Carrie Elks a écrit une saga de quatre romans de new romance : « The Shakespeare sisters ». Chacun d’entre eux est consacré à l’éclosion de l’histoire d’amour impliquant l’une des sœurs Shakespeare. J’ai adoré le 1er tome, qui m’avait emmenée en Italie. Le 2e volume m’a lui aussi conquise. Il se concentre sur Juliet, jeune mère célibataire fleuriste en plein divorce. Direction le Maryland et l’affrontement des clans fondateurs de la ville !
« A la grâce de l’automne » : présentation de l’éditeur
« Juliet Shakespeare en a sa claque de l’amour. Entre le développement de sa boutique de fleurs et son adorable fille qu’elle élève seule après une séparation houleuse avec son futur ex-mari, sa vie de femme est assez compliquée comme ça.
Mais quand Ryan Sutherland, séduisant père célibataire d’un petit garçon, emménage dans la maison voisine, tout change. Malgré ses efforts pour l’ignorer, Juliet ne peut rien contre le magnétisme de son voisin, un Roméo décontracté qui suscite en elle des émotions irrépressibles.
Ryan est photographe. Il n’est revenu dans sa ville natale du Maryland que pour quelques mois. Alors, à quoi bon tomber amoureux d’une femme qu’il devra rapidement quitter ? Mais c’est méconnaître Juliet, la mystérieuse et belle rouquine d’à côté. Et en elle, il se pourrait bien qu’il ait trouvé tout ce qu’il a jamais désiré au monde… »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur « A la grâce de l’automne »
Papa Shakespeare a quand même bien de la chance : chacune de ses filles semble promise à un beau destin. Juliet vit dans le Maryland, sur la côte Est américaine, dans une ville partagée entre deux grandes familles. Elle est arrivée outre-Atlantique pour suivre son amour de jeunesse : Thomas. Une fille et un mariage plus tard, leur entente a été mise à mal quand le jeune époux s’est remis dans son moule familial – les dîners mondains, les discussions sérieuses entre hommes, le golf, l’entre-soi – et a plus que cédé à la tentation de l’infidélité. Juliet et Thomas doivent attendre un an de vie séparée pour pouvoir réellement divorcer. L’ego mal placé du jeune homme pourrait bien ralentir et compliquer les choses.
« A la grâce de l’automne » porte donc sur les familles recomposées. Qui aura la garde de l’enfant à Noël ? Et est-il bien prêt pour rejoindre l’autre foyer à l’arrivée du week-end ? Cela sonnait comme quelque chose que je connaissais bien puisque j’ai un beau-fils en garde alternée. Juliet est donc parent célibataire mais c’est aussi le cas de son nouveau voisin, Ryan, alias Monsieur 1m90 à tomber avec ses yeux bleus.
J’ai bien aimé Juliet, qui, bien qu’elle doute d’elle-même et se protège, ne se laisse pas démonter. Elle a monté sa boutique de fleurs et s’est fait un cocon de sa maison. J’ai tout autant aimé Ryan, un photographe qui a baroudé par goût comme pour fuir une cellule familiale trop pesante.
Le cadre du Maryland semblait plus vrai que nature. J’ai imaginé des maisons à l’américaine, un chouette bateau, le port, un endroit où danser…
« A la grâce de l’automne » est finalement assez sage. Les baisers sont décrits, de même que des sensations d’être ensemble. Mais le reste passe derrière le voile d’une relative pudeur, est suggéré plutôt que décrit.
Le style de Carrie Elks, qui fait intervenir un narrateur omniscient, est des plus agréables. J’ai été embarquée dès les premiers pages dans cette comédie romantique. Le roman peut tout-à-fait se lire de façon isolée, même s’il serait dommage de se priver de son prédécesseur ! « La Fantaisie du printemps » et « La Magie de l’hiver » sortiront en mai et juin 2019. J’ai hâte !
Amatrices de comédie romantique, faites absolument connaissance avec les sœurs Shakespeare !
The Shakespeare sisters, tome 2 : A la grâce de l’automne, de Carrie Elks
Sortie le 11 avril 2019
Prix papier : 17€ / Prix numérique : 9,99€
Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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J’aime beaucoup ton blog. Un plaisir de venir flâner sur tes pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. A bientôt.