Sorti récemment au format poche, « PS : I like you » est le deuxième livre de Kasie West que je lis. Cette découverte m’a régalée. Ce roman new way ou young adult est d’une grande douceur et peut très certainement être lu dès l’adolescence. Il y est notamment question de lettres secrètes, de quête de soi, de premières impressions qui ne sont pas toujours les bonnes, d’amitié, de famille et d’amour naissant. Un vrai baume à passer sur nos cœurs ♥
« PS : I like you » : l’histoire
« Un jour d’ennui en cours de chimie, Lily griffonne les paroles de sa chanson préférée sur son bureau. Lorsqu’elle s’assoit à la même place le lendemain, elle découvre que quelqu’un a écrit la suite… Très vite, Lily et son mystérieux interlocuteur se lancent dans une correspondance enfiévrée ! La jeune fille n’a jamais autant eu envie d’aller en cours – mais surtout pour y savourer sa lettre du jour. Derniers groupes de musique indie à découvrir ou confidences plus intimes… tout semble les rapprocher. Alors que l’identité de son amour épistolaire se dévoile, Lily saura-t-elle écouter la musique de son cœur ? »
Source : Hugo & Cie
Mes impressions sur « PS : I like you »
J’ai pu me demander en découvrant les premières pages de « PS : I like you » si je ferais plus que simplement apprécier le roman et si j’allais pouvoir me projeter. Après tout, j’ai le double de l’âge des personnages. J’ai vite été rassurée sur le sujet. Cela m’a rappelé des impressions que j’ai pu avoir au lycée et, plus que cela, l’histoire m’a vraiment plu.
Lily est peu sûre d’elle mais a tout de même un vrai franc-parler. Je suis sûre qu’il nous est à toutes bénéfique de lire des héroïnes aussi franches, qui analysent leurs pensées, le comportement des autres et savent s’exprimer. De nature plutôt secrète et réservée, j’ai parfois du mal à dire ce que je pense vraiment. Si c’est encore le cas maintenant, imaginez à quel point je ne laissais rien filtrer quand j’étais ado (en mode « plutôt mourir que de me livrer ») ! Quelques années en arrière, un tel roman m’aurait été presque thérapeutique ah ah.
Lily est passionnée de musique : elle joue de la guitare, écrit un peu et aimerait réussir à vraiment écrire une chanson. Elle est un peu à part, avec ses propres goûts, son univers. Ses réactions sont souvent sur la défensive. Derrière un compliment ou une blague, elle a vite fait de voir une critique qui n’existe qu’à ses yeux. Plus jeune, combien de fois je n’ai pas su si ce que l’on me disait était du lard ou du cochon. Et tel lycéen qui me demandait si je voulais sortir avec lui, était-ce crédible ou pas du tout ? Dans le doute, j’ai toujours pris le parti de penser que c’étaient des blagues. Je me suis du coup tellement retrouvée dans « PS : I like you » ! Sans compter que j’écrivais des bouts de poèmes pour moi, avais aussi le nez dans mes carnets (ou mes journaux), même si bien moins que Lily, qui ne se sépare jamais de son carnet. Ce dernier a d’ailleurs un vrai rôle dans le livre.
« PS : I like you » est donc un roman épistolaire. Lily et un mystérieux lycéen qui n’aime pas plus la chimie qu’elle correspondent donc en se laissant des lettres sous leur bureau commun. Réunis par l’amour de la même musique, ils se livrent, s’épaulent, se lient et se rendent compte qu’ils se complètent. L’un et l’autre souffrent mais de choses différentes : l’un est trop seul, l’autre trop entourée. Et les apparences sont souvent trompeuses.
Mais vient un moment où le rapprochement est tel qu’il devient difficile d’imaginer que les deux personnages ne se rencontrent pas. Qui est l’ami anonyme de Lily ? Serait-ce Lucas, ce jeune homme mystérieux qu’elle regarde de loin depuis deux ans ? Ou David, cet élève dont sa meilleure amie essaie de la rapprocher ? Ou tout autre visage croisé entre deux cours ? Assurément, savoir, c’est prendre un risque ! Celui d’être déçue, ou celui d’aimer.
Quand le besoin de savoir devient essentiel et quand la révélation, que l’on peut pressentir, arrive, le roman devient addictif. C’est l’occasion de lire à chaque minute disponible, trop tard le soir puis trop tôt le matin. Tout est bien amené. On voit le personnage masculin se révéler, on commence à voir Lily à travers ses yeux. On espère alors une fin heureuse pour les personnages.
J’ai refermé « PS : I like you » en ayant envie de relire certaines lettres ou quelques passages. Les moments clés sont quand même quelques-uns et il s’y passe tant de choses, tant de sentiments transparaissent. On se cale sur les mots des personnages et tout est si doux ♥ J’ai été attendrie et mise en joie. Je conseille !
PS : I like you, de Kasie West
Sortie le 14 mars 2019
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Un grand merci aux équipes d’Hugo & Cie !
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