, le tome 2 est réellement la suite de l’histoire du tome 1.
The Player : l’histoire
« Quand Easton Wylder, un roi du baseball, le lanceur vedette de la MLB est victime d’une blessure susceptible de mettre un terme à sa carrière, il a besoin des services du meilleur entraîneur. Mais ce dernier envoie sa fille à sa place. Elle a beau être bagarreuse, athlétique, déterminée, et superbe, Easton se demande si elle a vraiment les qualités requises.
Assurer la rééducation d’Easton Wylder est pour Scout, la voie royale pour se montrer à la hauteur du challenge et honorer la promesse faite à son père. Défendre l’intérêt du club ne consiste-t-il pas à garantir que son receveur vedette soit en état de jouer ?
Alors, quand les étincelles s’allumeront, Easton et Scout supporteront-ils la chaleur ou l’un des deux sera-t-il nécessairement conduit à se brûler ? »
Mes impressions sur The Player
Les deux héros, Easton et Scout, ont plusieurs points communs : ils évoluent dans le domaine du sport et sont chacun l’héritier d’un père talentueux qui s’est illustré dans la même profession.
Easton est un jeune homme sympathique, dynamique, fidèle et droit. Sportif blessé, il est amer de se retrouver dans une telle situation, d’autant plus que cela a été provoqué par un acte malveillant. Avec un père illustre et une mère célibataire qui vit de façon assez marginale, il est un fils dévoué mais qui souffre un peu d’être l’enfant de ses parents.
Scout suit elle aussi les traces de son père, kiné du sport reconnu, qui navigue d’équipe en d’équipe, de besoin en besoin. Elle ne manque pas d’aplomb. J’ai même trouvé son personnage assez extraverti et direct lors de sa rencontre avec « le joueur », Easton. D’un autre côté, elle est une jolie jeune femme et il lui faut se faire une place dans un milieu masculin.
On sent assez rapidement l’attirance entre les deux personnages. Scout ne souhaite d’ailleurs pas du tout y succomber pour ne pas sacrifier ses ambitions familiales et professionnelles. Mais les deux ont finalement beaucoup à s’apporter et peuvent chacun être un soutien pour l’autre.
K. Bromberg n’hésite généralement pas à décrire les scènes les plus chaudes entre les personnages – le roman est loin d’en être truffé – sur une tonalité qui n’est pas toujours celle qui sait me toucher. J’ai préféré voir les héros accorder leurs violons et leur relation évoluer plutôt que la partie plus physique, qui manque pour moi d’une certaine sensibilité. La plume de l’auteur me plaît par ailleurs toujours : elle est facile à lire.
C’est accessoire mais la photo de couverture m’a semblé éloignée de l’idée que j’ai d’Easton, comme si cela le rendait un peu rétro.
The Player se termine en pleine action et invite à lire The Catch, le tome 2 ! En effet, un revirement arrive et il nous faut en savoir plus. La suite porte toujours bien sur l’histoire d’Easton et de Scout. Je fais une petite pause pour n’en apprécier que mieux la fin de l’histoire.
Et vous, avez-vous lu ce roman ?
The Player, tome 1, de K. Bromberg
Sortie le 6 février 2020
Prix poche : 7,60 €
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