Après vous avoir parlé des films vus dans l’avion au retour de Floride – « Un jour » et « Terrain d’entente » – je passe dans un registre plus sérieux avec les films vus à l’aller ! Il s’agit de deux succès récents : « Le Majordome » et « Philomena ». Un coup de cœur particulier pour le second !
Le jeune Cecil Gaines, en quête d’un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C’est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale.
À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d’une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s’éloigne de lui et les disputes avec l’un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes.
À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l’évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l’assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des « Black Panthers », de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l’intérieur, mais aussi en père de famille…
Le film de Lee Daniels est sorti le 11 septembre dernier. Ce drame est également un biopic qui nous plonge pendant 2h12 dans les coulisses de la Maison-Blanche. J’en attendais beaucoup car la critique spectateurs était très bonne, meilleure d’ailleurs que celle de la presse.
Il s’agit d’un bon film et le personnage principal est humain et plutôt juste. Malgré tout, je n’ai pas été emportée ou particulièrement émue. D’autres films sur la lutte pour l’égalité blancs-noirs m’ont peut-être plus touchée : « La couleur des sentiments » ou, plus encore, « Mandela« … Je sature peut-être un peu.
Regardez « Le Majordome » si vous êtes militants ou passionnés de ce type de films. Pour ma part, la magie n’a malheureusement pas opéré.
Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.
Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.
« Philomena » est sorti début 2014 et est encore à l’affiche de quelques cinémas. Ce drame de Stephen Frears m’a beaucoup touchée et j’ai été surprise par l’histoire. En effet, je ne savais pas du tout ce que j’allais regarder…
Les histoires parents-enfants me touchent facilement. Il faut dire que le sujet est universel ! La quête de cette femme âgée qui a été privée de son fils conçu dans le plaisir lorsqu’elle était adolescente m’a donc semblé belle. « Philomena » aborde l’espoir, la déception, le pardon, le deuil. Que de rebondissements !
J’ai vraiment aimé et vous le conseille !
Et vous, avez-vous ces films ? Quel thème vous toucherait le plus ?
J’ai été également très déçu par le film "le majordome". Comme toi, je n’ai pas été charmé, ni entraîné par l’histoire que j’ai trouvé plate et fade. Quant à Philomena j’en ai entendu que du bien. Il faudrait que je le vois quand même!!
Je me sens moins seule pour "Le Majordome" ! J’attendais un film beaucoup plus fort… "Philomena" peut attendre la télé mais il est à voir 🙂
Sympa cet article!
Merci pour le partage, j’ai aimé les deux films ….. bon courage continuez
Le Majordome est un très bon film!!
je pense qu’il faudrait étudier le cas social de chaque collaborateur à part et ce dans le but de mieux juger la nature de la dite récompense.