La Parisienne du Nord et moi avons participé à un atelier de couture de près de deux heures chez Bobines et combines un dimanche matin. Nous avions profité d’un bon privé qui nous a permis de suivre un cours débutant pour 15€ chacune au lieu de 30.
Jusque là, je n’avais suivi qu’un seul cours de couture, chez « Une fée dans l’atelier », davantage destiné à la création qu’à l’apprentissage des bases. Cette fois, je savais que le matériel était fourni mais ignorais si nous allions étudier les rudiments ou autre chose.
Après pas loin d’une heure de trajet (quelle idée de ne suivre des cours que dans le XVIIIe !), j’ai découvert une boutique-atelier lumineuse et agréable.
Le cours devait normalement compter sept apprenties au maximum et nous avons finalement été dix. Le début a été un chouillas laborieux, avec des retardataires pour lesquelles il fallait reprendre le début du cours. On nous a montré comment faire un nœud sur un fil en l’enroulant autour de notre doigt. Puis, nous avons préparé un ourlet à faire à la machine, en avons fait un autre, dit invisible, à la main (peut-être le plus utile de ce cours !).
Nous nous sommes ensuite installées devant des machines à coudre. On nous a montré comment les enfiler et mettre du fil autour d’une cannette. Il nous a ensuite fallu le faire nous-mêmes : un vrai casse-tête quand on ne l’a jamais fait ! C’est là qu’être dix à un cours est vraiment galère car, dès que nous avions un problème, il fallait attendre que notre prof d’un jour termine le tour de toutes les autres élèves. Le suivi était tel que j’ai même cassé une aiguille, par manque de compréhension du fonctionnement de la machine. Au bout d’une heure, nous avions cousu un ourlet, suivi à la machine des traits tracés au crayon et fait une ou deux bordures en zig-zag.
J’ai vraiment eu une nette préférence pour le premier cours que j’avais suivi, chez « Une fée dans l’atelier ». Nous n’étions que trois élèves et avions bénéficié d’un super suivi et réalisé quelque chose en peu de temps. C’était une approche de la couture beaucoup plus ludique, et j’en étais ressortie enchantée. J’avais aussi préféré la mentalité du cours, plus « cocon » et le ton moins décontracté. De « Bobines et combines », je suis ressortie un peu énervée et découragée. La Parisienne du Nord, qui avait déjà des bases, est ressortie davantage satisfaite et a jugé le cours et son ton moins sévèrement que moi. Sans doute à chacune de trouver son style ! Il est possible aussi que les atliers soient plutôt destinés à des personnes ayant déjà des bases et voulant plutôt un accompagnement.
Et vous, savez-vous coudre ?
Bobines et Combines
164, rue Marcadet
75018 Paris
01 75 43 91 11
www.bobinesetcombines.fr
Je ne sais pas coudre et j’aimerais bien ! C’est d’autant plus honteux de ma part que ma mère est couturière et a bossé pour Nina Ricci ! Dommage qu’elle n’habite plus en région parisienne !
Wahou, en effet, elle devait vraiment bien bosser !
C’est parfois les cordonniers qui sont les plus mal chaussés… Les enfants ne savent pas toujours faire ce que les parents excellent à faire !
Oups… ton article m’a fait penser que je devais m’y remettre car ma soeur m’a « commandé » une housse pour son robot ménager.
(et je dois faire également les coussins de mon banc extérieur)(mais, j’ai le temps, je ne le sors qu’au printemps prochain ;-))
C’est vrai qu’en sachant coudre, il y a de quoi faire niveau housses !
Alala, un banc… ça laisse rêveuse (oui, j’imagine le soleil avec ;-))
Merci de ce retour d’expérience! Je vais aller faire un challenge couture le 15 septembre et je vois des photos de l’atelier!
C’est sûr que 10 apprenties-cousettes, c’est beaucoup…
Un challenge couture ? C’est sûr que ça doit être un autre niveau que le nôtre !