Lorsque l’on souffre régulièrement de douleurs, on s’interroge forcément sur des moyens de les apaiser : bouillotte, hypnose, relaxation, séances de kiné, d’ostéopathe, sport, etc. J’ai testé pas mal de choses ! Tout récemment, j’ai eu l’opportunité de commencer à tester un appareil d’électrothérapie : Bluetens. Ce dernier permet de récupérer, soigner et renforcer. Je vous en dis plus !
L’électrothérapie
Les appareils d’électrothérapie permettent d’être autonome pour se soulager. Avec les électrodes et par des stimulations électriques, les messages douloureux sont court-circuités. Cela peut permettre de réduire des douleurs, y compris chroniques. Les kinésithérapeutes peuvent entrer des programmes sur un appareil comme Bluetens pour poursuivre les soins à la maison.
Bluetens : un appareil qui existe depuis quatre ans
Bluetens, société française fondée en 2014, a crée le premier appareil d’électrostimulation connecté. Celui-ci a été développé par des professionnels de la santé et du sport et est certifié médical. Voilà donc quatre ans qu’il est commercialisé.
Lutter contre l’endométriose avec Bluetens
Mars est un mois temps fort pour faire parler de la lutte contre l’endométriose. Bluetens se présente comme un moyen de soulager les femmes qui en souffrent.
EndoFrance donne la définition suivante : « L’endométriose est une maladie inflammatoire chronique parfois invalidante touchant au moins une femme sur dix en âge de procréer. Elle se caractérise la plupart du temps par des douleurs très intenses lors des périodes menstruelles et est souvent liée à l’infertilité. Malgré un très grand nombre de cas, cette maladie datant d’un siècle est encore trop peu connue et diagnostiquée tardivement, avec un retard de 7 ans en moyenne ».
Je ne souffre pas de ce trouble, même si j’éprouve pas mal de symptômes qui pourraient l’évoquer. J’ai malgré tout un profil douloureux et inflammatoire, raison pour laquelle je teste l’appareil depuis le début du mois.
Le coffret Bluetens
La boîte est assez petite et comprend des éléments compacts, pratiques à ranger et promener : électrodes de deux formats, petit boîtier Bluetens léger et câbles principalement.
Pour utiliser le Bluetens, il est nécessaire de télécharger l’appli sur iPhone ou Android. On se créé un compte puis on gère ses sessions depuis son smartphone. Les électrodes sont personnelles et ne sont pas destinées à passer d’une personne à l’autre, ce que l’on comprend aisément. Il est possible de s’acheter des électrodes pour 14,90€.
Mes premières séances de test
Une séquence relaxation du haut du dos
Pour mon premier test, j’ai utilisé l’appareil en haut du dos pour découvrir la fonction relaxation. Cela fait des mois que j’ai les épaules nouées et que cela me gêne : c’était donc l’occasion !
Pour cette partie du corps, l’aide de Monsieur pour placer les électrodes a été précieuse. Il a trouvé que la partie collante l’était beaucoup ! Au tout début, j’ai pu avoir l’impression d’être chatouillée mais cette sensation est vite remplacée par quelque chose de plus profond. La « pression » et le type de massage changent. Tantôt, cela fait comme de petits points. Tantôt, j’ai vérifié si Monsieur me faisait une blague et touchait le haut de mon dos. Pas du tout : ce sont les électrodes qui pourraient, à certains moments, se faire passer pour des mains humaines.
Au départ, j’ai voulu lire ou faire une activité. Je me suis vite aperçue, alors que j’étais en intensité 10 à 12 (on peut aller 4 à 5 fois plus loin), que cela me donnait surtout très envie de dormir (pour une fonction relaxation, on peut dire que cela tombe bien !). J’ai fait attention à me placer correctement en faisant reposer ma tête et n’étais par moments pas loin de l’endormissement. Pour remettre les choses en perspective : j’ai fait ce premier test après 21h, une séance de sport et le dîner. La zone massée se ressent encore au-delà de la séance. On peut dire que le pari était réussi !
Cap sur mon ventre : les modes endorphine et drainage
Une fois l’appareil découvert, pour ma deuxième séance, je suis passée au soin de mon point faible : mon ventre (un deuxième cerveau, comme on l’entend souvent !).
J’ai commencé par le mode anti-douleur endorphine. Il est assez court – 20 minutes – mais s’adresse aux douleurs profondes. Pour commencer, je l’ai toutefois utilisé à très basse intensité (niveau 3 ou 4, ce qui n’est rien par rapport à l’éventail proposé) malgré le conseil qui est de voir des secousses musculaires visibles. J’ai toutefois constaté que cela permettait déjà une certaine circulation avec quelques glouglous (c’est une bien belle expression médicale que je vous propose !) qui sont bon signe. J’ai enchaîné avec un mode renforcement/esthétique : le drainage, pour l’élimination des toxines et la circulation. Sachant que les ostéos et kinés ne cessent de dire que j’ai le bassin et les tissus du ventre bloqués, la promesse m’a bien plu. Les pressions ou vibrations ressenties étaient agréables. Encore une fois, je ne suis allée que jusqu’à l’intensité 6, le temps de me faire une idée de ce que cela donnait. Sachant que j’ai enchaîné deux séances, pour un total dépassant les 45 minutes, j’ai eu une légère rougeur, très passagère, en retirant deux des électrodes.
Pour mon bas ventre : les modes règles douloureuses et endorphine
J’ai voulu tester un soir le mode « règles douloureuses » sur des douleurs précédant l’ovulation (je suis quelques jours vraiment indisposée à l’approche du milieu de cycle). L’origine de la douleur différant de celle des règles, si le massage par petits points restait agréable et se ressentait sur moi surtout sur les électrodes les plus basses, une session n’a pas changé mon ressenti. J’ai également testé le mode endorphine, que je préfère en termes de sensations, mais cela n’a pas eu d’impact. Mon utérus étant très rétroversé (vraiment basculé vers l’arrière), je me suis dit que cela pouvait jouer car il n’est pas si proche des électrodes qu’il pourrait l’être.
J’ai plus tard testé le mode « règles douloureuses » au moment des règles. J’étais si sensible que le fait d’être massée à ce moment-là m’a fait un peu mal. Je semble être un cas à part car je ne lis que des témoignages contraires sur les réseaux sociaux ou dans des articles. Cela vaudrait la peine de tester un autre mode car j’ai l’impression qu’il faut vraiment faire connaissance avec son appareil et ses différents modes pour voir ceux qui nous conviennent le mieux.
Les tests continuent
L’autonomie de l’appareil est assez bluffante car je m’en suis déjà pas mal servie et n’ai pas eu besoin de le recharger ! De même, les électrodes collent encore vraiment bien et l’utilisation du tout reste simple.
Si je me suis fait une première idée de différents modes proposés par Bluetens, mes expérimentations sont loin d’être terminées. A suivre, donc !
Et vous, avez-vous déjà eu recours à l’électrothérapie ? Est-ce que cela vous tente ?
L’appareil est notamment disponible sur Amazon
non je n’ai jamais testé ! merci pour l’avis