Dieu que j’ai pleuré sur mon siège du théâtre du Châtelet en allant voir « Carousel » ! J’ai reçu cette place pour mon anniversaire et ai ainsi pu découvrir cette comédie musicale, plutôt inconnue en France mais qui, paraît-il, est la référence outre-Atlantique.
Présentation de Carousel
« Richard Rodgers et le peuple américain ont une chose en commun : Carousel est leur comédie musicale préférée. En 1945, les précurseurs– et piliers – de l’âge d’or de Broadway, Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, collaborent pour la troisième fois, après Oklahoma ! et le film State Fair.
Ils choisissent Liliom, une pièce du Hongrois Ferenc Molnár transposée en Nouvelle-Angleterre à la fin du XIXe siècle. L’amour conflictuel d’un aboyeur de manège, Billy, avec une jeune fille innocente inspire aux auteurs des hymnes intemporels.
Soliloquy, monologue de Billy, est reconnu par tous comme un joyau alors que You’ll Never Walk Alone – tu ne marcheras jamais seul(e) – est devenu une déclaration d’amour universelle.
Le suicide de Billy pour éviter la prison, son passage au paradis, fera évoluer la comédie musicale américaine vers des sujets plus sombres ou plus poétiques, jamais abordés jusqu’alors. En ce sens, Carousel est une œuvre majeure du répertoire. »
Source : site du théâtre du Châtelet
Alors, alors ?
« Carousel » est un spectacle surprenant. Le chant évoque parfois des airs d’opéra. La production créée par Opera North, à Leeds, n’est donc sûrement pas un hasard.
Comme tous les spectacles étrangers présentés au châtelet, « Carousel » est en version originale surtitrée. Il faut toujours quelques minutes pour s’y mettre et, accessoirement, faire un bon test de vue en live !
Quelques chansons de « Carousel » sont réputées être connues : « You’ll never walk alone » par exemple. Il semblerait que cette dernière soit même souvent chantée dans les stades !
L’histoire n’est franchement pas guillerette. Les personnages principaux sont deux couples : l’un malheureux, l’autre heureux. L’un est confronté au crime, l’autre est sans histoires et compte neuf enfants. Je n’ai vraiment pas compris le caractère de certains personnages. Le spectacle ne repose pas sur l’identification aux personnages !
La première partie dure 1h24 et la seconde 1h13. Cette dernière est particulièrement sombre même si, heureusement, l’espoir arrive à la fin ! J’ai été vraiment très émue par une scène et n’ai cessé ensuite de pleurer jusqu’à la fin ! Je parle peut-être de 15 minutes de larmes…
Vous l’aurez compris, même s’il ne s’agit pas du spectacle ultime pour moi, j’ai été émue ! Je suis contente de connaître un « musical » de plus !
Et vous, est-ce que « You’ll never walk alone » vous dit quelque chose ?
Théâtre du Châtelet
Paris 1er
du 18 au 27 mars 2013
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ça doit etre sympa!
Sympa, je ne sais pas si c’est le mot… Sombre !
j’avoue, je ne connais pas, mais ça me tente bien!
Elle n’est pas restée longtemps à l’affiche…