J’ai découvert Kathleen A. Tucker avec l’excellent « Alaska Wild » et ai été ravie de lire un autre roman de cette écrivaine canadienne : « Une lueur d’espoir ». Cette nouveauté poche se penche sur le destin d’une jeune mère célibataire qui craint toute agitation autour de ses faits et gestes. En sauvant sans le savoir un sportif en haut de l’affiche, son quotidien va se trouver bouleversé. Jusqu’à quel point ?
« Une lueur d’espoir » : l’histoire
« Catherine Wright habite dans une petite ville. Elle est serveuse et s’occupe seule de sa fille de cinq ans. Une nuit, alors qu’elle rentre dans le brouillard, elle tombe sur une voiture encastrée dans un arbre. Elle intervient et parvient à sauver la vie d’un des occupants avant que le véhicule s’embrase. Elle ne saura que bien plus tard qui elle a sauvé : Brett Madden. La star de hockey, héros national. Mais Catherine ne souhaite pas que son nom soit révélé. Jusqu’au jour où elle trouve l’homme qu’elle a sauvé devant sa porte. Il veut juste la remercier, mais il va bouleverser sa vie.
L’amitié qu’ils ressentent l’un pour l’autre, dès les premiers mots échangés, se transforme peu à peu en quelque chose de plus profond qu’ils ne s’attendaient pas à ressentir. Comment une super-star comme Brett Wadden pourrait-il s’intéresser à une femme aussi normale que Catherine ? Combien de temps avant que cette étincelle qu’elle voit briller dans ses yeux ne s’éteigne ? »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur « Une lueur d’espoir »
« Une lueur d’espoir » m’a accompagnée, quatre jours – de travail – durant. J’ai découvert la plume de K.A. Tucker plus tôt dans le mois et l’ai retrouvée avec plaisir. Ce roman, qui compte près de 650 pages au format poche, se savoure. L’histoire est décrite avec précision. La lectrice suit le fil des pensées de Catherine et son évolution.
Des passages sont consacrés à son passé traumatisant, lorsqu’elle avait 18 ans et était amoureuse de son prof d’art. Cet accident de parcours a conditionné le début de sa vie d’adulte : Cath a quitté le lycée, été la cible de tous les commérages, coupé les ponts avec sa famille, trouvé miraculeusement un job de serveuse dans un restau familial. Pour ne rien simplifier, peu de temps après, elle est tombée enceinte.
L’histoire se déroule six ans après tout ça, alors que l’héroïne est devenue une jeune mère célibataire qui se bat pour bien élever Brenna, sa fille de 5 ans, sans filtre et moulin à paroles sur pattes. Cette petite a d’ailleurs un rôle vraiment important et une vraie place, ce qui n’est pas toujours le cas des enfants dans la littérature ou le cinéma. J’ai pu y voir un petit parallèle avec mon histoire puisque le fils de Monsieur avait 5 ans lui aussi au début de notre histoire et n’était pas moins présent que Brenna. Certaines scènes du livre semblaient plus vraies que nature.
Si « Une lueur d’espoir » est une new romance, les relations y évoluent lentement. Les deux héros ne se rencontrent pas avant entre le quart voire le tiers du livre. L’environnement de Cath a eu le temps d’être parfaitement intégré. Le livre n’est écrit que de son point de vue. Je me suis imaginée sa petite maison et les adorables Lou et Leroy du restaurant Diamonds. C’est d’ailleurs la tension qui naît entre Brett et Cath qui m’a le plus tenue en haleine, plus encore que la toute fin. J’aime lire les regards, les frôlements, les silences, l’attente, les rêves, les doutes des personnages. C’est émouvant, ça noue un peu, ça retourne aussi et ça transporte. On essore son cœur un soupçon et on s’extrait du quotidien. Je me suis couchée trop tard, j’ai lu trop tôt, j’ai porté un peu les personnages.
« Une lueur d’espoir » décrit une sacrée galerie de personnages : les parents, le frère, la sœur, la fille, le meilleur ami dévoué et l’amie fofolle de Cath, les parents – une star de cinéma et un père attentif et « normal » – et la sœur de Brett, ses gardes du corps, son agent, son club, le prof d’art et sa famille, la clientèle du restaurant… Tout semble plus vrai que nature. Comme Cath, on se demande si Brett, book boyfriend de qualité (presque un peu trop transi ou gentil !), est vraiment sûr de ses sentiments. Mais ne peut-on pas croire à une fin heureuse dans la vie ?
Ce dont je n’ai pas parlé et qui a un rôle capital, c’est l’accident dont Brett est victime et la perte qu’il subit ce jour-là. Sans parler de son corps diminué… Ce corps qui lui permet de vivre de sa passion : le hockey. C’est l’occasion de parler de célébrité, de normalité, de milieux sociaux. Mais aussi de rencontre amoureuse donc. Il y a quelque chose de normal dans le rapprochement entre Cath et Brett et leurs textos, alors que leurs contacts paraissent fous pour la jeune femme. Brett est un rescapé mais aussi quelqu’un qui prend les choses avec simplicité alors que, de par sa naissance puis sa persévérance, le monde lui appartient.
Le livre sent bon l’Amérique : le diner américain, le championnat de hockey, la Pennsylvanie et Philadelphie, etc.
La fin reste plus que plaisante mais il m’a manqué le petit quelque chose pour faire durer la magie jusqu’à la dernière ligne et garder l’intensité d’une grande partie du roman. Sans être à ranger sur le podium des coups de cœur, j’ai vraiment aimé « Une lueur d’espoir » et espère que ce sera aussi votre cas si vous le découvrez ! À savourer !
Une lueur d’espoir – K.A. Tucker
Sortie en poche le 14 février 2019
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Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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