Nous avons adoré « Le cercle des illusionnistes » au théâtre. Cela nous a donc donné envie d’aller voir la pièce précédente d’Alexis Michalik : « Le porteur d’histoire ». Cette pièce n’a pas surpassé l’autre mais elle nous a malgré tout beaucoup plu. La patte de l’auteur est forte, la mise en scène et l’histoire sont construites à sa façon et c’était pour nous plaire.
Le Porteur d’histoire nous invite à écouter une histoire, des histoires, à relire l’Histoire, notre Histoire et à voyager, tout simplement, dans le temps et l’espace par le biais de cinq acteurs, de cinq tabourets, d’un plateau nu, de deux portants chargés de costumes et du pouvoir illimité de notre imaginaire.
Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père. Il est alors loin d’imaginer que la découverte d’un carnet manuscrit va l’entraîner dans une quête vertigineuse à travers l’Histoire et les continents.
Quinze ans plus tard, au cœur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement. Elles ont été entraînées par le récit d’un inconnu, à la recherche d’un amas de livres frappés d’un étrange calice, et d’un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.
Nous avons pris nos places seulement quelques jours à l’avance et nous étions donc mal placés, au fond de la salle. Ça retire toujours un peu de magie lorsque l’on est moins immergés dans une histoire et que l’on a du mal à s’installer.
Malgré tout, le texte et la mise en scène d’Alexis Michalik nous ont encore une fois séduits. « Le porteur d’histoire » est le genre de pièce que l’on aimerait savoir écrire. Les références culturelles sont nombreuses. L’histoire est un peu « une idée à la seconde » : elle fourmille, est inattendue et astucieuse. Par quelques aspects, j’ai pensé au « Da Vinci code ».
Nous avons été emportés d’un bout à l’autre de l’histoire, voyant les personnages se croiser, se rencontrer, leurs vies s’imbriquer. « Le porteur d’histoire » n’est pas le genre de pièce devant laquelle on peut se permettre de lever le nez en l’air : on se concentre pour bien garder le fil. J’avais tout de même trouvé la fin rapide.
Si j’ai préféré « Le cercle des illusionnistes » au « Porteur d’histoire », c’est sans doute parce qu’il s’agissait de ma découverte du travail d’Alexis Michalik. Mais, assurément, les deux pièces ne sont pas banales et méritent le déplacement !
Le porteur d’histoire
Jusqu’au 31 décembre 2014
Comédie & Studio des Champs-Élysées
15 avenue Montaigne
75008 Paris
Catégorie unique : 32 €
Moi qui vais étudier aussi un peut de théâtre cette année, cette pièce à l’air vraiment intéressante à aller voir. Merci pour cette article !
Quelles études fais-tu ?:-)
Contente de t’avoir donné envie de voir la pièce et merci de ton commentaire 🙂
J’avais repéré cette pièce, ton article me donne encore plus envie ! 🙂
Super ! Alors n’hésite pas ! Il y a beaucoup d’idées dans cette pièce 🙂
Tu vas beaucoup au théâtre, ll faut que je me motive à y aller aussi, à chaque fois je passe un bon moment , même quand les pièces ne sont pas dingues, parce qu’un théâtre c’est un endroit magique !
Merci pour cet article !
J’aime vraiment bien aller au théâtre 🙂
C’est souvent par périodes : je vois une pièce puis l’aime et en vois une autre.. Puis vient le moment où une pièce me déçoit et m’éloigne des salles pour un moment !
En mai ou juin, j’ai vu "La trahison d’Einstein", qui ne semble d’ailleurs plus programmée en cette presque rentrée, et ça m’avait bien calmée !! Je n’ai du coup pas fait de billet sur le sujet. Idem avec "Plastie, sans laisser de trace", moyennement au point…
Bonne réservation de spectacle alors ! 😉