Mon amoureux et moi sommes allés voir « Elle s’appelle Ruby » au cinéma. Il avait repéré deux films et le résumé de celui-ci, sorti le 3 octobre, m’a attirée. Les premières critiques étant très positives, nous y sommes allés, curieux de voir un joli film. Et, même s’il ne marque pas très longtemps, nous avons aimé !

L’histoire

« Calvin est un romancier à succès, qui peine à trouver un second souffle. Encouragé par son psychiatre à écrire sur la fille de ses rêves, Calvin voit son univers bouleversé par l’apparition littérale de Ruby dans sa vie, amoureuse de lui et exactement comme il l’a écrite et imaginée. »

Source : Allociné

Alors, alors ?

« Elle s’appelle Ruby » est un film qui se laisse regarder tout seul, reste hollywoodien (Los Angeles, ses demeures à piscine, ses habitats plus blancs que blancs) mais n’est pas formaté à la sauce « grosse production ».
L’histoire d’amour qui y est contée fait penser au mythe de Pygmalion : le romancier amoureux de son personnage est le créateur amoureux de sa création. Cette histoire qui semble pourtant bien ancrée dans la réalité n’est donc pas qu’une comédie sentimentale, il s’agit aussi d’un film fantastique. Finalement, le fait de ne pas pouvoir expliquer comment Ruby s’est matéralisée n’est pas si gênant (même si on se pose la question).

Lorsque j’ai vu le film, j’ignorais que les comédiens Paul Dano et Zoe Kazan, également scénariste du film, étaient aussi un couple à la ville. Si leur duo fonctionne bien, je n’en avais pas imaginé davantage. Lui interprète un personnage qui doute, au look de grand intello. Elle semblait à l’opposé : fille pétillante et colorée, à l’allure Éléonore Bridge.

Je ne peux pas trop développer mais le film, pendant 1h43, parle du couple, de ses risques, de l’absence d’amitié et de la famille : le rapport aux parents, aux beau-parents, la fratrie, etc.

Un joli film à découvrir !

La note spectateurs est pour le moment de 3,7 sur 5 sur Allociné et je suis assez d’accord.

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