« La Princesse de papier », l’un de mes coups de coeur « new romance » de ce début d’année, étant co-écrit par Elle Kennedy, j’ai eu envie de découvrir d’autres romans de l’écrivaine. J’ai choisi de me plonger dans la saga « Off-campus », qui compte quatre tomes. « The deal » est le premier et nous décrit l’histoire d’amour d’une étudiante modèle et d’un sportif, sur fond d’université et de fraternités, des ingrédients que j’adore retrouver dans mes lectures. J’ai adoré et dévoré le roman en un dimanche d’été (pour la sociabilité, on repassera). À lire absolument pour les amatrices du genre !
« The deal » : présentation de l’éditeur
« Hannah est une très bonne élève et elle a un don incroyable pour le chant. Mais quand il s’agit d’hommes et de séduction, elle perd tous ses moyens. Garrett est la star de l’équipe de Hockey de l’université, mais ses résultats scolaires ne sont pas à la hauteur et il risque de perdre sa place dans l’équipe. Ils vont passer un drôle d’accord. Elle lui donne des cours et il l’aide à séduire le quater back de l’équipe de Football. »
Cet arrangement original va-t-il changer leur vie ?
Source : Hugo & Cie
Alors, alors ?
« The deal » est un peu à la croisée entre « La Princesse de papier » et « Toi + moi + lui« , deux coups de cœur 2018.
Hannah est une jeune femme attachante, qui se sent réservée – mais vraiment pas timide (je l’étais beaucoup plus qu’elle à 20 ans) – et est déterminée. On apprend dès la première page qu’elle a été violée quelques années auparavant : c’est la partie dramatique que je n’aime pas retrouver dans les romans mais qu’il n’est pas rare de lire. Heureusement, le récit n’est pas basé sur ce triste élément et n’entache ensuite pas le plaisir de lecture.
Hannah vit dans une résidence universitaire. En troisième année, elle partage un appart’ plutôt qu’une chambre avec une amie. Elle travaille comme serveuse dans un diner et prépare sa participation à un concours de chant universitaire, dont le lauréat gagne une bourse. Bonne élève, c’est d’abord son A en philo que Garrett remarque.
Celui-ci est particulièrement populaire dans son université. Joueur de hockey, il nous propose de le suivre dans une autre discipline que le foot : cela change un peu ! Séducteur, il est habitué à ce que les filles filent facilement, et jamais plus d’une fois, dans son lit. Son obstination à tenter d’obtenir tout ce qu’il veut a de quoi amuser et séduire la lectrice. La façon dont Hannah l’analyse est toute aussi délicieuse pour nous : « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui dort avec autant d’oreillers. Peut-être qu’il en a besoin pour soutenir son ego surdimensionné ». L’objet de leur deal ? Aider Hannah à intéresser Justin, « joueur de foot intelligent », contre des cours particuliers de philo. Le livre ne manque pas d’humour et de bonnes répliques.
L’amoureux d’Hannah est un parfait book boyfriend. Il n’a pas de problème psychiatrique ni avec l’alcool ni avec quoi que ce soit (et ça, ça fait du bien !). Il est terriblement attachant, à la fois fort, admiré, tendre, passionné et vivant avec sa part de failles et d’histoire familiale pas très marrante. Sous le charme, on se délecte de l’histoire qu’il se créé entre les deux personnages. On est vraiment avec eux. L’écriture d’Elle Kennedy est délicieuse.
J’assume moyen-moyen de lire une saga littéraire dont l’ensemble des couvertures représente… des torses musclés #lol. « The deal », c’est bien plus que cette image même si, lorsqu’il est question de sportifs américains, elle peut se justifier ! Le torse du héros a son rôle dans l’histoire.
À la fin du roman, on est presque un peu déçus que les trois tomes suivants portent sur trois histoires d’amour différentes. On aurait volontiers suivi encore quelques centaines de pages de l’histoire entre Hannah et son cher et tendre. Mais Elle Kennedy a sans doute su ainsi préserver notre intérêt et les belles histoires qu’elle a fait naître. Heureusement aussi, les personnages secondaires semblant plutôt sympas, on peut imaginer que le niveau restera haut. Je lis tout ça et vous en reparle bientôt !
Off-campus, saison 1 : The deal, d’Elle Kennedy
7,60€ au format poche (en mai 2017)
Retrouvez « The deal » sur Amazon ou chez votre libraire !
Découvez tous mes billets :
Bonjour Lili,
Tout d’abord merci pour votre blog, il est très bien fait et bien écrit.
En fait je me demande à partir de quel âge on peut donner ce livre de Elle Kennedy à lire ? ma fille pré ado le veut absolument, mais j’aurais besoin de l’avis d’une experte 😉 pour décider si je le lui achète ou pas. Souvent ces livres sont classés Young Adult ou Erotique romance. Je voudrais éviter qu’elle y soit confrontée de manière trop crue.
Merci d’avance pour votre réponse!
Bonjour,
Merci de ce gentil mot.
Voilà bientôt 6 ans que j’ai lu ce roman donc mes souvenirs commencent à s’estomper mais il me semble que le roman contenait des scènes explicites, qui ne me choqueraient pas pour une ado lycéenne mais qui ne sont pas destinées aux pré-ados (à 11 ans, de mémoire, ce serait trop cru). L’astuce pour savoir si un roman peut être mis entre de nombreuses mains ou non avec la collection New romance est de regarder le nombre de silhouettes à l’arrière des livres : une silhouette coloriée cela fonctionne en général mais deux, c’est que c’est explicite. La collection New way comporte quelques bonnes références sans doute plus adaptées.
Bon week-end !
Merci beaucoup pour votre réponse. Je connaissais le système des silhouettes, mais parfois la catégorisation de base du livre change un peu le niveau. Une silhouette dans la catégorie Roman érotique ne vaut pas la même silhouette dans New romance 🙂
Un grand merci encore!
Oui, c’est vrai que cela peut changer ! Je regrette d’ailleurs que l’on ne puisse pas voir de façon plus évidente en ligne la catégorie indiquée en 4e de couverture ! Bonne journée !