Je suis allée voir « Intouchables » pendant sa troisième semaine d’exploitation en salles. J’avais vu la bande-annonce et son « pas de bras, pas de chocolat » mais n’avais pas été attirée. Et puis, comme beaucoup, j’en entendu les excellentes critiques sur le film et ça m’a donné envie. La conversation entre deux filles totalement conquises entendue dans une rame sur la ligne 14 a fini de me convaincre. Et heureusement ! Car le film est vraiment une réussite.

Intouchables-affiche.jpg

L’histoire

« À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement… Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra… Intouchables. »

Source : la fiche du film sur Allociné

 

Alors, alors ?

Par quoi commencer ? On peut dire qu' »Intouchables » est un film d’autant plus beau qu’il est tiré de faits réels. Un homme richissime devenu tétraplégique, ramené à la vie par un mec tout juste sorti de prison, ça aurait presque pu sonner faux. Et l’apport incroyable des deux hommes l’un envers l’autre est une belle leçon d’humanité. Ils parlent vrai, ne sont pas là pour se faire des cadeaux ou se plaire, se bousculent, s’aident à vivre.

Comment imaginer être dans la peau, ou pire, dans la tête, d’un homme devenu tétraplégique ? Comment supporter les jours, ne pas se lamenter sur l’usage de membres figés, les fausses présences ? Le film ne donne pas dans le pathos et le personnage de Philippe n’est pas larmoyant mais on ne peut que se poser des questions et compatir. On voit bien le parallèle entre la douleur de vivre des deux hommes, leur façon d’être diminués ou non, de faire face aux difficultés.

Les acteurs François Cluzet et Omar Sy sont fabuleusement crédibles. L’histoire tourne autour d’eux mais les personnages secondaires ne déméritent pas. C’est notamment le cas d’Yvonne, jouée par Anne Le Ny. Seule la fille de Philippe et son histoire m’ont paru un peu anecdotiques ou peu intéressants.

Le très bel hôtel particulier qui sert de décor au film m’a bien plu. Il ne gâche rien ! J’ai lu dans le Figaro qu’il s’agissait de l’hôtel d’Avaray, au 85 rue de Grenelle, dans le VIIe, qui n’est autre que la résidence officielle des ambassadeurs du Royaume des Pays-bas. Pas impossible, s’il est ouvert, que je l’aie visité ado pendant les Journées du patrimoine… ?!

Ce film réalisé par Éric Toledano et Olivier Nakache dure 1h52. Pas une seule seconde on ne s’ennuie. En revanche, on rit, on s’amuse, on déguste et on ravale un peu nos larmes !

Bref, je ne peux que conseiller (comme tout le monde) !

Et vous, l’avez-vous vu ?


Retrouvez tous mes billets cinéma

Appelez-moi Lili. Jeune maman, j'ai 40 ans, vis avec Monsieur, Poussin notre petit garçon né en février 2022, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior. J'habite à Paris ou sa proche banlieue depuis 2003. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

Vous pouvez me suivre sur Instagram (j'y ai ouvert un 2e compte dédié aux romances), Facebook, Twitter ou Pinterest.