Lorsque Way to blue m’a proposé de me prêter le DVD de « Toi, moi, les autres », sorti ce 1er septembre, j’ai accepté après avoir vu la bande-annonce, parce que l’univers me faisait envie et surtout parce que c’était une comédie musicale.

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L’histoire

« Gab a une vie rangée : une fiancée, un mariage en préparation, une famille aisée. Leïla ne s’autorise pas à vivre la sienne : des études de droit, un petit frère turbulent, une maman partie trop tôt… Alors lorsque Gab renverse le petit frère de Leïla, c’est le choc des mondes et le début d’une grande histoire d’amour qui va se heurter violemment à la réalité.

Tina, la plus proche confidente de Leïla est sans papiers, sous la menace d’une reconduite à la frontière et se fait arrêter. Alors que le monde de Leïla s’effondre, Gab est prêt à tout pour elle, même à s’opposer à son père, préfet de police. Et qui a dit que rien n’était impossible tant qu’on a de l’amour ? »

Source : la fiche de « Toi, moi, les autres » sur Allociné

 

Alors, alors ?

Je ne regrette pas d’avoir vu « Toi, moi, les autres » même s’il ne s’agit pas d’un Grand film.

J’ai aimé les personnages principaux, interprétés très justement par Leïla Bekhti (que j’avais beaucoup aimée dans « Tout ce qui brille ») et Benjamin Siksou (Google me souffle qu’il était finaliste de « La nouvelle star » en 2008). Je les ai trouvés crédibles, bien assortis.

J’ai aussi aimé le fait que ce soit une comédie musicale. Le film reprend uniquement des chansons françaises que l’on connaît tès bien : M, Zazie, Téléphone, etc. Certains airs restent en tête un moment après le film et ça reste agréable. Le fait que les chansons soient empruntées à la variété et non écrites pour le film fait que l’on est presque surpris au tout début de commencer très vite par « Pour un flirt… ♪ » mais on s’y fait vite.

Ce que j’ai moins aimé, c’est le militantisme du film. Je ne regarde pas une comédie musicale pour assister à un discours sur les sans-papiers, ni pour entendre qu’ils sont le Bien et que les riches établis franco-français sont le Mal. Ce n’est pas dit comme ça, mais il y a un côté manichéen dans le film. Je suis quelqu’un d’assez mesuré dans la vie, comme dans ma perception des choses politiques, et ça m’a dérangée. Du coup, je n’ai pas été émue par des moments qui se devaient d’être émouvants, lorsqu’ils concernaient l’engagement. Pour nuancer mon propros, la réalisatrice Audrey Estrougo avait environ 25 ans au moment du film : cela explique peut-être l’incursion du militantisme dans cette comédie musicale. Et elle s’est quand même bien débrouillée.

Malgré ça, « Toi, moi, les autres » a du charme, quelque chose de frais, et j’ai aimé ses couleurs. L’affiche reflète bien tout ça je trouve.

En bref : une comédie musicale qui se regarde bien mais à réserver quand même aux amateurs du genre ou de jolies histoires d’amour.

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Et vous, avez-vous « Toi, moi, les autres » ?

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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