Mettant à profit un jour férié, mon amoureux et moi sommes allés découvrir quelques créations pâtissières Angelina à l’occasion de la sortie de la collection automne-hiver 2015-2016. C’est la première fois que je m’installais vraiment à une table à l’adresse historique d’Angelina, rue de Rivoli. J’étais déjà venue pour acheter du chocolat à offrir ou avais dégusté quelques douceurs de la boutique de la rue du Bac.
Le salon de thé-restaurant est vaste avec différentes salles et un étage. On s’y sent comme dans un cocon, à l’écart du temps maussade qu’il peut faire à l’extérieur. Les conversations fusent et chacun trouve du réconfort à être là avec ses proches en partageant un délicieux moment si typiquement parisien. Les peintures, les miroirs, les dorures, les tables marbrées, les fauteuils à l’ancienne : l’environnement donne à ses convives la sensation d’avoir été invités à tenir salon dans un endroit privilégié. On se donne un peu l’impression de vivre à la Belle époque ! En leur temps, Proust et Coco Chanel ne s’y sont d’ailleurs pas trompés.
Une fois installés et devant la carte listant les créations de la collection automne-hiver 2015-2016, il est vraiment difficile de faire un choix tant toutes les pâtisseries semblent appétissantes et ont des noms plus inspirants les unes que les autres… Et tous les becs sucrés ont de quoi être ravis : charlotte poire-chocolat, Babylone, religieuse citron-praliné, Mont-blanc passion-coco, forêt noire, calisson, etc.
Pour l’heure du thé, nous avons tous les deux dégusté un thé Mont blanc, soit un mélange de thés noirs, arômes de marron glacé, biscuit, caramel toffee, fleur d’oranger et abricot confit (7,50€). C’était au départ le choix de mon amoureux et le serveur m’a apporté le même car le thé mélange Angelina – un thé Oolong de Chine, arômes fruits exotiques, morceaux d’ananas, pétales de souci et de carthame – était épuisé ce jour-là. Le tout a été servi dans une jolie vaisselle. Ce thé a probablement été créé pour proposer l’accompagnement idéal à la spécialité de la Maison : le Mont-blanc.
J’ai choisi de déguster un Choc africain (9€). Je me suis aperçue après commande qu’il s’agissait d’un classique d’Angelina et ai été enchantée ! Cette pâtisserie est composée d’un biscuit moelleux façon brownie, d’une mousse au chocolat noir pure origine Africaine et d’un crémeux de chocolat amer.
Le socle de gâteau apporte de la fermeté à une pâtisserie toute en douceur et en mousse, recouverte d’un chocolat si lisse que l’on pourrait presque s’y mirer ! Étonnant, fort en chocolat… fabuleux !
Nous avons fini notre tea time parisien par un cheesecake cassis à partager. Il est composé d’un croustillant crumble, d’un biscuit aux amandes léger, d’un crémeux cassis et d’une mousse creamcheese (9€). En bouche, le cassis est la touche dominante de la pâtisserie. Elle est mise en valeur par la base croquante et la mousse discrète, vaporeuse, légère et fondante.
Nous sommes ressortis de chez Angelina l’esprit léger, les joues rosies et le sourire aux lèvres ! Ce tea time a été délicieux.
Et vous, avez-vous déjà dégusté des pâtisseries Angelina ?
Salon de thé – boutique Rivoli
226 rue de Rivoli
75001 Paris
01 42 60 82 00
Ouvert du lundi au jeudi de 7h30 à 19h
Le vendredi de 7h30 à 19h30
Les week-ends et jours fériés de 8h30 à 19h30
Angelina a d’autres adresses en Ile-de-France :
- Musée du Luxembourg
- Boutique Rive Gauche
- Palais des Congrès
- Versailles – Pavillon d’Orléans
- Versailles – Petit Trianon
- Musée du Louvre
- Paris Galeries Lafayette
- Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle
- Jardin d’Acclimatation
J’adore Angelina, je suis fan du Mont Blanc et aussi de la Pompadour. Je ne suis jamais allée à ce salon rue de Rivoli car il y a toujours trop de monde, je vais à celui du musée du Luxembourg. Merci pour ce bel aperçu qui me donne envie d’y retourner !
Petite précision utile : il est possible de réserver sa table au salon de thé de la rue de Rivoli 🙂 Tu as raison, le Mont blanc est délicieux. Je ne suis pourtant pas très marron à la base…
Aahh Angelina, ça fait longtemps que je me dis qu’il faut que j’y retourne !