J’ai lu en février l’une des romances psychologiques les plus attendues de ce début d’année : À tout jamais, de Colleen Hoover. Il s’agit de la suite de Jamais plus, que j’ai lu en juillet 2018. Par manque de temps et parce que je n’ai pas lu deux fois le même livre depuis l’enfance, je ne me suis pas replongée dans le premier tome de ce qui vient de devenir une duologie mais n’avait pas été pensé pour. Mais je sais que d’assez nombreuses lectrices se sont replongées dans l’histoire de Lily et de ses proches pour mieux apprécier cette suite et ne l’ont pas regretté. Je dois donc avouer que mes souvenirs étaient un peu flous mais je me souviens que j’avais vraiment été touchée par le roman initial. Je suis donc ravie d’avoir eu l’opportunité de lire À tout jamais grâce à Babelio. Le roman se lit avec plaisir et très facilement même s’il ne m’a curieusement pas touchée au cœur de bout en bout.
À tout jamais : l’histoire
Lily, depuis que sa fille Emerson est née, lui a promis que le cycle de la violence s’arrêterait avec elles. Que jamais plus, les femmes de leur famille n’endureraient des abus. Alors elle a pris la décision de quitter son mari et père de sa petite fille. Elle ne s’attendait pas à croiser Atlas, son amour d’adolescente par hasard, et elle ne sait pas quelle place il pourrait occuper dans sa vie. A-t-elle seulement envie de le revoir ? D’avoir à nouveau une vie sentimentale ? De recommencer sa vie et de croire à l’amour éternel, elle qui a appris de la plus dure des façons qu’il était bien difficile à trouver. Atlas n’est plus du tout le même que l’adolescent en perdition qu’elle a connu. Il a un restaurant, a passé de longues années loin d’elle. Leur histoire peut-elle recommencer là où elle s’était arrêtée ?
Mes impressions sur À tout jamais
Colleen Hoover, ou CoHo, est l’une des écrivaines américaines publiées en France chez Hugo new romance et est particulièrement renommée à l’international. Je ne suis pas sur TikTok mais ce réseau semble lui avoir donné un sérieux coup de pouce alors même qu’elle était déjà une star de l’écriture jeunes adultes auparavant. J’ai d’ailleurs lu sur le site de Télérama que Jamais plus, traduit dans plus de 20 langues, s’était vendu en France à 250 000 exemplaires et que le premier tirage d’À tout jamais comptait 100 000 exemplaires. Je n’ai malheureusement pas idée du nombre de tirages prévu pour un roman mais ces chiffres parlent d’eux-mêmes.
Colleen Hoover a une écriture sensible et la plume fluide. Elle excelle à manipuler les émotions et n’hésite pas à construire des personnages torturés et/ou en quête d’eux-mêmes. D’elle, j’ai également lu Hopeless, À première vue et le début de la trilogie Never, never. Je suis souvent plus prompte à lire des comédies romantiques que des drames mais suis contente de me faire ma propre idée lorsqu’un roman rencontre un fort succès.
Les 378 pages que compte À tout jamais se lisent vraiment facilement. C’est d’autant plus vrai que les caractères de ce roman à la si belle couverture sont assez gros par rapport à mes lectures en poche récentes. On se plonge très facilement dans l’histoire de Lily, fleuriste, et d’Atlas, restaurateur. Chaque chapitre est écrit alternativement du point de vue de l’un ou de l’autre. Un parallèle existe entre la vie des deux héros : les deux ont parmi leurs proches au moins une personne toxique ou violente. Ils ont aussi chacun un lien avec au moins un enfant : Lily a un bébé de l’âge du mien et Atlas a un « psy » de 12 ans et fait la connaissance d’un autre enfant important dans le roman.
À tout jamais parle de sujets importants et de ce qu’il ne faudrait jamais accepter. La trame suit un schéma qui semble assez évident mais cela ne retire rien à l’histoire. Je dois par contre avouer ne pas avoir fait le plein d’émotions et ne pas avoir – tout du moins avant les derniers chapitres, qui m’ont davantage donné la chaire de poule – réussi à ressentir celles des personnages. Ma lecture a été plutôt tranquille et linéaire alors que ce n’est pas ce qui est prévu par l’écrivaine. J’ai pu sans difficulté patienter entre deux séances de lecture. Peut-être cela tient-il à mon état d’esprit du moment ? Pour nuancer mon propos, qui reste positif bien entendu, À tout jamais a vraiment pour objectif de donner une fin heureuse aux personnages et du baume au cœur aux nombreux lecteurs de leurs aventures.
À tout jamais a donc été une lecture plaisante mais qui ne me marquera probablement pas plusieurs années. Et vous, avez-vous lu Jamais plus et sa suite ? Est-ce que cela vous tente ?
À tout jamais, de Colleen Hoover
Publié le 11 janvier 2023 en grand format (18,50€) et au format numérique (9,99€) chez Hugo new romance
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Hello,
Merci beaucoup pour cette jolie chronique ! Oui, il me tente beaucoup. J’adore beaucoup aimé « Jamais plus », donc forcément, j’ai très envie de lire la suite. Je pense que je vais me le procurer sur ma liseuse, car je trouve le format broché assez cher.
À très vite !
Alice
Bonjour, merci d’avoir pris le temps de commenter ! C’est vrai que cela peut vite chiffrer lorsque l’on achète et lit de nombreux romans en grand format… Je vais d’ailleurs beaucoup à la bibliothèque ! Bonne soirée ^^