Avec Woody Allen, j’étais restée sur une déception avec sa cuvée 2013, « Blue Jasmine« . Tentée par « Magic in the moonlight » (est-ce parce que j’aime beaucoup Colin Firth ?), j’ai cette fois passé un très bon moment au cinéma. L’œuvre 2014 du célèbre réalisateur-scénariste ne manque pas de qualités ! A voir !
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
La France des années 20 – déjà représentée dans « Midnight in Paris » – est l’un des atouts charme de « Magic in the moonlight ». Le film a été tourné dans de nombreux décors de la côte d’Azur et fait une vraie promotion de la région. Les villas et les jardins sont superbes. Le tout est sublimé par une très belle photographie. Et que dire des costumes ? La costumière semble s’être donné du mal pour faire revêtir autant que possible des tenues d’époque aux comédiens et figurants. Un régal de poésie pour les yeux !
Le thème de la magie et de l’irrationnel est assez plaisant. En voyant la medium, on se demande quelle part de ses mimiques est du folklore ? Il est si facile d’être fasciné par ce que l’on ne comprend pas, ou au contraire sceptique face à l’inconnu. Mon amoureux a deviné avant moi la réponse précise à la question « Quel est le secret de Sophie ?« .
Je n’avais plus souvenir d’avoir déjà vu jouer Emma Stone, qui interprète la jeune héroïne du film. En réalité, elle joue dans « La couleur des sentiments » ou encore « Cray, stupid, love« . Je l’ai, du coup, redécouverte, toute pleine de fraîcheur et de malice, et avec ses grands yeux qui semblaient profiter du monde.
Colin Firth était fidèle à lui-même. Toute femme qui a vu « Bridget Jones » en garde une image assez parfaite. Il porte sur lui la classe anglaise. Dans « Magic in the Moolight », il a beau avoir un égo surdimensionné et être moins « indécrottable romantique » qu’à son habitude, on ne lui souhaite que le meilleur.
Je ne vous en dis pas plus mais on ressort de la salle de cinéma le cœur léger, la chanson « You Do Something To Me » en tête. « Magic in the moonlight » offre 1h38 d’évasion, de douceur et de belles images. Je conseille !
Et vous, l’avez-vous vu ?
Le film 2015 de Woody Allen portera de nouveau Emma Stone à l’écran, aux côtés de Joaquin Phoenix.
Hâte de le voir !