Il y a quelques semaines, je vous disais tout le bien que je pensais du 1er tome de la saga « Les MacCoy » : L’Ogre et le chardon, d’Alexiane Thill. Je viens de profiter de mes vacances pour me plonger dans la suite : L’Ours et le taureau, consacré aux mêmes personnages : Phèdre et Caleb. À leurs côtés, je suis partie en Écosse, au cœur d’intrigues liées aux clans qui dirigent cette terre peuplée de légendes et riche de son histoire et de sa beauté. Si cette romance psychologique a parfois été dure pour moi, une grande partie m’a toutefois bien transportée. Je vous en dis plus !
L’Ours et le taureau : l’histoire
« Après avoir découvert le terrible secret de Caleb MacCoy, Phèdre a rejoint le château de Dunvegan pour enfin prendre possession de l’héritage de son père. Désormais à la tête des MacLeod, elle découvre la vie de chef de clan… Mais sa position est fragile : depuis son fief d’Inveraray, le bourreau de son enfance, Henry Campbell, est à l’affût de la moindre opportunité pour la faire chuter…
Et pour cela, il est prêt à se servir de Caleb. Car aux yeux des clans, Phèdre est toujours la Pupille de ce dernier, et elle est donc censée respecter ses ordres… »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur L’Ours et le taureau
Avec plus de 700 pages, L’Ours et le taureau garantit l’immersion et de nombreuses heures de lecture. Il ne m’aura fallu que quelques jours pour le lire.
Les premières dizaines de pages m’ont un peu moins embarquée que les suivantes ou que le 1er tome. C’est sans doute parce que j’aime par-dessus tout les échanges et la relation entre Phèdre et Caleb et qu’il m’a fallu être patiente, la jeune femme étant particulièrement remontée contre son grand amour. Lire que nos deux héros végétaient m’a peinée pour eux et m’a rendu impatiente.
De même, j’ai ralenti un peu ma lecture sur les 100 ou 150 dernières pages car l’action était intense et dérangeante (j’ai pensé à Game of thrones et à des scènes que je n’arrivais pas à regarder par certains aspects). Plus fleur bleue que combattante et tournée vers l’avenir des personnages que vers leur passé, je m’y retrouvais un peu moins, par goûts personnels. Pour vous situer, mon héros d’enfance était Winnie l’ourson et je ne supportais pas que les héros soient contrariés. J’ai fait du chemin depuis ! Ah ah.
Mais la toile de fond me plaît et, entre les deux, la grande majorité du roman m’a tout autant plu et tenue en haleine que le précédent tome. J’ai souvent dit que je ne pouvais pas lâcher mon livre à coups de « il se passe des choses ». Un vrai gros plaisir de lecture !
Je suis attachée à Phèdre, qui a beaucoup évolué en quelques mois. Elle apprend sur le tas à être chef de clan. Impossible, du point de vue de lectrice, de savoir exactement quels choix l’on ferait si l’on était à sa place. C’est fou parce que l’on a l’impression qu’elle n’a eu que ses parents (et encore !) pour l’accompagner dans son enfance mais pas la trace d’un ami.
J’aime aussi beaucoup Caleb, qui fait preuve de beaucoup d’abnégation au profit des siens. Ce book boyfriend est juste parfait (à ceci près qu’il fume, ce que je ne trouve pas sexy du tout !). Il a un fort sens de la communauté. Orphelin, il a tout de même une famille : son clan. L’ours et le taureau lève tous les secrets sur ce trentenaire.
Le récit est écrit alternativement du point de vue de Phèdre et de celui de Caleb. J’ai adoré me glisser dans leur peau. Le roman est très bien écrit et l’histoire d’amour, tout sauf gnangnan, est forte et met nos petits cœurs à l’épreuve. La devise de l’un et de l’autre est régulièrement rappelée et marche très bien.
Les méchants, issus principalement des clans MacKenzie et Campbell sont de vrais gros méchants, que j’ai détestés et qui inquiètent. Face à eux, on peut soit se battre soit renoncer – et potentiellement mourir – mais la demi-mesure n’est pas possible. Ce sont des fous furieux !
Je ne m’y attendais pas mais la fin laisse des affaires en suspens. Les rebondissements sont au rendez-vous mais tout est loin d’être clos.
Un tome 3, consacré à l’une des sœurs de Caleb, se prépare. Nul doute que je serai au rendez-vous lorsqu’il sortira ! L’épilogue est écrit de son point de vue. J’ai été étonnée que la jeune femme soit vulgaire mais j’ai hâte de savoir quel destin attend nos héros.
Evidemment, « Les MacCoy » donne très envie d’aller en Écosse même si mon prochain voyage sera en Irlande du Nord et dans le Nord de l’Irlande.
Si vous voulez vous plonger dans des histoires historico-contemporaines de clans écossais dépoussiérés auprès de personnages volontaires et amoureux, cette saga saura vous combler !
Les MacCoy, tome 2 : L’Ours et le taureau, d’Alexiane Thill
Sortie le 4 juillet 2019
Prix : 8,50€
Commander le roman sur Amazon
Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
Découvrez tous mes billets :
Je vois que toi aussi tu as aimé ce tome. J’ai pas trouvé le livre long et comme toi, j’ai eu mal pour eux au début du livre.
J’aime l’idee que Phèdre et Caleb ne seront plus les héros dans le tome suivant mais resteront très présents comme un fil rouge car ils sont la base des stratégies et alliances de cette série. Je penche pour le Glaive comme nouveau héros de mon côté 🙂