Ce 1er mars est sorti le roman « Wild men » de Jay Crownover aux éditions Hugo New Romance. Il fait évoluer la Californienne Leo et sa meilleure amie et une fratrie de presque cow boys conduite à les emmener dans la nature sauvage en compagnie d’un curieux groupe de touristes. Si l’amour pourrait bien être au bout du chemin, ce ne serait pas sans avoir versé une goutte de sang. Promenades à cheval, sourires, phrases bien senties et suspense garantis ! Le bilan de ma lecture penche du côté positif !
« Wild men » : la présentation de l’éditeur
Léo se remet difficilement d’un échec sentimental qui la conduit à se replier sur elle-même et s’éloigner des autres. Inquiète, sa meilleure amie Emerys arrive à la convaincre de partir avec elle en randonnée équestre dans le Wyoming, loin de tout. C’est là-bas qu’elles font la connaissance des frères Warner. Léo est tout de suite troublé par Cyrus, ombrageux et mystérieux, qui semble aussi peu sociable qu’elle. D’abord réticente à ce voyage, Léo se laisse gagner par l’aventure et le charme de ce « presque cow-boy » .
Mais cette excursion d’une semaine prend rapidement un tour inattendu. Les huit randonneurs ne sont pas aussi isolés qu’ils le pensaient, les membres du groupe ne sont tous ceux qu’ils prétendaient être et la randonnée devient alors menaçante…
À travers cette aventure au grand air, Léo apprendra à croire à nouveau en elle-même et à faire face à ses peurs. Dont certaines seront plus réelles que d’autres. Et ce voyage pourrait bien tout changer dans sa vie.
Mon avis sur « Wild men »
Jay Crownover nous souffle avoir grandi « dans une petite ville dans les montagnes, remplie de cowboys et de ranchers ». Elle a aussi vu bon nombre de films et de séries autour de l’univers du western. Quoi donc, finalement, de plus naturel que de plonger ses lecteurs dans cet univers américain fascinant ? « Wild men » a pour cadre le Wyoming, un Etat que je n’ai pas encore visité et où se trouvent notamment Yellowstone et Grand Teton. La couverture n’est pas mièvre et fait honneur à ce pan de la culture et du territoire américains.
Le livre a clairement deux parties. La première est une mise en place et permet aux personnages d’apprendre à se connaître et aux affinités et inimitiés de se créer. C’est celle qui est la plus proche de l’image que l’on a d’une romance. La seconde nous fait complètement basculer dans autre chose, de plus inquiétant, centré sur le danger. Les personnages sont livrés à eux-mêmes mais aussi aux événements qui viennent perturber leur voyage. Plus rien n’est sûr ou acquis, y compris la vie ! C’est au milieu de tout ça et au fil de ces deux phases que Leo va se construire. Les bons et les mauvais moments vont se combiner pour en faire un voyage initiatique. Tout cela a un coût et le monde de la jeune femme en sort différent. Les fêlures ne sont pas forcément là où on les attend. La toute fin m’a plu et m’a semblé être bien trouvée.
Leo a des points communs avec les autres héroïnes de new romance : elle est volontaire, énergique, directe, pose pas mal de questions (un petit potentiel initial de fille pénible !) et ne cesse de revenir sur le fait que les frères Warner ne sont pas « de vrais cow boys ». J’avoue que cela m’a fait plutôt rire de lire sans cesse « même si ce n’est pas un vrai cow boy », etc. Je me suis aussi attachée à Cy et à son regard « ardoise ». J’ai d’ailleurs aimé les mots utilisés pour le décrire.
Je ne sais pas si je suis la seule mais j’ai eu du mal à ne pas confondre les prénoms – que je n’ai tellement pas l’habitude d’entendre ou de lire – de certains personnages secondaires. Cela n’a pas gêné ma lecture plus que cela mais j’ai du mal à les enregistrer. Dites-moi que ça vous arrive !
J’ai lu le livre en quatre à cinq jours de semaine environ. J’ai souvent été tenue en haleine, même si cela a peut-être été encore plus le cas pendant les moments où l’aventure n’était pas la plus folle. Quels cauchemars les personnages vivent ! J’ai parfois du mal, dans la fiction en général, à supporter que les problèmes soient aussi extrêmes. Je ne peux pas vous spoiler mais quelques éléments m’ont dérangée, par sensibilité personnelle. Pour celles qui ont lu le livre, certaines parties dans le sort d’un personnage féminin m’ont perturbée. Ma douceur s’est demandée s’il fallait aller jusque là. Cela dit, certains faits divers que l’on peut entendre à la télévision en général sont bien plus sordides, je vous l’accorde. En général, je bouche mes oreilles ou je frémis. Je ne peux donc guère faire mieux quand je lis ! Je ne l’ai pas vu mais la comparaison de « Wild men » avec « Into the wild » est faite.
Vous vous en doutez, même si je salue l’initiative d’avoir écrit un livre différent, ma partie préférée a été celle la plus « romantique ». La phase d’approche a été savoureuse et je m’en suis réjouie. J’ai aussi aimé le passage au ranch et ai presque eu l’impression d’être à cheval ou de tanguer au rythme des cavaliers pendant leur voyage. C’était assez drôle et cela m’a rappelé des souvenirs ! J’ai moins aimé les moments stressants dans les bois et ai eu parfois presque un peu de mal à bien comprendre les déplacements, stratégies et ce qu’il se passait. Mon cerveau a eu du mal à créer certaines images mentales associées à ma lecture, même si d’autres étaient bien tristement nettes.
En revanche, j’ai aimé les moments de précipitation et les phrases découpées quand il s’agissait d’émotion. L’empressement des personnages l’un envers l’autre m’a touchée. Ma respiration s’est calée sur les mots de l’auteur. Quand je lis, je prends parfois conscience que mon entourage – Monsieur ,si c’est à la maison, voire les autres personnes dans le métro – pourrait bien se demander ce qu’il m’arrive quand mon souffle change. Est-ce perceptible ? En tout cas, dans mon monde intérieur, c’est le cas !
Bref, « Wild men » m’a fait passer un bon moment de lecture, vous l’aurez compris. Si, par goûts personnels, j’ai été moins sensible à certains passages sombres et aurais volontiers un peu abrégé certaines souffrances ou certains passages, l’univers des presque cow boys et le couple des héros m’ont plu.
Un coup d’œil à la couverture vous permettra de voir qu’il est écrit « saison 1 ». A ma connaissance, la date de publication d’une saison 2 n’est pas encore connue mais vous voyez le message, non ?
Mon petit doigt me dit que je devrais bientôt rencontrer l’écrivaine à l’occasion de sa venue à Paris et que je vous réserve quelques surprises. J’en profite d’ailleurs pour vous indiquer qu’elle sera en dédicace le samedi 17 mars de 12h à 14h et dimanche 18 mars de 16h à 18h sur le stand d’Hugo new romance au salon du livre.
Alors, avez-vous envie de faire ce voyage littéraire dans le Wyoming ?
Wild men, de Jay Crownover
Sortie le 1er mars 2018
Prix papier : 17€ – Prix numérique : 9,99€
Retrouvez « Wild men » sur Amazon ou chez votre libraire !
Un grand merci aux équipes d’Hugo & Cie !
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merci ma bella, merci pour tes mots!!