Comme beaucoup, je prends plaisir à regarder la série Netflix La Chronique des Bridgerton. Assez tentée à l’idée de retrouver cet univers dans des romans, je dois pourtant avouer ne pas trop aimer en règle générale lire une histoire après en avoir vu une adaptation à l’écran. Finalement, quand j’ai trouvé en rayon au printemps dernier La Chronique des Rokesby, également de Julia Quinn, et mettant en scène des Bridgerton, je me suis dit que c’était là le meilleur compromis (même si, au final, j’ai lu La Chronique des Bridgerton entre temps). J’ai donc acheté deux très beaux livres en semi-poche rassemblant les tomes 1 & 2 et 3 & 4. Voici donc mes impressions sur les deux premiers romans, qui fleurent bon la fin du XVIIIe siècle. Spoil : j’ai beaucoup aimé !
La Chronique des Rokesby, tome 1 : l’histoire
« 1779, comté du Kent. Tout commence dans la résidence des Bridgerton, Aubrey Hall, une génération avant la naissance du premier des huit descendants d’Edmund et Violet Bridgerton.
La demeure la plus proche, Crake House, est le fief des Rokesby et de leurs cinq enfants. Les deux familles se fréquentent, leurs bambins jouent et grandissent ensemble. Sybilla, la sœur d’Edmund, véritable garçon manqué, sait bien qu’un jour elle épousera l’un des quatre fils Rokesby. Enfin, plus précisément un des trois fils, car l’aîné, George, est un insupportable raseur. Or, le jour où Sybilla se blesse, George, seul témoin de l’accident, lui vient en aide. Et c’est ainsi qu’ une facétie du destin va être à l’origine d’une saga familiale où les deux lignées vont s’unir pour le meilleur« .
Mes impressions sur le tome 1 de La Chronique des Rokesby
Initialement publié sous le nom À cause de Mlle Bridgerton, le 1er tome de La Chronique des Rokesby de Julia Quinn m’a séduite. Sans avoir été transportée à chaque ligne, j’ai passé un très bon moment de lecture à chaque fois que mon fils faisait la sieste lors de notre séjour en Normandie au printemps 2022 !
Billie Bridgerton est une héroïne forte qui n’hésite pas à se vêtir de pantalons et a le goût de la gestion, bien qu’elle ne soit malheureusement pas destinée à diriger le domaine familial. Billie « traîne » toujours avec les fils Rokesby… sauf l’aîné et héritier, George, qui semble vraiment trop sérieux et peu prompt à sourire. Il y a souvent de l’humour caché dans les romances historiques, un petit quelque chose qui ne se prend pas au sérieux.
Preuve qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, les héros finissent par se voir d’une nouvelle manière par la force des choses. L’intrigue progresse facilement, de façon naturelle.
J’aime beaucoup imaginer les commérages des mères, les discussions dans les salons, les bals et les robes, etc. Cela m’amuse aussi de me figurer ce que pouvait être l’époque et comment étaient les conventions. Ici comme dans la série, le fait que deux jeunes gens puissent être vus ensemble équivaut par exemple à un mariage à organiser.
L’on referme le roman en sachant que l’on attend d’en savoir plus sur le sort des frères et sœurs Rokesby. J’ai hâte !
La Chronique des Rokesby, tome 2 : l’histoire
« 1779. Orpheline, Cecilia Harcourt quitte l’Angleterre et débarque à New York où elle espère retrouver son frère, blessé à la guerre. À l’hôpital, personne ne sait où est Thomas. En revanche, son meilleur ami Edward Rokesby est là. Blessé à la tête, il est amnésique. Démunie, ne sachant où aller, Cecilia prétend qu’Edward l’a épousée quelque temps plus tôt et le soigne avec dévouement. Au fil des jours, leur complicité grandit et Cecilia s’enferre dans le mensonge. Jusqu’au jour où le jeune homme, guéri, décide qu’il est temps de faire l’amour à sa délicieuse épouse… »
Mes impressions sur le tome 2 de La Chronique des Rokesby
C’est presque 10 mois après ma lecture du tome 1 que j’ai ouvert le tome 2 de La Chronique des Rokesby, le bien nommé Un petit mensonge. Le titre aurait pu d’ailleurs être « Petit mensonge deviendra grand ».
Cecilia est une jeune Anglaise vraiment sympathique. Elle s’est occupée de son père, un homme peu aimant, avant qu’il ne décède. Le sort de la propriété familiale est un peu en attente de savoir où en est Thomas, le frère de l’héroïne. Cecilia semble habituée, par nécessité, à une certaine routine, qu’elle a bousculée en partant pour New York. Elle est plutôt droite si ce n’est ce fameux mensonge dont elle ne peut plus vraiment se dépêtrer. L’une des trois questions principales du roman est donc : comment va-t-elle s’en sortir ? La deuxième étant : qu’est-il advenu de son frère ?
La troisième question porte sur le héros : quand Edward Rokesby va-t-il retrouver la mémoire ? Le trentenaire, fils de comte, est un bon parti à la fois de par sa naissance – même s’il n’est pas l’aîné – mais aussi parce qu’il est séduisant et a une nature optimiste et sympathique. Les trois à quatre derniers mois qu’il a vécus sont passés aux oubliettes. Edward n’a a priori rien demandé mais est ravi de se retrouver marié à Cecilia, jolie, gentille et… honnête (oups).
Mine de rien, Julia Quinn nous apprend ou nous rappelle quelques faits historiques. Vous souveniez-vous que New York avait des origines néerlandaises ? Ce roman sur « le Nouveau monde » m’a fait penser à Outlander, aux tuniques rouges ou encore au film Brooklyn.
J’ai lu ce tome 2 assez rapidement, peut-être en trois jours, toujours pendant les siestes de mon bébé principalement, et avec enthousiasme. L’histoire tissée par Julia Quinn est vraiment agréable à découvrir et j’ai eu les larmes aux yeux à la fin du roman, que je vous conseille avec plaisir si vous aimez les romances historiques !
J’avais acheté par avance les tomes 3 et 4 : ils n’attendent donc plus que moi !
Et vous, vous êtes-vous plongés dans La Chronique des Rokesby, de Julia Quinn ? Est-ce une œuvre qui vous tente ?
La Chronique des Rokesby, tomes 1 & 2, de Julia Quinn
J’ai lu – Paru le 16 mars 2022 – 736 pages
Prix papier : 15,90€ – Prix numérique : 11,99€
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