Les décors de films dans le parc Universal Studios à Hollywood

Récit de notre première journée à Los Angeles : découverte du parc Universal, des décors de la série « Desperate Housewives », etc.

Mardi 17 mars 2009, 2h du matin à Hollywood. Une petite voix s’exprime : « oohh, il est beau ce plafond ! Ne t’inquiète pas, comme il est 10h en France avec le décalage horaire, tu ne dormiras plus Lili ! » J’ai contré la petite voix et ai presque redormi une heure ! Youhouuuu

Quelques heures plus tard, lorsque le jour s’est levé et que l’on a affronté la douche (*), notre première journée à Los Angeles a vraiment commencé.

(*) Les douches américaines ne se règlent pas comme les douches françaises. On est sur la bonne piste lorsque l’on comprend qu’il n’est pas possible de régler la pression mais qu’elle est imposée selon la chaleur de l’eau. Au bout de 3 ou 4 douches dans des hôtels aux systèmes différents, on s’habitue et on arrête de crier les unes après les autres en se prenant par surprise de l’eau beaucoup trop froide ou trop chaude !

Je vis dans une série américaine !

Pour le petit-déjeuner, nous sommes allées dans un restaurant dépendant de l’hôtel. C’était vraiment un moment amusant (je m’amuse de rien, je sais) car cette cafèt’ semblait tout droit tirée d’une série américaine. Je me demandais vraiment dans quelle télé j’avais été propulsée ! Les deux banquettes autour de chaque table, chaque espace séparé… Ca avait des airs de Pleasantville, de Friends et de toutes les images dont on est baignés depuis l’enfance ! Le buffet était très bon et comprenait les incontournables œufs brouillés et bacon grassouillet grillé.

Une fois restaurées, nous avons compris pourquoi, alors que nous étions habillées chaudement, nous croisions du monde en tee-shirt. Ils ne sont pas fous mais la météo et les températures ont des variations que nous n’avons toujours pas assimilées. Bref, on a dû gagner 15° en 1h.

On a pris la navette de l’hôtel et hop, direction Universal studios !

Universal Studios Los Angeles

Nous avons presque hésité lors de la préparation du voyage à inscrire Universal Studios au programme. Les avis étaient assez divergents sur Internet : coûts trop élevés, simple parc d’attractions… Nous avons quand même tenté le coup ! Et grand bien nous a pris. En réalité, l’euro étant avantageux, l’entrée nous est revenue à $67, soit 53 € et la visite les vaut bien.

En arrivant à 10h, nous avons commencé par le « Studio Tour » : un genre de petit train qui promène les visiteurs au milieu des studios et de quelques décors. Des incendies, explosions sont reconstitués. Quelques mises en scène sont faites pour surprendre et amuser… Le clou du spectacle, surtout pour une adepte de « Desperate housewives », est le passage à Wisteria Lane. Dommage, je n’ai pas pu sauter du train et aller boire le thé chez Gabrielle…

Nous avons testé quelques attractions :

  • « The Simpsons Ride » : un genre de cinéma dynamique très sympa sur le thème des Simpsons,
  • « Special effect stages » : une explication des trucages, bruitages, etc.
  • « Backdraft » : un peu moins drôle pour les mauvais locuteurs anglais ! Simulation d’un incendie pour arroser le tout.

Nous avons assisté au spectacle « Waterworld », qui mélange joyeusement des explosions et d’autres numéros.

Les allées d’Universal studios sont sympa : des décors de cinéma ou représentant des quartiers. Bob l’éponge et Shrek se promènent dans les allées.

Par manque de temps, nous avons dû partir et manquer pas mal d’attractions. Un petit tour en sortant à l’Universal Citywalk nous a fait découvrir des magasins modernes « à l’américaine » avec un petit esprit « Disney Village ». Un certain nombre d’entre eux est consacré aux sucreries… On ne manque pas de nourriture aux États-Unis ! Nous avons découvert l’existence de ce qui est nommé le « all-you-can-eat ». Assez révélateur comme nom…

A la recherche des lettres « Hollywood »

Après avoir récupéré la voiture à pas loin de 16h30, nous sommes parties à la recherche des lettres Hollywood. Oui, oui, celles sur la montagne ! Cela nous a donné beaucoup plus de fil à retordre que nous ne l’imaginions ! Nous avons roulé, roulé, roulé… Pas la moins lettre à l’horizon ! Nous ne savions pas que sorties des collines lorsque nous allions revenir à Los Angeles, nous les verrions facilement.

Lors d’un arrêt photo, nous avons rencontré un couple de Français qui logeait chez un américain grâce à un échange de maisons. Le-dit américain dans sa voiture rouge nous a proposé de le suivre et de nous amener sous les lettres. Soit ! Mais il n’avait pas précisé qu’il comptait faire pas mal de détours… Nous nous sommes retrouvées dans une rue avec une pente énorme et qui ne cessait de tourner. Ma soeur pestait au volant. Explication : il voulait nous montrer un endroit où se déroule une scène de « Charlie et ses drôles de dames ». Euh…

On a continué à le suivre et à tourner en bourrique. Au bout de pas loin d’une heure, à 18h, nous étions assez près des lettres et les avons bien vues. Florence nous a ramenées à la raison pour que nous ne continuions pas à nous approcher des lettres et nous avons pris le chemin de… Victorville ! (J’adore le nom de cette ville).

Carpool ?

Eh, attendez, je ne vais pas arriver si vite que ça à Victorville, à 1h30 de Los Angeles sur la route du Grand Canyon. J’ai encore une anecdote avant cela ! Dans les bouchons en sortant de la ville, nous avons remarqué une voie de circulation sur la gauche qui n’avait pas l’air de trop servir. Au bout d’un moment, nous voyons quelques rares voitures l’emprunter et nous finissons par y aller. C’est assez génial car ça permet de doubler tout le monde ! Sauf que trop de simplicité étonne et l’on ne tenait pas vraiment à se prendre une amende. Nous avons fini par comprendre en voyant l’inscription : « carpool only ». Nos super cerveaux de filles ont finalement compris que c’était une voie pour le covoiturage, avec 2 personnes au moins. Et en effet sur toutes les autres voies, il n’y avait qu’une personne par voiture. Surprenant !

Étape nocturne à Victorville

Nous sommes finalement bien arrivées à Victorville, surprises de ne pas se retrouver dans une minuscule bourgade mais dans une ville assez grande, bien qu’inconnue Outre-Atlantique. Nous avons découvert la chaîne de restaurant Marie Callendar’s, qui proposait un buffet de salades assez complet. La scène de la serveuse apportant différents pains à Florence, qui voulait du « bread » valait le détour… Bref, après avoir quitté L.A., nous étions prêtes pour essayer de dormir un peu plus que la nuit précédente (peine perdue à 1h près) !

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, nos deux fils nés en février 2022 (Poussin) et octobre 2024 (Baby A), et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 18 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi de jeune maman.

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