Un coup d’œil à la couverture a suffi à me donner envie de lire « L’Héritière de Tambora », d’Elizabeth Haran dans le cadre de la masse critique Littératures de Babelio. En effet, l’image d’une jeune femme qui semblait avoir voyagé m’a donné envie. Ma dernière lecture issue des éditions L’Archipel m’avait beaucoup plu et mettait déjà en scène un récit de vie et de voyage. Le titre, promettant histoires de famille et de terres, est venu conforter cette envie. Et j’ai bien fait car j’ai beaucoup aimé ma lecture !
L’Héritière de Tambora : l’histoire
« Irlande, début des années 1920. Très jeune, Tara a fui sa famille pour mener une vie aventureuse. Aujourd’hui, elle n’a d’autre choix que de quitter son pays pour gagner l’Australie, où sa tante Victoria possède un domaine.
Au cours de la traversée vers l’île-continent, le bateau sur lequel Tara a embarqué fait naufrage. La jeune femme en réchappe, mais elle a désormais la charge de deux jeunes orphelins, Jack, dix ans, et sa petite sœur Hannah.
Quand ils arrivent enfin chez Victoria, au cœur de l’outback, Tara trouve une propriété au bord de la ruine. Sans bien mesurer les conséquences de sa décision, elle se lance alors le défi de sauver le domaine de Tambora. »
Mes impressions sur L’Héritière de Tambora
Avec 484 pages plutôt denses, j’ai passé une partie de mon mois d’octobre dernier aux côtés de Tara, une jeune femme irlandaise qui a quitté sa famille suite à un drame et a suivi des gitans. Ce passage de sa vie, qui l’a forcément marquée car il en représente environ le tiers, ne va cesser de revenir dans le récit. L’héroïne apprend que sa tante est partie vivre en Australie. Ayant besoin d’un nouveau départ, elle engage un long voyage, qui va apporter lui aussi son lot d’imprévus.
L’Héritière de Tambora aborde de nombreux thèmes, que je ne peux pas tous vous dévoiler sous peine de trop en dire. Parmi eux : la famille, dans ce qu’elle a de plus fort ou de plus dur ou cruel, de sang ou de cœur, l’amour, idéalisé, de raison ou réel, l’amitié, les préjugés, le pardon, la trahison, le travail, etc.
J’ai aimé me laisser entraîner par l’histoire tissée par Elizabeth Haran, de l’Irlande (où je suis déjà partie en vacances) à l’Australie (dont je n’ai vu qu’une côte). J’ai imaginé le bush australien, la force d’un soleil écrasant, le peu de population et les liens qu’elle a. Et j’ai adoré imaginer Tambora, propriété digne d’un palais indien. L’écrivaine vit en Australie mais le roman est au croisement entre Europe / « Vieux continent », Asie et Océanie. Si les télégrammes passent, les messages arrivent parfois avec leur messager, qui peut avoir parcouru toutes les mers du globe. Ce côté historique m’a plu.
Tambora – du nom d’un volcan encore actif en Indonésie – est une demeure tenue par une femme, Victoria, la tante de Tara, au service de laquelle des personnes de tous profils se trouvent. Tara, de plusieurs façons, ne s’attendait pas à y trouver ce qu’elle a trouvé. L’héroïne est courageuse, faillible juste ce qu’il faut, intelligente, belle et forte. Elle ne peut qu’entraîner l’adhésion de la lectrice et d’autres gentils personnages. En Australie, des défis sont à relever et la façon dont elle met les choses en œuvre m’a plu.
L’Héritière de Tambora est un roman de rencontres. Tara fait la connaissance de nombreux personnages et notamment le gérant d’une galerie d’art et son employé ambitieux, Maureen, son mari et leurs enfants, Lottie et « les filles », Ethan, tous les employés de Tambora, du cuisinier haut en couleurs à Tadd, le régisseur qui a toute la confiance de sa tante.
Les événements s’enchaînent, sans précipitation mais sans perte de rythme. J’ai ouvert le livre à chaque fois que j’ai pu. J’ai vraiment passé un excellent moment et lirais volontiers d’autres romans d’Elizabeth Haran.
Alors, avez-vous envie de vous laisser tenter ?
L’Héritière de Tambora, d’Elizabeth Haran
Publié chez l’Archipel le 6 juillet 2023 (24 €)
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Merci à Babelio et à l’Archipel pour ce livre offert !