Après « Midnigt blue« , j’ai retrouvé la plume de L. J. Shen avec « Le voleur de baisers ». Ce roman sorti en début de mois m’a attirée en coup d’œil avec sa sublime couverture. La promesse a été à la hauteur car je l’ai dévoré ce week-end pour le début de mes vacances. Cette romance psychologique au héros torturé n’est pas de tout repos et se lit avec passion. Adopté !
« Le voleur de baisers » : l’histoire
« Être la fille d’un parrain de la mafia italienne de Chicago fait de la toute jeune femme une personne à part. Francesca va vite le découvrir que son avenir qui semblait tout tracé va être bouleversé par un homme qu’elle ne connaissait même pas. Depuis son plus jeune âge, elle rêve d’épouser un homme qu’elle connaît depuis toujours : comme elle, il appartient à une famille criminelle ; ils s’aiment et ont la même vision de la vie. Mais le sénateur Wolfe Keaton a d’autres projets pour elle. Cet avocat a une revanche à prendre sur la famille de Francesca et il a bien l’intention de l’utiliser comme un pion dans la partie d’échec qui l’oppose au père de la jeune femme. Pour cela, il veut en faire son épouse. La voilà obligée d’oublier tous ses projets, celui qu’elle est sûre d’aimer, sa liberté. Wolfe estimait avoir pensé sa vengeance jusque dans les moindres détails. Mais il a sans doute sous-estimé Francesca et les sentiments qu’elle lui inspire. »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur « Le voleur de baisers »
« Le voleur de baisers » ne laisse pas indifférent. Il y est question de passion et d’amour, de traumatismes, de vengeance, de résilience, de coulisses du pouvoir, etc.
Les héros sont loin d’avoir une personnalité lisse et, on le sent, ont des destins extraordinaires. Wolfe, dont on suit le fil de la pensée à travers quelques chapitres, est sénateur et a 30 ans. Sa beauté semble éblouissante malgré un abord glacial réservé à ses ennemis. On le sent capable de gentillesse mais sa personnalité est nuancée par une instabilité qui semble relever de la psychiatrie et liée à de terribles épreuves familiales. Je ne sais pas ce qu’il en serait si on le croisait dans la vraie vie mais, en littérature, il nous fait succomber et on ne rêve que d’une chose : que la glace finisse par fondre au contact de Francesca. Wolfe est une sorte de prince (pas toujours) charmant, sans grandes attaches, qui vit dans un manoir.
Francesca, l’héroïne, a 19 ans. Assez brillante, elle n’a, au départ, pas la possibilité d’être autre chose que docile et une parfaite future épouse bien éduquée. Elle a grandi dans un cocon bien que son père soit un puissant mafieux. Fille unique, elle est un vrai pion sur l’échiquier social et il se trouve aussi qu’elle est très jolie. Sensible et moins expérimentée que les puissants avec lesquels elle converse, elle ne manque ni de répartie ni de caractère. Si elle ne veut pas être un simple pantin soumis à un destin tout tracé, elle a fort à faire. Pourtant, le destin, elle y croit !
A leurs côtés, de nombreux personnages secondaires nous séduisent aussi : Sterling, la gouvernante du manoir de Wolfe, Clara, celle qui accompagné l’enfance de Francesca, voire même Angelo, l’amoureux éperdu, quand il agit raisonnablement.
« Le voleur de baisers » m’a fait tour à tour fait penser à « La Belle et la bête », « Cinquante nuances de Grey« , « Dark and dangerous love« voire même, dans une mesure moindre, à « Riverdale » pour Hiram Lodge. J’écris cela car le roman est épicé, met en scène un homme quasi tout puissant à la sexualité forte mais pas très incarnée, une jeune femme innocente, fière et romantique, le tout dans une situation de relative captivité. Si j’ai parfois trouvé des accents de dark romance dans l’histoire, c’est aussi parce qu’il est question de mariage arrangé voire forcé. Mais, heureusement, bien qu’il soit question de vie ou de mort dans le récit, tout n’est pas sombre et la ligne rouge n’est pas franchie.
J’ai savouré la façon dont les personnages se sont cherchés, ont évolué et appris à s’apprivoiser. Cette lecture est vraiment celle dont j’avais besoin en cette fin d’année et après ces quelques semaines de galère sans transport (qui ont aussi eu un fort impact sur mon temps disponible pour la lecture !). « Le voleur de baisers » se lit tout seul et si ce que je vous en dis dans cet article vous tente, alors vous devriez succomber !
Le voleur de baisers, de L. j. Shen
Sortie le 5 décembre 2019
Prix : 17€ en grand format papier, 9,99€ au format numérique
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Merci à la team Hugo new romance pour cette lecture !
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