Quelques semaines après sa sortie, le 25 septembre 2013, nous sommes allés voir « Blue Jasmine », la dernière comédie dramatique de Woody Allen, au cinéma. Un film qui a certes des qualités et une bonne critique – 4,2 sur 5 côté presse et 3,7 côté spectateurs, malgré une salle quasi vide – mais qui ne nous a pas vraiment convaincus. Bof !
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New York raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement de sa soeur Ginger afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
« Blue Jasmine » met en scène deux sœurs adoptées, Jasmine et Ginger. L’intrigue tourne autour de la première, la plus raffinée, celle qui a épousé un homme riche et l’a perdu. Cela conduit cette grande bourgeoise chez sa sœur, qui lui fait honte et habite un appartement quelconque à San Francisco.
Le film était en VF et donnait une voix insupportablement snob et mal synchronisée à l’actrice principale. Si bien qu’il a été difficile de se concentrer au début du film… Sa sœur avait quasiment la voix de la copine-coloc prostituée de Julia Roberts dans « Pretty woman ».
On découvre peu à peu, pendant 1h38, au fil des flashbacks, la personnalité de Jasmine, femme extrêmement dépressive, qui avale ses cachets à coups d’alcool. Son côté méprisant est assez irritant. Sa sœur, caissière, est plus simple, avec une vie plus ordinaire, mais surtout beaucoup plus équilibrée !
Cate Blanchett est remarquable en femme proche de la folie. Elle a les yeux hagards, le maquillage qui coule à moitié, la tenue haute couture collée au corps. Alec Baldwin interprète son mari, aussi mythomane qu’elle, puant le luxe et l’arnaque. Sally Hawkins incarne la sœur qui semble droit sortie des bas quartiers mais qui a une morale.
Quelques passages sont légèrement amusants, comme la dame qui tente de prendre rendez-vous chez le dentiste mais, bien que retraitée, est incapable de trouver un créneau. Mais le tout est plutôt plombant.
J’aurais aimé une vraie fin. À la réflexion, il y a quand même une morale. Mais quand même, je n’aime pas avoir à imaginer ce que l’équipe du film n’a pas montré.
Déçus !
Et vous, avez-vous fait le déplacement ?
Ca me rassure de ne pas être la seule à avoir été déçue, je n’ai pas compris où Woody voulait en venir!
Avec cette bonne critique, nous nous sommes sentis un peu marginaux avec notre déception mais visiblement, nous ne sommes pas seuls 😉
merci pour les informations que vous m’avez données