Lectrice de new romance, voilà un petit moment que j’ai découvert les éditions Hugo & Cie. J’ai dévoré les saisons 1, 2 et 3 d' »After », signés Anna Todd, avant de partir en vacances et ai pris un certain plaisir à lire deux volumes des « Beautiful » de Christina Lauren. Et les affiches « Royal saga » n’ont pas manqué d’attirer mon attention dans le métro…
J’ai donc été ravie lorsque la maison d’édition m’a proposé de découvrir « Black lies » au moment de sa sortie le 7 avril (merci encore !). Ce roman est écrit par la Floridienne Alessandra Torre, dont on apprend qu’elle « a figuré pendant de longues semaines dans les listes des meilleures ventes du New York Times ».
Je m’appelle Layana Fairmont…et j’aime deux hommes. Brant, qui a fait fortune dans les nouvelles technologies dès son vingtième anniversaire. Cela fait trois ans que nous sortons ensemble. Il m’a demandée en mariage quatre fois. J’ai refusé quatre fois. Lee, qui est jardinier quand il n’est pas occupé à courir les femmes aux foyers. Il sait se servir de ses mains, de sa bouche et de son corps. Cela fait deux ans que je ne peux pas me passer de lui, je ne suis pas même pas certaine qu’il en soit conscient. Allez-y, jugez-moi ! Vous ne pouvez pas imaginer les conséquences que cette situation entraîne. Et si vous pensez avoir déjà lu ce genre d’histoire, croyez-moi, vous vous trompez !…
Mes impressions sur le livre sont un peu partagées. Le récit reste plaisant et j’ai même frissonné vers la fin. Mais il m’aura tout de même fallu entre trois et quatre semaines pour lire « Black lies ». Pourquoi ? Peut-être parce qu’il m’a été difficile d’avoir des émotions dès les premiers chapitres. Les deux héros se rencontrent très vite, se retrouvent très vite dans un lit et le lecteur n’a pas eu le temps de s’attacher à l’un ou l’autre ou de sentir leur attraction se mettre en place. Il est certain d’ailleurs que cela aurait été compliqué de rentrer trop dans les détails en un volume.
Lorsque je suis vraiment plongée dans une histoire, je n’arrive plus à décoller et n’ai pas peur de dévorer un gros livre en une journée. Cela dit, je pense que « Black lies » a souffert de mon engouement pour « After » et du fait que je ne m’identifie pas aux nouveaux personnages.
Si l’on devait résumer, on dirait que « Black lies » est composé de trois parties :
- l’histoire entre Layana et Brant
- la passion entre Layana et Lee
- la révélation du secret
Layana est une jeune femme riche et plutôt sympathique. Brant est l’homme parfait et aux allures lisses. On sait cependant assez rapidement qu’il a un passé peu commun et un « secret ». Mais de quelle nature ?
Dans la deuxième partie, l’auteur nous laisse tranquillement juger son héroïne Layana. On se dit qu’elle perd les pédales et on ne comprend pas très bien comment elle peut être éperdument amoureuse de deux hommes en même temps. Sa rencontre avec Lee, une sorte de jardinier fougueux, la bouleverse et si l’homme nous serait presque plus sympathique que Brant, on finit par penser qu’il est lui aussi plus qu’excessif.
La toute dernière partie heureusement apporte de nombreux éclairages et du sens. Elle est aussi peu commune et l’on comprend mieux où l’auteur a voulu nous mener. Elle veut sans doute aussi montrer que personne n’est sans histoire et aussi que l’amour peut beaucoup. Elle amène quelque chose de moins léger. Elle a sauvé mon évaluation du roman !
Je me suis interrogée sur la critique que recevait ce livre par ailleurs et ai constaté que je faisais partie des plus sévères (oups). Il est partout noté entre 4 et 5 sur 5. Je lui aurais plus volontiers attribué un 3. Mais n’hésitez pas à vous faire votre propre idée !
Et vous, êtes-vous tombés sous le charme de la New romance ?
Black lies, Alexandra Torre, Hugo roman, 17 €, 432 pages