Voilà déjà plus de deux ans que je vous parlais de la saga Les Chevaliers des Highlands, de Monica McCarty. Je m’étais régalée des tomes 1 à 3 en à peine plus d’une semaine. Je viens de terminer la deuxième intégrale, rassemblant les tomes 4 à 6, lue en plus de temps : j’ai débuté enceinte et terminé alors que mon fils allait avoir 17 mois.

L’on y suit l’histoire de personnages qui constituent la garde secrète, composée de Highlanders, de Robert de Bruce. Ici, sont mis en avant la Vipère, le Saint, la Recrue… et les dames qui tombent sous leurs charmes en même temps qu’elles prennent ses valeureux guerriers dans leurs filets. Quel plaisir j’ai pris à me replonger dans l’univers dépeint par Monica McCarty, entre Angleterre et Écosse ! L’écrivaine a su, de nouveau, imaginer des histoires très différentes les unes des autres. Je vous raconte.

Les Chevaliers des Highlands, tome 4 : La Vipère

« 1306. Édouard I er d’Angleterre et Robert Bruce se disputent le trône d’Écosse. Décidé à prendre son rival de vitesse, Bruce fait mander la comtesse Isabella MacDuff qui, de par son lignage, détient le droit héréditaire de couronner les rois. Elle sera protégée par un de ses meilleurs mercenaires, Lachlan MacRuairi, surnommé la Vipère. En dépit de la méfiance que lui inspire cet ancien pirate, Isabella se sent indéniablement troublée par sa présence. Mais pourra-t-elle compter sur lui lorsque, tombée dans le guet-apens tendu par ses ennemis, elle sera condamnée au sort le plus funeste ? »

Mes impressions sur La Vipère

Plusieurs mois après la lecture des trois premiers tomes, mes souvenirs concernant Lachlan, la Vipère, n’étaient plus très vifs mais je sais que je me suis souvent demandée à l’époque comment il allait pouvoir être mis en scène en tant que héros romantique. Lachlan est décrit comme sans foi ni loi. Il traîne une réputation terrible qui ne donne pas envie de l’approcher et encore moins de lui faire confiance. Celle-ci est arrivée jusqu’aux oreilles de Bella, dont je me souviens également suite à ses apparitions préalables.

Bella, 28 ans, est une comtesse, une épouse malheureuse et la mère attentive de Joan, 11 ans. Elle est prête à beaucoup de choses et de sacrifices pour servir Robert de Bruce et le faire conquérir définitivement le trône d’Ecosse. Elle a appris à afficher des expressions neutres même lorsqu’elle est en proie à des émotions. Intelligente, elle peut se méprendre ou faire des mauvais choix mais uniquement en raison de son amour maternel. Elle sait sinon très bien faire la part de beaucoup de choses.

Lachlan, 32 ans, est imposant. Il sait s’infiltrer et se sortir de nombreuses situations. Machine à tuer et à accomplir des missions, il a appris de longue date à ne rien ressentir et à ne rien laisser paraître. Dans ce tome 4, Monica McCarty réussit la prouesse de nous le faire apprécier. Le narrateur omniscient nous le fait découvrir, nous dévoile ses motivations et pensées. Au final, on ne lui veut que du bien !

Lachlan se retrouve missionné pour délivrer Bella. C’est loin d’être le genre de travail qu’il préfère mais le voilà à défendre la jeune femme. L’un et l’autre ressentent bien une attirance dès le départ mais ne veulent pas lui céder. J’ai pu parfois trouver que le roman comportait beaucoup de missions, de trajets, de risques de capture, etc. Et, en même temps, il est vraiment bien écrit ! Et la partie romance m’a emportée. J’ai vraiment ressenti l’intensité de ce qu’il se passait entre les héros. Une fois le livre terminé, je n’avais qu’une envie : poursuivre ! C’est parfois si bon de se plonger dans une bonne romance historique.

Les Chevaliers des Highlands, tome 5 : Le Saint

« 1308. Helen Sutherland a failli s’évanouir en reconnaissant Magnus MacKay parmi les guerriers de Robert de Bruce. Trois ans plus tôt, en dépit de l’amour fou qui les liait, elle a refusé de s’enfuir avec lui. Par loyauté filiale, et peut-être aussi par lâcheté. Aujourd’hui, Magnus la repousse sans ménagement. Mais Helen n’est pas du genre à se laisser ronger par les regrets. Elle décide de reconquérir le cœur de l’implacable Highlander. Et pour cela, elle n’hésite pas à le suivre dans la périlleuse reconquête de l’Écosse… »

Mes impressions sur Le Saint

Alors que la lecture de la saga Les Chevaliers des Highlands me plaît vraiment, j’ai commencé le tome 5 pendant ma grossesse puis ai été prise par le temps et ai fait une pause de près d’un an. En ouvrant le roman, je me suis aperçue que j’avais pourtant déjà lu quelques dizaines de pages. En faisant un petit effort de mémoire et même si j’ai oublié quelques éléments, j’ai poursuivi le récit à partir de la page à laquelle j’en étais. Mais, là encore, ma lecture a traîné sur près de deux mois. Ce 5e tome ne m’a pas vraiment embarquée. J’ai trouvé que le suspense était peu présent. Le héros lutte contre ses sentiments pour des questions de principe. L’héroïne est fière et déterminée. Le tout se déroule en partie en itinérance. Je suis restée spectatrice. Mince !

Les Chevaliers des Highlands, tome 6 : La Recrue

« 1309. Robert de Bruce organise les Jeux des Highlands. Kenneth Sutherland, connu pour être aussi vaillant à la bataille que vigoureux dans le lit des dames, est venu s’y distinguer afin d’intégrer la garde d’élite du roi. Il y croise Mary, jeune femme effacée. Sous ses nippes grises, il devine l’or de ses cheveux et la splendeur d’un corps de nymphe. Après une nuit inoubliable, Mary s’enfuit. Furieux, Kenneth apprend alors que celle qu’il prenait pour une simple dame de compagnie est en réalité la comtesse d’Atholl. Quelques mois plus tard, il la retrouve en Angleterre où l’envoie le roi en mission spéciale… »

Mes impressions sur La Recrue

C’est quelques mois plus tard que j’ai ouvert de nouveau cette belle intégrale de plus de 1000 pages pour me plonger dans le tome 6, consacré à La Recrue, Kenneth Sutherland, le frère d’Helen, héroïne du tome 5. Dans ce dernier volume, le jeune homme n’était pas présenté à son avantage. Doté d’un fort caractère, il ne s’entendait pas très bien avec son futur beau-frère. Dans le tome qui lui est consacré, il apparaît toujours comme belliqueux et colérique mais aussi comme beaucoup plus humain. Il collectionne les aventures d’un soir avec des dames sans titre.

Mary, vêtue de façon à passer inaperçue, ne répond pas vraiment à ses critères habituels mais il n’en devine rien au premier regard. Veuve du comte d’Atholl, elle a de lui un fils adolescent et regrette d’être passée à côté de sa vie d’épouse aux côtés d’un homme qui lui prêtait peu de crédit, et de mère, alors qu’elle a été séparée très vite de David, son garçon.

La rencontre entre Mary et Kenneth n’est pas banale. Elle plante le décor et nous indique quelle est la température (élevée !) du roman. On nage vraiment en pleine romance historique, avec son fil conducteur érotique.

Comme les autres tomes, La Recrue commence par un point historique et quelques paragraphes parfois plus difficiles à suivre sur le parcours de Robert de Bruce. Si j’ai parfois peiné à recoller les wagons, c’est aussi parce que mes lectures se sont beaucoup étalées dans le temps : un peu plus de deux ans depuis ma lecture du tome 1.

La Recrue ne perd pas ses lectrices et ne fait pas vivre trop de changements de lieux ou de rebondissements aux personnages. Le cap est tenu et, une fois dans l’histoire, il est difficile de la lâcher. Les événements se déroulent avec naturel, portant à la fois sur l’intrigue politique Écosse-Angleterre et à la fois sur l’intrigue amoureuse entre les héros.

Comme dans les autres tomes, on voit réapparaître des personnages avec lesquels on a déjà fait connaissance et d’autres dont l’histoire sera développée dans les prochains tomes. Je suis motivée pour lire la suite puisque la saga Les Chevaliers des Highlands ne compte pas moins de 12 tomes. Je n’en suis donc qu’à la moitié !

Et vous, avez-vous déjà lu ou commencé la saga ? Ou en avez-vous envie ?

Les Chevaliers des Highlands, tomes 4 à 6, de Monica McCarty
Les intégrales France Loisirs et J’ai lu pour elle sont indisponibles à l’été 2023. Les tomes 7 à 12 doivent faire l’objet d’une intégrale fin 2023 ou 2024 chez J’ai lu mais ne paraîtront pas chez France Loisirs.
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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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