La chronique d’Olivia de Lamberterie en mai à Télématin m’avait vraiment donné envie de lire « Juliet, naked ». J’y voyais l’occasion de découvrir un auteur et ai été séduite par l’histoire. J’ai lu quelques pages pendant l’été puis ai refermé le livre jusqu’à m’y remettre dans le train Toulouse-Paris.

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L’histoire

« À Gooleness, petite station balnéaire surannée du nord de l’Angleterre, Annie, la quarantaine sonnante, se demande ce qu’elle a fait des quinze dernières années de sa vie…

En couple avec Duncan, dont la passion obsessionnelle pour Tucker Crowe, un ex-chanteur des « eighties », commence sérieusement à l’agacer, elle s’apprête à faire sa révolution. Un pèlerinage de trop sur les traces de l’idole et surtout la sortie inattendue d’un nouvel album, « Juliet, Naked », mettent le feu aux poudres. Mais se réveiller en colère après quinze ans de somnambulisme n’est pas de tout repos !

Annie est loin de se douter que sa vie, plus que jamais, est liée à celle de Crowe qui, de sa retraite américaine, regarde sa vie partir à vau-l’eau… Reste plus qu’à gérer la crise avec humour et plus si affinités… »

(source : quatrième de couverture du livre)

 

Alors, alors ?

« Juliet, naked » n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Certes, le livre n’est pas mauvais mais il n’a pas vraiment su m’émouvoir ou m’emporter.

La question de savoir ce qu’un personnage ferait en se rendant compte qu’il était passé à côté de quinze ans de sa vie m’intéressait vraiment. Je n’ai eu qu’une partie de ma réponse. Sans doute rêvais-je trop à une révolution qui n’est pas possible dans une vie ordinaire.

La description du fan qui en perd son bon sens et de l’idole à la vie complexe et bien éloignée de ce qu’imagine l’opinion est assez parlante et réaliste. Et l’enfant de six ans du livre est une vraie bouffée de fraîcheur, un petit concentré d’intelligence.

Ma déception est peut-être liée à l’absence d’extraordinaire. Je voulais rêver, je crois. Du coup, la station balnéaire grise, les insatisfaits paumés qui y habitent… tout ça m’a paru glauque. Et la fin manque d’énergie… J’ai eu l’impression que l’on me décrivait, bien, le sort de personnes qui ont le sentiment de louper leur vie, mais qui ne parviennent pas à effectuer une belle avancée. Et je ne peux pas vous raconter ce qui se passe mais je suis assez gênée par un schéma qui se reproduit dans la vie de Tucker Crowe et auquel Annie finit par contribuer, un peu.

En bref, le livre se lit assez facilement, est plutôt bien pensé mais n’est pas parvenu à vraiment me plaire. Je serais curieuse de connaître les arguments de ceux et celles qui ont été séduits (?!).

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Appelez-moi Lili. J'ai 41 ans, vis avec Monsieur, Poussin, notre fils de 2 ans, et, au rythme d'une garde alternée, avec son ado Junior, 17 ans. Originaire de Troyes et après avoir commencé mes études à Nancy, je suis arrivée en Ile-de-France en 2003 et vis désormais à Montrouge. J'aime voyager, bruncher, lire ou voir une comédie romantique... aller au théâtre ou pratiquer la zumba et le body balance font également partie de mes centres d'intérêt mais ne se combinent en ce moment pas à mon emploi du temps de maman d'un tout petit.

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