Je crois qu’il est écrit que, sous le charme de la plume d’Agnès Martin-Lugand, je lirai tous ses romans. « J’ai toujours cette musique dans la tête » est déjà son 5e. Paru en mars dernier, je viens seulement de le découvrir. S’il reste un bon livre, je dois avouer que le charme a un peu moins opéré sur moi que les premiers. Je vous en parle ?
L’histoire
« Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.
Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ? »
Alors, alors ?
Il m’aura quand même fallu un mois pour lire « J’ai toujours cette musique dans la tête ». Cela doit montrer le peu de passion que j’ai ressentie face à l’intrigue.
Est-ce lié au fait que je ne me sois identifiée à aucun personnage ? Le roman se passe en vase relativement clos, dans une sorte d’enfermement. Comme les personnages, j’ai manqué un peu d’air. Certains d’entre eux – surtout un d’ailleurs – m’ont évoqué des personnes rencontrées dans la vie réelle et que je n’aimais pas du tout. Ressentir ce rejet à la lecture a sans doute influé sur mes envies de lecture de ce roman. Si le fait de lire la description d’une ambiance pesante ne vous gêne pas, il y a fort à parier que vous volerez au-dessus des pages avec plus d’envie que moi.
Malgré tout, je dois avouer que si le début est plus léger, il n’arrivait pas non plus à m’emporter. Bref, j’ai vécu comme une sorte de panne ! Pourtant, je reste admirative de l’écrivaine et lirai ses prochains livres avec intérêt. J’espère y trouver ce que j’ai ressenti quand Agnès Martin-Lugand nous emmenait en Irlande avec l’une de ses héroïnes. Vivement le prochain !
La playlist du roman
J’aime assez l’idée d’une playlist associée à un roman. Envie de l’écouter ? La voici !
Je ne suis pas sûre de vous avoir donné envie de lire « J’ai toujours cette musique dans la tête » mais, si c’était le cas, vous le trouverez notamment ici (18,95 €).
Bonne semaine !
Retrouvez tous mes billets :