Avec « The Kiss Quotient », d’Helen Hoang, Hugo new romance nous propose une comédie romantique originale, à la fois douce, épicée et pétillante. En effet, son héroïne a une forme d’autisme et s’en remet aux services d’un escort boy pour tenter d’apprendre à être avec un homme, toute relation passée l’ayant dégoûtée et étant restée limitée sentimentalement parlant. L’écrivaine a découvert tardivement que ce syndrome la touchait elle-même et propose un récit très bien amené et positif auquel l’on peut tout-à-fait s’identifier ou qui délivre en tout cas des messages toujours très utiles dans nos cheminements personnels. Une lecture très plaisante !
« The Kiss Quotient » : présentation de l’éditeur
« Stella Lane est une jeune femme brillante pour qui les chiffres n’ont aucun secret. Si sa carrière professionnelle est parfaitement épanouie, sa vie personnelle est plutôt un échec.
Elle est affectée du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, qui la tient éloignée des autres. Comment se faire des amis lorsqu’on cumule une grande timidité et une franchise un peu brutale ?
Quant à sa vie amoureuse… Elle est inexistante.
Stella comprend mal l’intérêt d’avoir un homme dans sa vie mais, curieuse et poussée par sa mère qui se désespère de la voir célibataire, elle décide de résoudre ce problème comme une équation mathématique : avec méthode et détermination.
Elle sollicite les services d’un escort boy pour qu’il lui apprenne les bases des relations amoureuses.
Michael loue son corps, à contrecœur, aux femmes sensibles à son charme. Quand il fait la connaissance de Stella, il est stupéfait : pourquoi une si jolie jeune femme, tellement brillante, a-t-elle besoin de ses services ?
Il va vite découvrir sa timidité, ses craintes. Ensemble, ils vont apprendre à les dompter, à vaincre le mur qui se dresse entre Stella et le bonheur ».
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur « The Kiss Quotient »
« The Kiss Quotient » est écrit du point de vue d’un narrateur omniscient et décrypte très bien les pensées et sentiments des personnages.
Stella
On y fait la connaissance de Stella, presque trentenaire et fille unique d’une famille aisée. Brillante économètre, son travail la passionne et lui suffirait si elle n’avait pas à cœur d’essayer de faire plaisir à sa mère, prête à choisir elle-même un homme pour vivre à ses côtés. Si l’on sent que l’intimité la met mal à l’aise et qu’elle ne voit le couple et la sexualité que comme un moyen de satisfaire l’autre à ses dépends, c’est plutôt dans sa façon d’interagir, surtout si elle est soumise à un stress, que l’on prend conscience de ce qui la handicape.
Michael
Michael est, quant à lui, escort boy le vendredi soir, en plus d’autres choses. Passionné d’arts martiaux, il vend ses charmes pour gagner de l’argent et payer des factures. Le roman nous en apprend plus sur ses besoins. Métisse, il vit avec ses sœurs et sa mère d’origine cambodgienne (celle-ci a un vrai rôle et un sacré côté « vieux sage »). On le découvre peu à peu donc je ne peux pas vous en dire trop mais il a une grande capacité d’écoute et une belle intelligence de cœur, en plus d’autres talents (ah ah).
Des thématiques universelles
« The Kiss Quotient » a beaucoup à nous apprendre sur les choix de vie, l’importance d’exprimer ce que l’on a à dire et sur l’amour, celui qui nous satisfait autant qu’il comble l’être aimé. Le roman ne ménage pas ses personnages mais est doux et agréable à lire.
Un roman sexy
Le côté sexy n’est clairement pas oublié et la découverte de l’érotisme (avec ce que cela comprend et devrait toujours comprendre : respect, plaisir, consentement, etc.) a toute sa part dans le roman. J’ai lu pas mal de ces passages dans des salles d’attente plus ou moins animées de services médicaux, ce n’était pas aussi immersif que cela aurait pu l’être (sic !) mais « The Kiss Quotient » a été un parfait compagnon pour m’éloigner du stress.
Une new romance qui reste légère
Comme il est possible d’avoir des préjugés dans différents domaines de la vie, on pourrait se dire que l’on veut lire un récit léger. Le fait de parler d’autisme n’est pas plombant et permet plutôt de donner indirectement des clés de compréhension. Et ce ne sont pas toujours les difficultés les plus visibles qui font le plus souffrir (« un train peut en cacher un autre » !).
Séduite !
Le livre est vraiment bien écrit. Certains passages étaient vraiment drôles et savoureux, j’en ai fait quelques lectures à Monsieur.
En bref, « The Kiss Quotient » est une romance réussie et originale, qui délivre pas mal de messages positifs en chemin. A découvrir !
The Kiss Quotient – Helen Hoang
Sortie le 28 mars 2019
Prix papier : 17€ / Prix numérique : 9,99€
Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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